Huit ans après s'être donnés la réplique dans "Vanilla Sky", Tom Cruise et Cameron Diaz se retrouvent aujourd'hui dans la comédie d'espionnage "Night and Day". Mais comment ont-ils géré leurs carrières respectives entre temps ? - Dossier réalisé par Maximilien Pierrette
Dans la série "Gloire et déchéance", l'année 2006 se pose clairement là. Pour Tom Cruise en tout cas, puisque la sortie en grandes pompes de Mission: Impossible 3 devait lui permettre de rester au sommet du box-office, dans la lignée des scores de La Guerre des Mondes. Le film de J.J. Abrams est d'ailleurs très loin d'être assassiné par la critique, mais le public, lui, ne se presse pas dans les salles obscures pour assister aux nouveaux exploits d'Ethan Hunt. Parler d'échec serait quand même exagéré, mais disons que 397 millions de dollars de recettes mondiales (dont 134 sur le sol américain), pour un budget de 150, c'est un peu en-deça des espérances de la Paramount. Le studio se met alors à chercher le coupable, et tombe bien vite sur la star, dont les récents dérapages médiatiques (autour de Katie Holmes ou de la scientologie) n'ont pas été du goût de tout le monde en interne. Le vrai coup de tonnerre intervient donc le 23 août, lorsque la Paramount décide de ne pas renouveler le contrat qui l'unissait à Tom Cruise depuis 14 ans, et envisage même de continuer la saga Mission : Impossible sans lui (on a même parlé de Brad Pitt à l'époque). Heureusement, et comme dans la plupart des blockbusters qui le mettent en scène, l'acteur rebondit assez vite et annonce qu'il rachète United Artists, studio crée par Charles Chaplin, Douglas Fairbanks, Mary Pickford et D.W. Griffith, et dont la vie est un peu chaotique depuis le début des années 80, suite à l'échec de La Porte du paradis.
Si Cameron Diaz était moins au centre de l'attention que son partenaire de Vanilla Sky en 2005, il en va toujours de même en 2006. Mais ce coup-ci, elle n'a vraiment pas du envier son sort, surtout que son seul film de l'année, The Holiday (bande-annonce ci-dessous) s'est révélé être un joli succès : mise en scène par une spécialiste du genre, Nancy Meyers, et forte d'un casting haut de gamme (Cameron Diaz donc, mais aussi Jude Law, Kate Winslet et Jack Black), cette comédie romantique a en effet glané plus de 200 millions de billets verts de par le monde, malgré des critiques mitigées. Mais il n'en faut pas plus pour constater que la révélation de The Mask est en train de s'installer confortablement dans le petit monde de la comédie romantique, un an après In Her Shoes.
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