De Baz à Baz : les derniers films d'ouverture de Cannes ! - Page 6

Da Vinci Code de Ron Howard, avec Tom Hanks, Audrey Tautou...

De quoi ça parle ?

Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, est appelé d'urgence au Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais avant de mourir, il a laissé de mystérieux symboles... Avec l'aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l'enquête et découvrir des signes dissimulés dans les oeuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable de détruire un dogme deux fois millénaire... De Paris à Londres, puis en Ecosse, Langdon et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes de l'humanité...

Présentation cannoise

17 mai 2006, hors-compétition

Sortie dans les salles françaises

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Le Cannes-omètre

Y avait-il meilleur endroit que le plus grand festival du monde pour présenter LE blockbuster polémique du moment ? Pour l'événement, oui. Pour ce qui est du cinéma, en revanche, c'est moins ça. C'est pourtant peu dire que le film de Ron Howard était attendu et prêt à faire parler de lui (une religieuse passera même la journée d'ouverture à genoux, les bras en croix, devant les marches, en signe de protestation). Il le fera au final, mais pour de mauvaises raisons. Car s'il y a bien un domaine dans lequel il ne créé par la controverse, c'est sa qualité, comme le résume plutôt bien Fluctuat.net : "Da Vinci Code est du très mauvais cinéma. Tout le monde en conviendra."

"Nanar fauché" (Libération), "comédiens très mauvais et pas du tout concernés" (Chronikart) : ce "pur produit marketing" (Positif) mange donc copieusement au moment d'ouvrir les festivités, et pâtit sans doute de la sur-exposition propre à tout film d'ouverture qui se respecte. Les festivaliers reconnaissent au moins avoir bien ri, ce qui ne sera pas forcément le cas avec le reste de la sélection.

Et dans les salles ?

Un peu moins glacial que celui de la presse cannoise, l'accueil réservé par le public n'est pas fou non plus. Mais sur le plan comptable, c'est un vrai succès. Au même titre que le roman de Dan Brown en librairie, le long métrage cartonne aussi en salles : fort d'une première semaine française à plus d'1,7 millions d'entrées, Da Vinci Code termine sa course au-delà des 4 millions, et récolte près de 760 millions de dollars dans le monde, dont 217 sur le seul sol américain. De quoi valider la mise en chantier d'une suite, Anges et démons (2009), un poil plus appréciée mais moins rentable au final. Comme quoi on ne peut pas tout avoir...