Véritable acteur-caméléon, Jim Broadbent n'a cessé tout au long de son impressionnante carrière de se renouveler, de se cacher derrière 1001 visages. Si c'est en homme de tous les jours à la retraite qu'on peut le voir cette semaine dans "Un Week-end à Paris", il a successivement été époux fantôme, propriétaire de cabaret ou encore professeur sorcier. Retour sur 5 facettes d'un parcours hors du commun...
© Alex Bailey
Qu'il donne la réplique à Judi Dench en romancière atteinte de la maladie d'Alzheimer dans Iris ou qu'il prenne les traits d'un Denis Thatcher disparu et matérialisé dans les souvenirs d'une La Dame de fer vieillissante, Jim Broadbent sait aussi incarner les maris attentifs, au chevet d'une épouse en souffrance.
Face à deux monuments du cinéma et dans des rôles à responsabilité, l'acteur se réinvente encore et obtient un Oscar pour Iris ainsi qu'une nomination au BAFTA pour La Dame de fer...
"C'était fabuleux et impressionnant de travailler avec ces deux personnes."
Comment procédez-vous pour préparer vos rôles lorsqu’il s’agit de personnes qui ont véritablement existé ? Essayez-vous de rencontrer des parents vivants des personnages ?
Non, j’écoute beaucoup d’enregistrements vocaux de la vraie personne, si je peux en trouver. Et s’il y a des images vidéo je les regarde. Il n’y en avait pas pour John Bayley dans "Iris". Mais c’était différent avec "La Dame de Fer", parce que Denis était un fragment de l’imagination de Margaret Thatcher. C’était sa vision ou son souvenir de comment il aurait été. Ce n’est pas aussi précis que dans "Iris". Dans "La Dame de Fer", c’était un fantôme. C’est différent d’incarner un fantôme. (rire)
Comment se sont passées vos relation avec ces deux grandes actrices, Judi Dench et Meryl Streep ?
Dans "La Dame de Fer", Meryl avait une telle responsabilité ! Elle était dans toutes les scènes. Elle portait le film, dans un sens. Elle devait jouer une icône anglaise, donc il y avait une grosse responsabilité. Elle était tellement impressionnante, toujours concentrée pour être juste sur tous les aspects du personnage. Sur "Iris", c’était plus détendu parce que Judi savait suffisamment de choses à propos d’Iris Murdoch, comment elle était, etc... Elle avait fait des recherches sur la maladie d’Alzheimer. Et dans un sens, il n’y avait pas un tel degré de responsabilité. Il y en a toujours, mais pas de la même manière. Mais, pour l’une comme pour l’autre, chacune à sa manière, c’était fabuleux et impressionnant de travailler avec ces deux personnes. C’était fascinant pour moi de voir ces grandes actrices en plein travail.
La bande annonce de "La Dame de Fer"...
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