En 14 longs métrages et 25 ans, les studios Pixar se sont imposés comme la référence mondiale en matière d'animation. A l'occasion de la sortie en salles de "Monstres Academy", leur dernière pépite, retour sur la création de chacun de leurs longs métrages, qui ont marqué l'imaginaire et les rêves de toute une génération... Dossier réalisé par Thomas Imbert
Le Monde de Nemo de Andrew Stanton et Lee Unkrich (2003)
De quoi ça parle ?
Dans les eaux tropicales de la Grande Barrière de corail, un poisson-clown du nom de Marin mène une existence paisible avec son fils unique, Nemo. Redoutant l'océan et ses risques imprévisibles, il fait de son mieux pour protéger son fils. Comme tous les petits poissons de son âge, celui-ci rêve pourtant d'explorer les mystérieux récifs. Lorsque Nemo disparaît, Marin devient malgré lui le héros d'une quête unique et palpitante. Le pauvre papa ignore que son rejeton a été emmené jusque dans l'aquarium d'un dentiste. Marin ne s'engagera pas seul dans l'aventure : la gentille Dory, un poisson-chirurgien bleu à la mémoire défaillante et au grand cœur, va se révéler d'une aide précieuse.
Pourquoi le (re)voir ?
- Pour la beauté visuelle de l'image, et pour sa diversité
- Pour Dory, que vous ne risquez pas d'oublier, même si ça ne sera sûrement pas réciproque
- Pour la scène des méduses, électrique !
La naissance du film
Après avoir donné à Pete Docter l’occasion de faire rugir ses monstres, John Lasseter se tourne à présent vers son deuxième disciple aux studios Pixar. C’est ainsi à Andrew Stanton, l’un des animateurs-piliers des studios de la petite lampe, que revient l’insigne honneur de réaliser le cinquième long métrage de la compagnie.
Et lorsque le jour est venu pour lui de prendre les commandes, Stanton est déjà dans les starting-blocks, car il médite son projet depuis de nombreuses années. Pour lui, cela ne fait pas l’ombre d’un doute : après s’être consacrés aux jouets, aux insectes et aux monstres, il est plus que temps pour Pixar d’emmener son public dans les fonds sous-marins.
En effet, la fascination de Stanton pour le monde aquatique ne date pas d’hier. C’est ainsi qu’il se souvient que, durant son enfance, il se faisait une joie d’aller chez le dentiste pour y observer les poissons, qu’il imaginait déjà en train de chercher un plan pour rejoindre l’océan. Son idée de transposer ce monde dans un long métrage d’animation date d’un voyage en famille dans un parc d’attraction aquatique, peu après la naissance de son fils, et du traditionnel passage dans le "couloir des requins". Il a alors la conviction que cet univers est taillé pour donner naissance à un film Pixar.
Quelques années plus tard, alors qu’il se surprend à surprotéger son fils lors d’une promenade, il élabore la relation entre Marin et Nemo. Il ne lui en faut pas beaucoup plus pour boucler le scénario de son "projet sous-marin", ce à quoi il s’adonne pendant la production de 1001 Pattes. Reste à convaincre John Lasseter ! Après avoir longuement exposé ses idées au grand manitou du studio, Stanton se tourne vers ce dernier pour lui demander son avis. Lorsque Lasseter répond qu’il avait été convaincu dès lors que le mot "poisson" avait été prononcé, le projet est lancé, et Pixar entame son immersion dans les profondeurs du Monde de Nemo.
Pour se préparer à leur nouveau voyage, les artistes du film commencent par se plonger dans l’univers des fons marins, et dans les eaux tropicales de la grande barrière de corail (littéralement d’ailleurs, car ils n’hésitent pas à prendre des cours de plongée sous-marine pour aller explorer les décors du Monde de Nemo grandeur nature). L’installation d’un grand aquarium dans les studios Pixar, des cours d’ichtyologie pour les animateurs : tous les moyens sont bons pour livrer au public un nouveau chef-d’œuvre !
Et cette fois encore, le résultat dépasse les espérances. A sa sortie, Le Monde de Nemo ne pulvérise pas seulement les records de recettes de tous les films Pixar. Il devient tout simplement le plus grand succès de l’Histoire de l’animation, et vole ainsi la couronne du Roi Lion. Comme d’habitude, la critique applaudit des deux mains et cette fois-ci, les Oscars sont également au rendez-vous. Pixar obtient donc avec Le Monde de Nemo sa première statuette pour le meilleur film d’animation. En cinq longs métrages, les studios de John Lasseter ont réussi l’impossible : se hisser au sommet du monde de l’animation. Une position qu’ils ne cesseront de confirmer au fil des années.
Le saviez-vous ?
Le requin qui croise le chemin de Marin et de Dory dans le film s’appelle Bruce. Il s’agit d’un clin d’œil aux Dents de la Mer de Steven Spielberg. En effet, durant le tournage de son film, le cinéaste avait surnommé ainsi sa créature.
Même si Le Monde de Nemo incite plutôt les spectateurs à laisser les poissons vivre en liberté, les ventes de poissons-clowns ont explosé dans les animaleries après la sortie du film.
Plusieurs clins d’oeils aux studios Aardman et à leurs personnages fétiches, Wallace & Gromit, pour lesquels les artistes Pixar ne cachent pas leur admiration, ont été glissés dans Le Monde de Nemo. Ainsi, les mouettes présentent une ressemblance assez évidente avec le pingouin du court métrage Un mauvais pantalon. De plus, il est intéressant de constater que Wallace et Gromit habitent au 62, West Wallaby Street, et que le dentiste qui retient Nemo prisonnier sévit au 42, Wallaby Way.
Dans la salle d’attente du dentiste, on peut voir un petit garçon feuilleter une bande dessinée aux couleurs de Mr Indestructible, héros du prochain long métrage des studios Pixar. Non loin de là, près d’un coffre à jouets, attend bien sagement Buzz l’Eclair.
La fameuse camionnette Pizza Planet, cachée dans tous les films Pixar, passe furtivement sur la route qui longe le cabinet du dentiste, alors que les poissons de l’aquarium préparent leur évasion.
Une référence à une scène culte du célèbre Shining de Stanley Kubrick apparait dans le film, lorsque le requin Bruce défonce la porte du sous-marin dans lequel se cachent Marin et Dory. Le squale s’exclame ainsi "Here is Brucy !" dans la version originale du film, en clin d’œil au terrible "Here is Johnny !" de Jack Nicholson dans le film de Kubrick.
Lors du doublage, l’acteur Geoffrey Rush, qui prête sa voix au pélican l’Amiral, s’est mis à parler en tenant sa langue dans sa main pour rendre plus réaliste la scène dans laquelle l’oiseau tient Marin et Dory dans sa bouche.
Une comédie musicale de 30 minutes, dans la plus grande tradition de Broadway, a été réalisée suite au succès du film. Des représentations ont actuellement lieu tous les jours au parc Animal Kingdom de Walt Disney World à Orlando.
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