À l’occasion de la sortie de "La vérité si je mens 3", retour sur les franchises et sagas typiques du cinéma français, leurs entrées, leur production parfois chaotique… La vérité, on vous dit tout ! Dossier réalisé par Corentin Palanchini
Les Visiteurs, c’est avant un énorme succès populaire : 13,7 millions d’entrées en salles, un César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Valérie Lemercier, et huit autres nominations aux César. Tout commence lorsqu’en 1990, Jean-Marie Poiré a l’idée de départ du film. Il reforme l’équipe gagnante de son précédent film L' Opération Corned beef : Jean Reno, Christian Clavier et Valérie Lemercier, et part tourner Les Visiteurs (1993), dans lequel le chevalier Godefroy et son écuyer Jacquouille vont se retrouver à notre époque.
© Gaumont
C’est un triomphe, et en 1998, Les Visiteurs 2 est mis en chantier. Problème : Valérie Lemercier ne veut pas le tourner : "pour ne pas refaire la même chose en moins bien". C’est dit ! La production impose alors à Jean-Marie Poiré Muriel Robin, qui qualifiera le tournage de "calvaire". Quoiqu’il en soit, le film finit trouve son public (8 millions de tickets vendus), et se termine même sur un possible troisième épisode… à l’époque de Bonaparte ! Ce dernier n’a pas été tourné, et ne le sera probablement pas.
Plutôt que de filmer le 3e opus, Jean-Marie Poiré à l’idée d’un remake aux États-Unis. Co-scénarisé et joué par Christian Clavier, avec Jean Reno, Christina Applegate et Malcolm McDowell en magicien (!), Les visiteurs en Amérique est un flop là-bas (16 millions de dollars de recettes) comme ici (1,2 millions d’entrées). Le film, dont les héros sont rebaptisés Thibaut de Malfete et André le Pâté, est signé par Poiré sous le pseudonyme de "Jean-Marie Gaubert". Certaines scènes du scénario original sont censurées : adieu "Un Sarrazin !" devant un facteur noir, et bonjour « Un dragon ! » face à un gros utilitaire.
La recette de la franchise : le dur responsable et le crétin irresponsable. Le tout agrémenté de costumes médiévaux, d’anachronismes volontaires et de retour au passé. Dans le premier comme le second film, le placement de produit est érigé en forme d’art : les marques défilent à l’écran de façon ostensible, voire citée (souvenons-nous du "Crunch !" de Jacquouille dans Les couloirs du temps. Cela n’entame évidemment pas le plaisir du spectateur à revoir les aventures des deux compères, qui enchainent les gags cultes à un rythme effréné !
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