Quand Stephen King se la joue Hitchcock : 18 cameos du maître de l'horreur à l'écran ! - Page 8

Capture d'écran © ABC

La minisérie : Le Fléau (1994)

D'après son roman, le Fléau (1978)

Le réalisateur : Mick Garris

L'histoire tordue : Suite à une erreur survenue dans un laboratoire top secret américain, un virus est libéré et décime la majorité de la population mondiale. Les quelques survivants essaient de se retrouver et de se rassembler, en s'aidant d'une vieille femme qu'ils voient tous en rêve. Cependant, dans ce nouveau monde apocalyptique, un homme sans visage rôde, doté d'étranges pouvoirs maléfiques. La lutte entre le Bien et le Mal peut commencer...

Le rôle : Pour une fois, Stephen King joue un rôle un peu plus important que ses cameos habituels. Dans le Fléau, il apparaît sous les traits de Teddy Weizak, un homme qui prend la route pour rejoindre Mère Abigail et qui fait la rencontre de Nadine. On le revoit à plusieurs reprises, notamment à la frontière de la Zone Libre. Si son personnage meurt dans le livre, il est bien vivant à la fin de la série.

L'anecdote qui "King" : L'adaptation en minisérie du roman de King a été un long processus (avant qu'on la découvre avec passion sur M6). Dès les années 80, King en rêvait et voulait que George A. Romero (Réalisateur,Scénariste) adapte son oeuvre tandis qu'il s'occuperait lui-même du scénario. Mais produire un scénario de cinéma basé sur un livre de plus de 800 pages s'avéra très compliqué. King proposa ensuite le projet à différentes chaînes de télévision qui trouvèrent la thématique apocalyptique de trop pour de la télévision de prime-time. King retourna donc à l'idée d'un film et finit par en confier le scénario à Rospo Pallenberg, qui parvint à faire tenir les différentes intrigues en trois heures. Au final, le projet n'aboutit pas non plus. Après plusieurs efforts, le network ABC accepte finalement que King fasse une minisérie de 8 épisodes. King écrivit donc un nouveau scénario ! Une adaptation au cinéma est d'ailleurs toujours d'actualité malgré de nouvelles et longues embuches...