Il y a 10 ans, "Memento" sortait dans nos salles. L'occasion de se (re)plonger dans le cinéma de Christopher Nolan, un réalisateur qui a aujourd'hui mis une bonne partie d'Hollywood à ses pieds - Dossier réalisé par Maximilien Pierrette
Entre le manque de repères et la manipulation, Christopher Nolan est donc quelqu'un qui aime compliquer les choses. Et, pour accompagner le tout (et ne rien arranger), le cinéaste fait régulièrement en sorte que ses récits ne soient pas organisés de façon linéaire. C'est d'ailleurs en tournant Following (photo ci-dessus) qu'il s'est rendu compte qu'il pouvait distordre le récit à sa guise, et a donc expérimenté ceci sur son premier long métrage alternant flashbacks (l'intrigue principale) et scènes au présent (le suiveur qui raconte son histoire à un policier), avec quelques bref sauts dans le futur (l'image de ce même suiveur au sol, un gant dans la bouche, dont l'explication interviendra beaucoup plus tard par exemple). Il va encore plus loin dans Memento, puisque le récit se déroule à l'envers, chaque séquence étant entrecoupée par un autre, en noir et blanc, qui se révèlera être située au présent. S'il lève un peu le pied par la suite (y compris dans Le Prestige), il remet ça de plus belle dans Inception, où les différents niveaux de réalité possèdent chacun leur propre temporalité, le temps étant plus ou moins ralenti selon "l'étage" de rêve dans lequel se trouvent les personnages : ainsi quelques secondes au premier étage équivalent à des heures (voire des jours) plusieurs étages en-dessous.
Cette situation nous permet de faire le lien avec une autre caractéristique, un peu plus récente ceci dit, de la mise en scène : les histoires parallèles. Si quelques scènes de Following se déroulent sans son héros, la grande majorité de l'intrigue suit un point de vue unique. Même chose pour Memento et Insomnia, avant que les choses ne changent un peu avec Batman Begins. Mais c'est surtout Le Prestige qui marque un tournant radical, puisque le long métrage passe du point de vue d'Angier (Hugh Jackman) à celui de Borden (Christian Bale), avant de faire le chemin inverse, et ainsi de suite, histoire de brouiller un peu plus les pistes. Deux ans plus tard, The Dark Knight alterne les points de vue de Batman et du Joker, en plus d'une séquence passant tour à tour de l'une à l'autre des trois victimes potentielles du méchant. Et en 2010, Nolan va encore plus loin avec Inception (photo ci-dessus), où les différents niveaux de rêve lui permettent de morceler le récit entre les différents personnages (ou groupes), le summum étant atteint dans le passage cité un peu plus haut, lorsque les membres de l'équipe de Cobb se trouvent répartis à différents étages, ou lors du "stage" d'Ellen Page, où Nolan joue même avec les ellipses (extrait ci-dessous).
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