Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
jeudi 13 mai 2010 - 10h00
Vivez Cannes au jour le jour, minute par minute, grâce à la rédac' !
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9h30 - Devant le palais des Festivals : après avoir laissé place à la pluie au moment de la sortie de salle de Robin des Bois hier soir, le soleil semble être enfin revenu. Il était temps...
9h57 - Palais des Festivals : le dernier numéro cannois de Variety vient de tomber et avec lui la première affiche teaser de "The Big Picture", en français, L' Homme qui voulait vivre sa vie. Une image pour le moins énigmatique censée représenter le tout nouveau thriller d’Eric Lartigau avec un Romain Duris converti au métier de photographe. On vous en reparle très vite…
10h20 - Palais des Festivals, Grand Théâtre Lumière Fin de la projection de presse de Chongqing Blues (Sélection Officielle en Compétition)
La première projection de presse matinale (à Cannes, c’est très matinal : 8h30 pétantes) a un petit peu de mal à passer. Est-ce notre lever aux aurores ? Quoiqu’il en soit, Chongqing Blues, du Chinois Wang Xiaoshuai, classique histoire de deuil, s’étire pour nous un peu laborieusement sur deux heures pour finalement, et proportionnellement, raconter peu de choses. C’est parfaitement maîtrisé, l’ambiance est là, mais rien de bien nouveau sous le soleil. Prix du Jury il y a cinq ans pour Shanghai Dreams et récemment en salles avec Une famille chinoise, Wang Xiaoshuai sera-t-il parvenu à réveiller le jury ?
10h55 – Palais des Festivals : Rachid Bouchareb calme le jeu… Pour faire face à la polémique qui précède la présentation du film Hors-la-loi, le service de presse du Festival de Cannes a envoyé à toutes les rédactions une lettre écrite par le cinéaste : « Il faut qu’il soit possible que le cinéma aborde tous les sujets. Je le fais en cinéaste, avec ma sensibilité, sans obliger quiconque à la partager (...) Attaché comme je le suis à la liberté d’expression, il me paraît normal que certains puissent être en désaccord avec mon film, mais je souhaite que ce désaccord s’exprime dans un cadre pacifique et dans la sérénité du débat d’idées. » La suite le vendredi 21 mai !
11h25 – A notre bureau : décidément, à Cannes, on aime les bad boys ! Après Xavier Beauvois, c’est au tour de Sean Penn, à l’affiche de Fair Game, de défrayer la chronique avec sa condamnation à trois ans de mise à l'épreuve et à 300 heures de travaux d'intérêt général, pour avoir frappé un paparazzi en octobre dernier...
11h30- Théâtre lumière- Showgirls. Les coulisses du spectacle, voilà un sujet vieux comme le cinéma. Mais Tournée de Mathieu Amalric, qui ouvre la compétition aujourd’hui, l’aborde de façon aussi originale qu’émouvante. On y suit, sur les routes de France, une troupe de New Burlesque, autrement dit des stripteaseuses américaines dont le physique est très éloigné des diktats de la mode. Elles sont accompagnées-dirigées-maternées par leur manager, Joachim Zand, un producteur à l’ancienne (moustache comprise), personnage mystérieux et attachant interprété par Amalric lui-même.
Avec générosité, Mathieu Amalric propose un grand mix : son film confronte tous types de corps, tous genres d’acteurs (comédiens de théâtre ou non professionnels), toutes sortes d’imaginaires (fantasmes d’Amérique et no man’s land des stations-services). Et pose, l’air des rien, des questions essentielles –sur le dialogue impossible entre l’art et le commerce, ou les ravages du formatage. De la part d’un garçon qui ne se destinait pas au métier d’acteur, mais qu’on a tout de même vu chez Resnais comme dans Quantum Of Solace, voilà une belle déclaration d’amour au monde du spectacle (JD)
11h40 – Théâtre Croisette du Palais Stéphanie – Présentation de Benda Bilili! ! en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs. Après les stripteaseuses "new burlesque" de Tournée, on filme une nouvelle fois des artistes sur scène. Le Festival de Cannes débute décidément sous le signe du spectacle et c’est temps mieux. Seulement, à l’inverse de Tournée, il s’agit ici d’un véritable documentaire sur un groupe de musique originaire de Kinshasa composé principalement d'handicapés. Un handicap qui n’est que transparent tant leur talent crève l’écran.
Le film suit ainsi le groupe depuis les rues de la capitale congolaise en juillet 2005 où Ricky et son groupe tentent de survivre, jusqu’aux grandes scènes européennes comme celle des Eurockéennes de Belfort où le groupe s’est produit en 2009. Vous en avez d’ailleurs sans doute entendu parler… On est évidemment proche de l’esprit du Buena Vista Social Club. Mais il s’agit ici du Congo-Kinshasa, et d’autres problématiques font immersion. Mais la particularité du film tient au fait que son destin est intimement lié à celui du staff Benda Bilili. Le succès de l'un n’existerait pas sans l’autre. Une symbiose qui illustre d’autant mieux la belle histoire raconte dans le documentaire. (EK)
11h45 – Théâtre Croisette du Palais Stéphanie – Très très fort ! Une partie du Staff Benda Bilili est sur scène pour répondre aux questions des spectateurs emballés ! Le jeune Roger nous gratifie même d’un solo de son instrument fétiche, le Satongé, construit à partir d’une corde de guitare, d’une boîte de conserve et d’un arc en bois. Impressionnant.
12h15 Notre bureau- Nakata pas là. Après Ridley Scottet son problème au genou (ce qui fit dire à certains : Robin déboite), on apprend que Hideo Nakata, réalisateur du très attendu Chatroom, présenté demain à Un Certain Regard, ne fera pas le voyage, car il est retenu au Japon pour des raisons familiales... A qui le tour ?
12h35 - Salle de conférence de presse : Mathieu Amalric et les effeuilleuses de Tournée prennent la pause pour les photographes. Et hop ! Deux clichés !
12h45 – Salle Bunuel : Fin de projection pour Draquila, film-polémique d’avant-Festival, après la décision du ministre italien de la Culture d’annuler sa venue au Festival pour protester contre "un film de propagande qui offense le peuple italien tout entier".
Vivement applaudi par les journalistes, ce Fahrenheit 9/11 italien démont(r)e les rouages du système Berlusconi, à travers le prisme de la gestion de crise du dramatique tremblement de terre survenu à L’Aquila en avril 2009. 308 morts, des millions d’euros de dégâts et surtout une opportunité en or dont le chef du gouvernement italien s’empare pour développer les trafics d’influence et le populisme dont il a le secret, en utilisant notamment la Protection Civile, véritable bras armé de sa politique. Draquila, ou comment une démocratie glisse petit à petit vers une dictature.
Ou autre chose "qui n’a pas encore de nom" comme le suggère plutôt la réalisatrice Sabina Guzzanti, véritable Michael Moore transalpine (même méthode, même raccourcis aussi, parfois) déjà auteur du remarqué Viva Zapatero!. Au final, comme les Busheries dénoncées dans les films de Moore, on rit de toutes ces Berlusconneries… et on a peur, aussi, forcément. Surtout quand certains habitants de L’Aquila voient en Silvio un "faiseur de miracles". C’est pas gagné comme dirait l’autre… En attendant, une question : pourquoi Fahrenheit 9/11 avait eu droit à la compétition quand Draquila doit se "contenter" d'une séance spéciale ?
13h15 - Salle de conférence de presse : fin de l’entretien. Un bon mot de Mathieu Amalric à retenir sur les possibles prix auxquels pourrait prétendre Tournée : « C’est comme mes fils qui me disent : « Papa, si t’as pas la Palme d’or, ça veut dire qu’ils ont cru que ton film était bien alors qu’en fait, il est pas bien. » »
14h40 - Bateau Arte- Le ciel menace, l'attachée de presse de Tournée s'inquiète au téléphone : "Tout va bien, y a le nuage islandais qui se dirige vers nous..." Finalement, aucune intempérie ne viendra perturber notre interview avec Mathieu Amalric.
15h - Cinéma de la plage - Le soleil se couvre, mais pas les zombies du film Zombie Women Of Satan (présenté au marché du film demain). Tout à coup il fait chaud à Cannes...
15h07 - Sur la Croisette - Un garde du corps qui fait deux fois sa taille, une armée de photographes et au milieu... Mais oui, c'est bien Eva Longoria qui se dirige vers le palais, sans doute pour assister à la projection de Chongqing Blues ! Ah non, autant pour nous, elle va faire un tour chez Hermès...
15h10 - Sur la Croisette : le bruit court que Lionel Jospin serait à Cannes demain après-midi pour la présentation du Nom des gens, une comédie politique de Michel Leclerc, en ouverture de la Semaine de la Critique [Edit : il est arrivé aujourd'hui !]. Pas étonnant, puisque l’ancien Premier ministre, grand cinéphile dans l’âme, y joue son propre rôle aux côtés de Sara Forestier et Jacques Gamblin…
16h03 - Sur la Croisette : le point commun entre Mathieu Amalric, Emmanuel Carrère et Oliver Stone ? Eh bien la moustache ! Mathieu Amalric la porte superbement bien dans Tournée, le Juré Emmanuel Carrère a lui-même réalisé un film intitulé La Moustache, et Oliver Stone, qui vient d’arriver à Cannes pour la présentation de Wall Street : l'argent ne dort jamais, a été aperçu en ville, arborant ce fameux attribut…
17h32 - Palais des Festivals : le jeu de mots du jour, il est pour le film Mad Cow et sa tagline "Boy. Meat. Girl" qu'on vous fait découvrir. Pour le plaisir des yeux, on a aussi mis l'héroïne du film sur la photo...
18h45 - Sur la Croisette : Irène Jacob vient à notre rencontre (!) pour nous dire qu'elle aime beaucoup notre émission Merci Qui (!!!). Le monde à l'envers.
19h15 - Sur les marches : Des Furies sur le tapis rouge ! Les showgirls de Tournée mettent le feu accompagnées de Mathieu Amalric. Elles n'ont toutefois pas osé le strip tease devant les médias du monde entier... Peut-être si le film décroche la Palme d'Or qui sait...
19h20 - Palais Stéphanie - Ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs. Malik Chibane, président de la SRF (Société des Réalisateurs de Films, qui est à l'origine de la Quinzaine) fait part de son inquiétude au sujet de la prochaine numérisation des salles de cinéma. "J'imagine que ça ne va pas nuire aux blockbusters, j'espère que ça ne va pas nuire à la diversité." Chaque jour, un spot sera diffusé avant les projections pour alerter les spectateurs. Le voici :
19h25 - Notre bureau- Serait-ce la phrase du jour ? Lionel Jospin déclare à l'AFP : "Ma carrière dans le cinéma sera météorique." Ah ça, il a toujours su faire désirer, le Lionel... Dans le même entretien, il se souvient : Il y a dix ans presque jour pour jour j'avais monté les marches avec ma femme (Sylviane Agacinski-Jospin) qui avait une robe fuschia magnifique". N'oublions pas qu'il est le beau-frère de Jean-Marc Thibault (mari de Sophie Agacinski)...
19h30 - Palais Stéphanie - Biberonné à Renoir... Avant le début du film d'ouverture, Agnès Varda reçoit le Carrosse d'or, distinction décernée chaque année par la SRF à un cinéaste pour saluer son "audace" et son "intransigeance". Deux mots qui comblent Varda de joie. Bavarde impénitente, Varda (qui succède à Jim Jarmusch ou Nanni Moretti) confie que Jacques Demy était fan du Le Carrosse d'or de Jean Renoir : "Il y avait une projection du film un dimanche, peu après la naissance de Mathieu. Nous y sommes allés avec lui et un biberon, au cas où il couinerait. Donc c'est le premier film qu'à vu Mathieu !"
19h57 - A l'entrée du Miramar : On a frôlé la première bâche du Festival ! Heureusement, la carte "Interviews" nous permet de rentrer in extremis à la projection du Nom des gens, à la Semaine de la Critique.
21h20 - Palais Stéphanie - Assis/debout - Fin de la projection officielle de Benda Bilili, le destin et la musique du staff de Kinshasa (dont on vous cause plus bas) soulève l'enthousiasme. Longue et émouvante standing ovation.
21h40 - Salle du Miramar : "Un jospiniste aujourd'hui, c'est aussi rare qu'un canard mandarin sur l'Île de Ré !" La voilà la réplique du jour ! Et elle est signée... Lionel Jospin, qui fait preuve de beaucoup d'auto-dérision dans Le Nom des gens, où il interprète son propre rôle.
22h25 – Le Nom des gens : Si en ce début de Festival, il souffle comme un vent de légèreté sur la Croisette, c’est bien grâce au cinéma français ! Après un début de Compétition marqué par l’exubérance de « Tournée », voici qu’une autre comédie, tout aussi empreinte de folie douce, vient ouvrir la Semaine de la Critique. Le Nom des gens, ou comment un quadragénaire coincé et une jeune fille aux mœurs libérés vont malgré leurs convictions profondes s’éprendre l’un de l’autre… Sous cette histoire d’amour en apparence simpliste se dissimule tout un tas de questionnements relatifs à la quête d’identité, aux origines raciales, à l’appartenance religieuse ou à l’engagement politique. Et c’est bien là le talent du réalisateur Michel Leclerc qui, contrairement à ce que laisserait croire le titre de son premier film – J'invente rien, impose ici un style qui lui est propre, « métissé » de fausse naïveté et d’audace. Car Le Nom des gens est également une comédie qui ose ! Ose les scènes de nu de Sara Forestier, qui trouve là l’un des meilleurs rôles de sa toute jeune carrière, ose les prises de position anti-Sarkozy et, faut-il le rappeler, ose la prestation toute en décontraction d’un acteur débutant : Lionel Jospin. A la fin de la projection, la salle était conquise et nous aussi… (GM)
Yoann Sardet, Vincent Garnier, Clément Cuyer, Eric Kervern, Julien Dokhan, Guillaume Martin, Maximilien Pierrette
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