Quand Stephen King se la joue Hitchcock : 18 cameos du maître de l'horreur à l'écran ! - Page 3

Capture d'écran © De Laurentiis Entertainment Group

Le film : Maximum Overdrive (1986)

Le réalisateur : lui-même !

L'histoire tordue : Dans une petite ville, les machines deviennent soudain autonomes et prennent en chasse leurs propriétaires humains. Au début, les incidents semblent anodins et sans dangers mais, très vite, les machines veulent clairement la mort des humains. Un petit groupe tente de survivre face à leurs attaquants...

Le rôle : King apparaît dès la première scène du film qui nous amène devant une banque dont l'insigne électronique invite les badauds à aller "se faire foutre". Il joue un client qui tente de tirer des sous dans une des machines de l'établissement. Mais, cette dernière est d'humeur taquine puisqu'elle lui écrit via son écran digital : "Asshole" (que l'on pourrait sobrement retranscrire par notre "connard" ou notre "trou du cul" à nous). Il appelle alors sa femme pour qu'elle constate d'elle-même et sort sa seule phrase du film : "Cette machine vient tout juste de me traiter de connard !". Et là, la musique démarre...

L'anecdote qui "King" : Il s'agit du seul long-métrage réalisé par Stephen King. Pour l'occasion, il s'est inspiré de sa propre nouvelle, "Poids Lourds" issue du recueil "Danse Macabre". Le film a été un véritable échec, boudé par le public et les critiques et King lui-même n'en est pas vraiment fier. Le film n'en reste pas moins bourré d'humour noir et d'une bande-originale de folie : rien de moins que l'album "Who Made Who" d'AC/DC., l'un des groupes favoris du King.