À l’occasion de la sortie de "La vérité si je mens 3", retour sur les franchises et sagas typiques du cinéma français, leurs entrées, leur production parfois chaotique… La vérité, on vous dit tout ! Dossier réalisé par Corentin Palanchini
Pour toute une génération, l’érotisme grand public au cinéma commença avec la saga des Angélique. Adaptés de romans d’Anne et Serge Golon, les films racontent les tribulations aventuro-érotiques d’une jeune marquise. Ils seront tous réalisés par Bernard Borderie, de 1964 à 1968. On recherche qui jouera Angélique. On fait appel à Brigitte Bardot, qui refuse le rôle. Beaucoup d’autres actrices sont approchées, avant que le nom de Michèle Mercier, encore peu connue du grand public, soit choisi par la production.
Après avoir lu le premier roman, l’actrice s’identifie totalement au personnage d’Angélique, et tournera dans les cinq films mettant en scène la marquise Sancé de Monteloup. Elle donne la réplique à Robert Hossein, incarnant à l’époque l’idéal masculin et viril en la personne du comte Joffrey de Peyrac. La particularité de la saga est qu’elle mise sur un érotisme assumé. L’année précédent la sortie du premier Angélique voit la sortie cinéma d’Et Dieu... créa la femme, sur l’affiche duquel Brigitte Bardot apparaît seulement vêtue de ses cheveux pour cacher ses seins nus.
Nous sommes dans les années 60, et le film de Vadim parle de la liberté sexuelle, nous sommes à l’époque de l’apparition du bikini, puis du monokini, et Angélique se trouve en parfaite adéquation avec cette émancipation de la femme, insaisissable (n’y a-t-il pas une Indomptable Angélique ?) et sans tabou (la scène de fouet dans Angélique et le sultan).
Bande annonce : "Angélique, marquise des anges" :
Par ailleurs, la vie personnelle de Michèle Mercier est une tragédie, et elle ne parviendra pas à se débarrasser de l’image d’Angélique. Elle essayera en vain de relancer sa carrière en Italie avec notamment le film bis dont Edgar Poe chez les morts vivants alias Les fantomes de Hurlevent ou en France le film de Michel Audiard Une Veuve en or (1969). Après ces tentatives restées sans suite, elle quitte le grand écran, pour n’y réapparaitre que très ponctuellement.
Angélique et les chiffres :
Angélique, marquise des anges : 2,95 millions d’entrées.
Merveilleuse Angélique : 2,3 millions d’entrées.
Angélique et le Roy : 2,18 millions d’entrées.
Indomptable Angélique : 1,91 millions d’entrées.
Angélique et le sultan : 1,78 millions d’entrées.
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