A l'occasion de la sortie de "Red", dans lequel des retraités de la CIA reprennent du service, découvrez ces acteurs révélés sur le tard, mais bon pied, bon œil ! Dossier réalisé par Corentin Palanchini
Parce qu'il est un homme de théâtre avant tout (et a été pensionnaire de la Comédie Française), la carrière cinématographique de Michel Galabru ne commence qu’en 1948 avec La bataille du feu. De petits rôles en petits rôles, il apprend un jour que sont recherchés des "ringards" pour jouer dans un film avec Louis De Funès. Quelques jours plus tard son agent lui propose un rôle qui le verrait partenaire du comique montant. Il comprend qu'il sera un des ringards engagé pour Le Gendarme de Saint-Tropez, un raz-de-marée au box office. Les français le découvrent enfin, à 40 ans.
Michel Serrault et Michel Galabru dans "Un linceul n'a pas de poche" de Jean-Pierre Mocky
Avec une filmographie entâchée de navets alimentaires, Michel Galabru tourne énormément, pas toujours pour le bien du cinéma. Il obtient la consécration de la profession avec Le Juge et l'Assassin (1975) qui lui vaut un César, et dans lequel il est surprenant dans la peau d'un tueur en série.
L’anecdote qui date : Michel Galabru a tourné dix fois avec Louis De Funès, dont un film méconnu : Nous irons à Deauville, réalisé en 1962 par Francis Rigaud. Galabru y joue un vacancier, et De Funès lui explique comment bien faire des pâtés de sable.
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