Véritable acteur-caméléon, Jim Broadbent n'a cessé tout au long de son impressionnante carrière de se renouveler, de se cacher derrière 1001 visages. Si c'est en homme de tous les jours à la retraite qu'on peut le voir cette semaine dans "Un Week-end à Paris", il a successivement été époux fantôme, propriétaire de cabaret ou encore professeur sorcier. Retour sur 5 facettes d'un parcours hors du commun...
© Mila Deth / Allociné
C'est à la fois le papa de Bridget Jones, le professeur de Poudlard Horace Slughorn, le méchant de Hot Fuzz et le Zidler bariolé de Moulin Rouge que l'on a à l'esprit lorsque Jim Broadbent prend place face à nous. Une multitude de visages et de facettes que l'impressionnante filmographie du monsieur nous rappelle à chaque instant alors qu'il s'assoit, un livre à la main, flegmatique à souhait et ne laissant transparaitre aucun de ces extravagants personnages.
Dans son dernier film, un peu à l'image de ses personnages dans les longs métrages de son compatriote Mike Leigh, Jim Broadbent interprète un universitaire à la retraite, un personnage authentique et vrai qui pourrait être n'importe qui. Dans Un week-end à Paris, Nick est un homme de tous les jours...
"C'était un film que j'aurais eu envie de voir, donc c'était une bonne raison pour y participer."
Comment résumeriez-vous votre personnage dans "Un Week-end à Paris" ?
Mon personnage s’appelle Nick, il est marié depuis 30 ans. Il vient à Paris avec sa femme Meg pour leur anniversaire de mariage. Il est professeur de philosophie à l’université. Ils viennent à Paris dans l’espoir de redonner un coup de jeune à leur mariage et de passer du bon temps. Mais pour plusieurs raisons il y a de la tension et de la colère entre eux. Il y a beaucoup d’humour et d’amour dans leur relation mais c’est très compliqué.
© ARP Sélection
La crise que traversent Nick et Meg dans leur couple était un thème qui vous intéressait ?
Pas cela en particulier, mais le scénario me semblait très authentique. J’ai pu m’identifier aux personnages, à cette période de la vie. C’était un film que j’aurais eu envie de voir, donc c’était une bonne raison pour y participer.
Utilisez-vous votre propre expérience pour façonner des personnages authentiques tels que Nick, ou Tom dans "Another Year" de Mike Leigh ?
Pas pour "Un Week-end à Paris". Je me suis surtout inspiré du scenario écrit par Hanif Kureishi. Pour les films de Mike Leigh, c’est plus compliqué, mais je ne puise pas mon inspiration de moi-même. Je joue les rôles, donc il y a des aspects de moi qui transparaissent, mais ce n’est pas basé sur ma propre vie.
Comment travaillez-vous concrètement sur le tournage d’un film de Mike Leigh ?
C’est un procédé très compliqué à décrire en détails, mais en gros, on commence sans scénario, et on développe son personnage tout seul, de concert avec Mike. Il fait cela avec tous les autres acteurs, et puis, à un certain stade, on se met à improviser avec les autres. Et de ces improvisations, on développe un scénario complètement réajusté. Le script vient donc des improvisations entre les acteurs, et au moment du tournage, c’est un scénario très solide. Mais au début, on ne sait pas ce qu’on va devoir faire, de quoi ça va parler, qui on va jouer, avec qui on sera marié…
La bande annonce d'"Un week-end à Paris"
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