Avant... et après "L'auberge Espagnole" : le diaporama commenté par Cédric Klapisch ! - Page 4

Martine dans la vingtaine (L'Auberge Espagnole) © StudioCanal

Martine, l'adorable enquiquineuse en chef

"J’avais écrit ça au scénario : elle déteste tout le monde, tout le monde la déteste. C’est impossible qu’il n’y ait pas ça qui se passe… Quelqu’un qui vit avec un groupe depuis deux ou trois mois et il y a son copain ou sa copine qui arrive, ça se passe mal. C’est impossible que ça se passe bien, que tout le monde dise : "Oh elle est super sympa ta copine !" Même si il y a des gens qui vont l’aimer vraiment, il y a toujours ce truc qui fait qu’elle ne fait pas partie de la bande."

Martine dans la trentaine (Les Poupées russes) © StudioCanal

"Hier on était en promo à Lyon et c’est ce qu’Audrey Tautou disait aux journalistes. Elle disait : "ca fait vachement de bien aux femmes parce qu’on est toutes des chieuses et je trouve que c’est un super porte-parole du côté chiant des femmes." Elle disait qu’elle adorait ce personnage pour ça, parce qu’il soulageait les femmes de mettre en scène leur côté chiant."

Martine dans la quarantaine (Casse-tête chinois) © StudioCanal

Martine, forte et fragile

"C’est une femme d’affaire et, à la fois, elle peut pleurer parce que sa fille est malade. Il y a ce double truc chez elle, comme chez beaucoup de femmes. Par exemple, il y a de plus en plus de femmes politiques. Et on n’est plus dans cette période où il y avait un côté qui disait : une femme politique c’est une femme qui a une espèce de force de caractère. Avec les nouvelles femmes politiques, celles qu’on voit aujourd’hui, on n'entend plus ce discours qui dit qu'il a fallu qu’elles choisissent une vie d’homme. On n’est plus dans ce discours-là. Martine, elle aussi, peut être forte, fragile, féminine, autoritaire… Ce sont des choses qui sont compatibles aujourd’hui."