Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
mercredi 27 janvier 2010 - 00h00
La sortie de "A serious Man" réalisé par Joel et Ethan Coen est l’occasion de revenir sur une de leurs nombreuses qualités : leur capacité à créer des personnages forts. L’univers de leur film s’illustre non seulement grâce aux décors, aux lumières et aux prises de vue mais aussi par les personnages. Des personnages fascinants mais qui n’ont rien de familier...Dossier réalisé par Anne-Catherine de Fombelle
4 / 5
Aigrefin : « Individu rusé et habile à duper autrui pour parvenir à ses fins » (définition du Centre National des Ressources Lexicales et Textuelles, www.cnrlt.fr). L’art de la manipulation et de l’opportunisme est fréquemment présent dans les films des Coen. Cet art est souvent porté par une personne, de premier plan ou non. Versatile ou discoureur, baratineur ou calculateur, la ruse et l’habileté de ces personnages ne sont pas toujours des plus fines mais leur volonté quasi intrinsèque de duper autrui en font certainement des aigrefins :
Bernie Bernbaum (Miller's Crossing, 1990)
Dans Miller's Crossing, aucun personnage n’agit pour autre chose que pour son intérêt personnel. Si le shérif O’doole joue le côté comique de cet opportunisme, Bernie Bernbaum joue son côté pervers. Bernie est tout en haut de l’échelle des manigances et des manipulations alors qu’il est tout en bas de la hiérarchie du monde de gangsters du film. Piètre magouilleur, il achète sa vie au pris de n’importe quelle bassesse et abuse ses "amis" pour renflouer son capital. Lâche et médiocre, sa petite tête de malfrat prend des airs de maestro du brigandage alors que ni sa situation ni sa vie ne dépendent vraiment de lui.
Le choix de casting : John Turturro, ici pour la première fois avec les frères Coen, est des plus convaincant dans ce personnage. C’est le début pour lui de la perversion qu’il tournera à un inimaginable extrême dans son interprétation du jésus dans The Big Lebowski.
Ulysse Everett McGill (O'Brother, 2000)
Plus proche du personnage de bande dessinée que du mythe antique, Ulysse Everett McGill est un détenu surgominé, verbeux, arnaqueur et… chanteur. Une question reste en suspend tout le long de cette comédie : est-ce le plus idiot ou le plus futé de la bande ? Cet entourloupeur du fin fond du Mississipi des années vingt est un mélange de ridicule, de culot et d’astuces médiocres ; le tout habilement mixé derrière un uniforme de bagnard, une moustache à la Clark Gable et de la gomina. Si persuadé de son intelligence qu’il finit par nous y faire croire, Ulysse McGill n’a de traits communs avec l’Ulysse d’Homère que les multiples péripéties qu’il devra affronter pour rentrer chez lui. Crédule, maniaque et incapable de se battre (physiquement du moins), sa maladresse émeut et sa dérision fait rire. C’est un clown assez finement joué pour qu’on ne se retrouve pas au cirque.
Le choix de casting : C’est la première collaboration de George Clooney avec Joel et Ethan Coen, et pas la moindre. L’acteur incarne le rôle du héros de pacotille avec justesse et légèreté. La farce sied bien à la star hollywoodienne que l’on retrouvera chez les frères Coen dans Intolérable cruauté (Intolerable Cruelty) et Burn After Reading. Plusieurs fois nominés pour ce rôle, George Clooney remporte, pour son interprétation d’Ulysse McGill, le Golden Globe de la meilleur performance d’acteur dans une comédie musicale. Rappelons que toutes les chansons du film sont réellement interprétées par l’acteur.
Creighton Tolliver (The Barber : l'homme qui n'était pas là, 2001)
La "tantouze" comme ils le nomment dans le film ; Creighton Tolliver est un magouilleur à moumoute, homosexuel de surcroît. L’honnêteté du personnage est si peu convaincante qu’on a du mal a penser que le "barber" lui fasse confiance à moins que ce dernier ne soit bête, ce qu’il affirme lui même. Un escroc sans scrupules abreuvant de belles promesses le premier venu pour lui extorquer un maximum d’argent. Conscient de l’importance de l’apparence et de la personnalité dans le commerce, il en joue à outrance pour verser dans la vaste tromperie. A la fois burlesque et loufoque, Creighton Tolliver correspond aux traits comiques les plus récurrents des frères Coen.
Le choix de casting : Jon Polito incarne sans lourdeur et avec juste assez d’emphase le rôle que lui ont confié les deux réalisateurs. On retrouvera l’acteur dans quatre autres films des Coen (The Big Lebowski, Le Grand saut (The Hudsucker Proxy), Miller's Crossing et Barton Fink)
Bernie Bernbaum (Miller's Crossing, 1990)
Dans Miller's Crossing, aucun personnage n’agit pour autre chose que pour son intérêt personnel. Si le shérif O’doole joue le côté comique de cet opportunisme, Bernie Bernbaum joue son côté pervers. Bernie est tout en haut de l’échelle des manigances et des manipulations alors qu’il est tout en bas de la hiérarchie du monde de gangsters du film. Piètre magouilleur, il achète sa vie au pris de n’importe quelle bassesse et abuse ses "amis" pour renflouer son capital. Lâche et médiocre, sa petite tête de malfrat prend des airs de maestro du brigandage alors que ni sa situation ni sa vie ne dépendent vraiment de lui.
Le choix de casting : John Turturro, ici pour la première fois avec les frères Coen, est des plus convaincant dans ce personnage. C’est le début pour lui de la perversion qu’il tournera à un inimaginable extrême dans son interprétation du jésus dans The Big Lebowski.
Ulysse Everett McGill (O'Brother, 2000)
Plus proche du personnage de bande dessinée que du mythe antique, Ulysse Everett McGill est un détenu surgominé, verbeux, arnaqueur et… chanteur. Une question reste en suspend tout le long de cette comédie : est-ce le plus idiot ou le plus futé de la bande ? Cet entourloupeur du fin fond du Mississipi des années vingt est un mélange de ridicule, de culot et d’astuces médiocres ; le tout habilement mixé derrière un uniforme de bagnard, une moustache à la Clark Gable et de la gomina. Si persuadé de son intelligence qu’il finit par nous y faire croire, Ulysse McGill n’a de traits communs avec l’Ulysse d’Homère que les multiples péripéties qu’il devra affronter pour rentrer chez lui. Crédule, maniaque et incapable de se battre (physiquement du moins), sa maladresse émeut et sa dérision fait rire. C’est un clown assez finement joué pour qu’on ne se retrouve pas au cirque.
Le choix de casting : C’est la première collaboration de George Clooney avec Joel et Ethan Coen, et pas la moindre. L’acteur incarne le rôle du héros de pacotille avec justesse et légèreté. La farce sied bien à la star hollywoodienne que l’on retrouvera chez les frères Coen dans Intolérable cruauté (Intolerable Cruelty) et Burn After Reading. Plusieurs fois nominés pour ce rôle, George Clooney remporte, pour son interprétation d’Ulysse McGill, le Golden Globe de la meilleur performance d’acteur dans une comédie musicale. Rappelons que toutes les chansons du film sont réellement interprétées par l’acteur.
Creighton Tolliver (The Barber : l'homme qui n'était pas là, 2001)
La "tantouze" comme ils le nomment dans le film ; Creighton Tolliver est un magouilleur à moumoute, homosexuel de surcroît. L’honnêteté du personnage est si peu convaincante qu’on a du mal a penser que le "barber" lui fasse confiance à moins que ce dernier ne soit bête, ce qu’il affirme lui même. Un escroc sans scrupules abreuvant de belles promesses le premier venu pour lui extorquer un maximum d’argent. Conscient de l’importance de l’apparence et de la personnalité dans le commerce, il en joue à outrance pour verser dans la vaste tromperie. A la fois burlesque et loufoque, Creighton Tolliver correspond aux traits comiques les plus récurrents des frères Coen.
Le choix de casting : Jon Polito incarne sans lourdeur et avec juste assez d’emphase le rôle que lui ont confié les deux réalisateurs. On retrouvera l’acteur dans quatre autres films des Coen (The Big Lebowski, Le Grand saut (The Hudsucker Proxy), Miller's Crossing et Barton Fink)
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Vous devez vous connecter pour écrire un commentaire
-
Pulpski
-
fr_et
-
aviron74
-
aviron74
-
moadib6
-
seb662
-
the_littlele_bowsky
-
Jeanlouislebowski
-
Jeanlouislebowski
-
alex de large
-
Jackstoof
-
papy83
-
HarryLockhart
-
chips493
-
lemnius
-
lemnius
-
Lypril
-
aragarna
-
Matamatt
-
maxi40h95
-
nickwillis
Tweet
Les Gardiens de la galaxie : 24 détails cachés dans le film Marvel
Tweet
-
- Terrifier 3 J-28
- Gladiator 2 J-7
- Sur un fil J-21
- Louise Violet J-21
- Vaiana 2 J-0
- Jamais sans mon psy J-21
- Wicked Part 1 J-0
- Mufasa: le roi lion J-21
- The Lord Of The Rings: The War Of Rohirrim J-14