A l'occasion de la sortie de "Red", dans lequel des retraités de la CIA reprennent du service, découvrez ces acteurs révélés sur le tard, mais bon pied, bon œil ! Dossier réalisé par Corentin Palanchini
Jean Carmet commence par de la figuration et intègre la troupe des "branquignols" dirigée par Robert Dhéry. Dans les années 50, il participe au feuilleton radiophonique La famille Duraton et sa voix devient célèbre sans que l'on sache bien à quoi il ressemble. Carmet se retrouve à faire des troisièmes rôles au cinéma, puis explose dans un second rôle en 1972 dans Le Grand Blond avec une chaussure noire d'Yves Robert, il a alors 52 ans.
Jean Carmet dans "Dupoint Lajoie", le franchouillard ne fait plus rire...
Son rôle de Maurice (qu'il reprendra en 1974 dans Le Retour du grand blond), lui assure la notoriété et les rôles plus conséquents arrivent avec Dupont Lajoie (1973), dans lequel il se sert de son côté franchouillard pour devenir franchement inquiétant, et atteint même la renommée internationale avec Noirs et Blancs en couleurs (La Victoire en chantant) de Jean-Jacques Annaud, Oscar du meilleur film étranger en 1977.
L’anecdote qui date : Il avait accepté le premier rôle de Le Bonheur est dans le pré d'Etienne Chatiliez, mais la mort l'ayant rattrapé, il fut remplacé par son ami Michel Serrault.
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