Alors que "Potiche" fait un tabac, retour sur l'univers de François Ozon, un cinéaste potache et fortiche : son amour des acteurs, son goût pour les chansons, son côté provoc'... L'auteur de "8 femmes" résumé en 8 thèmes.
Avec les films d’Ozon, il faut s’attendre… à de l'inattendu. Le réalisateur prolifique (un film par an en moyenne) n’est jamais là où on l'imagine. Voilà pourquoi il occupe une place si particulière dans le paysage cinématographique français –et peut-être aussi pourquoi une institution comme les César l’a toujours snobé. Genres, budget, casting : il a tout essayé ou presque.
Après des premiers films marqués par un certain cynisme (Sitcom, Gouttes d'eau sur pierres brûlantes), il étonne en 2001, en signant un portrait intime, tout en empathie (Sous le sable). Ayant dirigé 8 femmes qu’il ne connaissait pas pour la plupart (Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Fanny Ardant and co), il enchaîne en se concentrant sur deux personnages interprétées par des actrices-amies (Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier dans Swimming Pool, photo ci-dessus). Au milieu des années 2000, alors qu’on salue son talent pour filmer des personnages féminins, il met au coeur du Temps qui reste un héros masculin, incarné par Melvil Poupaud. En 2005, il s’offre de le luxe de réaliser un court métrage, Un lever de rideau, ce que ne s’autorisent que trop rarement ses collègues, une fois passés au long. En 2007, le très français, et très moderne, Ozon se lance dans un film d’époque en anglais. Le résultat, Angel, un mélo comme on n’en fait plus, en désarçonne plus d’un.
Comme si ça ne suffisait pas, le réalisateur mélange les genres au sein d’un même film : Ricky démarre presque comme un film des Dardenne, avec sa description d’une mère en galère, avant de bifurquer vers le fantastique lorsqu’on s’aperçoit que le nouveau-né a le pouvoir de voler… On peut comprendre qu’après plusieurs films hors-normes, qui n’ont pas rencontré le succès, Ozon ait souhaité revenir sur une route plus balisée, avec Potiche. Toutefois, en 2007, il expliquait sa démarche au micro d’AlloCiné : "Pour moi, ce qui est important, ce n'est pas que le film ait du succès, mais qu'il soit remboursé, pour pouvoir faire celui d'après. Certains films ont été des bides énormes à leur sortie et au final sont des chefs-d'oeuvre qui passent le temps. Moi ce qui m'intéresse, c'est plus le passage du temps que le résultat présent."
La bande-annonce de Ricky
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