Cette année, une Blanche-Neige chasse l'autre ! Peu de temps après celle de Tarsem Singh, c'est Rupert Sanders qui entre dans la danse, avec une version épique et sombre. Nous nous sommes rendus sur le tournage en octobre 2011, et c'est à notre tour de vous plonger dans l'univers de "Blanche-Neige et le chasseur" - Dossier réalisé par Maximilien Pierrette
Donner naissance à des créatures inédites, c'est bien beau. Mais encore faut-il les loger dans un lieu, magique de préférence, et de ce côté-ci, Cedric Nicolas et son équipe n'ont pas chômé non plus. Comme nous l'avons vu un peu plus tôt, l'une de leurs principales difficultés a été de créer un monde de toutes pièces. Et dans ce monde, un décor a demandé, plus que les autres, un travail de longue haleine : la forêt noire, théâtre d'une scène cauchemardesque au cours de laquelle l'héroïne se débat avec des arbres qui semblent prendre vie. C'est d'ailleurs pour cette raison que le réalisateur et le superviseur des effets visuels ont voulu faire en sorte que les racines desdits arbres ressemblent à des muscles, renforçant l'aspect "vivant" du lieu et le fait qu'on jurerait que des personnes vivent sous l'écorce. Dotée de perspectives marquées, cette forêt noire est d'autant plus effrayante qu'elle paraît réelle, ce qui était le but recherché : "Plus Blanche-Neige avance et inhale la vapeur des champignons, et plus elle se retrouve dans un cauchemar", explique Cedric Nicolas. "Mais nous nous sommes inspirés du monde réel. Il y a certes des choses bizarres, mais nous sommes restés le plus réalistes possible, au lieu de créer une planète alien." Effet garanti...
Une des charmantes créatures de la forêt noire - © Universal Pictures International France
Dans la scène finale, comme dans la version Disney, Blanche-Neige abîme donc ses beaux vêtements sur les branches des arbres. Et on imagine le pincement au coeur que Colleen Atwood a du ressentir en découvrant le résultat. La costumière, oscarisée à trois reprises (pour Chicago, Mémoires d'une geisha et Alice au Pays des Merveilles) n'est pas à Pinewood ce jour-là, donc c'est Sam Mercer qui nous parle de son travail, et de son approche pour chacun des personnages. Et à tout seigneur, tout honneur : c'est l'héroïne qui est la première abordée. Une Blanche-Neige qui devait à tout prix avoir les qualités d'une princesse de conte, sans forcément lui ressembler, histoire de bien souligner son côté badass : la garde-robe de Kristen Stewart se compose ainsi de robes, leggings et d'une armure. Cette dernière composante est d'ailleurs la plus étonnante, mais a offert à Rupert Sanders les reflets nécessaires pour mettre en avant son côté royal. Et de façon générale, le but était que les vêtements de la jeune femme reflètent aussi bien ses sentiments que le lieu dans lequel elle se trouve, ce qui explique que ses tenues soient le plus souvent un poil sombre.
Kristen Stewart en Blanche-Neige new look - © Universal Pictures International France
De ce côté-ci, elle ne fait, en revanche, pas le poids face à Ravenna, qui possède également quelques longueurs d'avance en matière de faste, ne serait-ce que grâce à cette cape faite de plumes de corbeau (photo ci-dessous), et grâce à laquelle elle se transforme. Et si l'équipe du film ne voulait pas "que la méchante reine porte une simple cape noire", ses tenues ne sont pas pour autant issues de la collection printemps-été 2012 du "grand méchant très très méchant", car on peut y déceler un brin de vulnérabilité du fait qu'elle "devient vieille", de même que tous les éléments qu'elle porte renvoient à la mort. Celle qu'elle sème autant que celle qui l'attend. Le personnage est en tous points raccord avec son armée noire, voulue comme étant tout sauf classique, et qui a demandé beaucoup plus de travail en amont, dans la mesure où leurs scènes ont été tournées avant le premier clap officiel, en janvier 2011. Mais Sam Mercer retient surtout à quel point c'était "amusant de créer une armée jamais vue auparavant."
Charlize Theron - © Universal Pictures International France
Beaucoup moins sombre (malgré la perte de se femme), et beaucoup moins royal, le chasseur nous est présenté comme le "personnage organique de l'histoire", et ses vêtements sont donc exclusivement composés de matériaux qui se trouvent dans les bois, ce qui, quelque part, est super écolo (voir sa tenue sur la vidéo ci-dessous). Sam Mercer ne nous dit cependant pas si c'est efficace pour le camouflage, ni si cette technique a été la même pour vêtir les nains. Ce qu'il nous précise, en revanche, c'est que leurs tenues ont nécessité de nombreux tests sur petits et grands, puisque chaque élément a du être créé, puis dupliqué en différentes de tailles. Sauf que même en sachant ça, on ne peut s'empêcher d'être étonnés lorsqu'on nous annonce que Blanche-Neige et le chasseur, c'est près de 1000 costumes différents. Si, à ce moment-là de la journée, un journaliste avait encore des doutes sur l'ampleur de la production, il a sans doute du y voir plus clair avec cette annonce. Sinon, les décors "en dur" ont du achever de le convaincre.
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