Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
mercredi 27 janvier 2010 - 00h00
La sortie de "A serious Man" réalisé par Joel et Ethan Coen est l’occasion de revenir sur une de leurs nombreuses qualités : leur capacité à créer des personnages forts. L’univers de leur film s’illustre non seulement grâce aux décors, aux lumières et aux prises de vue mais aussi par les personnages. Des personnages fascinants mais qui n’ont rien de familier...Dossier réalisé par Anne-Catherine de Fombelle
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Passages obligés hors catégorie, cette dernière page (ce n’est pas que tout soit dit mais il faut bien trouver une fin) rassemble quelques spécimens de la filmographie des frères Coen.
La famille Gopnik (A Serious Man, 2010)
Du frère encombrant au fils adepte des Jefferson Airplane, la petite famille de la communauté juive du Minnesota n’est pas épargnée par la touche coennienne. « Well, Danny goes to Hebrew school, Sarah doesn't have time, she mostly...washes her hair. » : Juste un petit avant goût de ce que peut-être cette famille que Larry, le père, tente de maintenir a flot. Dans ce dernier opus des frères Coen, on retrouve avec Grand plaisir leur manière de pousser des réalités familières, voire populaires, si loin qu’elles en deviennent insensées. A découvrir dans les salles.
Le choix de casting : Contrairement à leur précédent film, Burn After Reading, Le casting s’est fait dans la communauté juive plutôt que dans la fourmilière des stars hollywoodiennes. Ainsi, 23 des rôles ont été distribués à des habitants du Minnesota. Ce choix fonctionne très bien et rend la famille plus réelle qu’on ne pouvait l’espérer.
A voir : l'interview canal+ des frères Coen sur le film
Steve Buscemi
Cet acteur est un personnage des frères Coen en lui-même. Il est présent dans cinq de leurs films et dans leur séquence de Paris, je t'aime. Du tueur farouche et épileptique (Fargo) au groom d’hotel glauque (Barton Fink), il endosse n’importe quel personnage que les Coen lui confient.
Le « bureau » (Le Grand saut, 1994)
Même s’il s’agit en fait une dizaine de personnes, Le "desk" est, dans Le Grand saut (The Hudsucker Proxy), un personnage en lui même. Sorte de Vox populi des hautes sphères, le bureau contribue à créer un univers particulier proche du cauchemar. Chaque membre du bureau ne prend vie qu’en tant que membre du bureau et c’est en cela que l’on peut considérer le bureau comme une personne en tant que telle.
Les narrateurs
Que ce soit cet étrange cowboy dans The Big Lebowski ou le balayeur dans Le Grand saut (The Hudsucker Proxy), les narrateurs sont des personnages intrigants dans les films d’Ethan et Joel Coen. Ils racontent l’histoire mais n’en sont eux-mêmes pas maîtres, ils sont intégrés au film alors qu’ils ont le recul propre aux narrateurs. Ils ont, à chaque fois, quelque chose d’immatériel.
Les enfants
Du gosse manifestement heureux de nous faire sa représentation de hulla hop (Le Grand saut (The Hudsucker Proxy)) à l’adolescent fumeur de joins et fan des Jefferson Airplane (A Serious Man) sans parler du bébé d'Arizona Junior (Raising Arizona), les enfants des frères Coen ont toujours quelque chose de plus vrai que nature. La spontanéité prend souvent un coup quand elle est devant une caméra, en particulier quand elle doit être incarnée par des enfants. Hors, par un moyen mystérieux, Joel et Ethan Coen parviennent à rendre typique tant les mimiques que le jeu de ces acteurs miniatures.
En image : Jesus Quintana (The Big Lebowski, 1997)
On ne pouvait que conclure par lui. Les images parlent d’elles-mêmes….
Le choix de casting :
La famille Gopnik (A Serious Man, 2010)
Du frère encombrant au fils adepte des Jefferson Airplane, la petite famille de la communauté juive du Minnesota n’est pas épargnée par la touche coennienne. « Well, Danny goes to Hebrew school, Sarah doesn't have time, she mostly...washes her hair. » : Juste un petit avant goût de ce que peut-être cette famille que Larry, le père, tente de maintenir a flot. Dans ce dernier opus des frères Coen, on retrouve avec Grand plaisir leur manière de pousser des réalités familières, voire populaires, si loin qu’elles en deviennent insensées. A découvrir dans les salles.
Le choix de casting : Contrairement à leur précédent film, Burn After Reading, Le casting s’est fait dans la communauté juive plutôt que dans la fourmilière des stars hollywoodiennes. Ainsi, 23 des rôles ont été distribués à des habitants du Minnesota. Ce choix fonctionne très bien et rend la famille plus réelle qu’on ne pouvait l’espérer.
A voir : l'interview canal+ des frères Coen sur le film
Steve Buscemi
Cet acteur est un personnage des frères Coen en lui-même. Il est présent dans cinq de leurs films et dans leur séquence de Paris, je t'aime. Du tueur farouche et épileptique (Fargo) au groom d’hotel glauque (Barton Fink), il endosse n’importe quel personnage que les Coen lui confient.
Le « bureau » (Le Grand saut, 1994)
Même s’il s’agit en fait une dizaine de personnes, Le "desk" est, dans Le Grand saut (The Hudsucker Proxy), un personnage en lui même. Sorte de Vox populi des hautes sphères, le bureau contribue à créer un univers particulier proche du cauchemar. Chaque membre du bureau ne prend vie qu’en tant que membre du bureau et c’est en cela que l’on peut considérer le bureau comme une personne en tant que telle.
Les narrateurs
Que ce soit cet étrange cowboy dans The Big Lebowski ou le balayeur dans Le Grand saut (The Hudsucker Proxy), les narrateurs sont des personnages intrigants dans les films d’Ethan et Joel Coen. Ils racontent l’histoire mais n’en sont eux-mêmes pas maîtres, ils sont intégrés au film alors qu’ils ont le recul propre aux narrateurs. Ils ont, à chaque fois, quelque chose d’immatériel.
Les enfants
Du gosse manifestement heureux de nous faire sa représentation de hulla hop (Le Grand saut (The Hudsucker Proxy)) à l’adolescent fumeur de joins et fan des Jefferson Airplane (A Serious Man) sans parler du bébé d'Arizona Junior (Raising Arizona), les enfants des frères Coen ont toujours quelque chose de plus vrai que nature. La spontanéité prend souvent un coup quand elle est devant une caméra, en particulier quand elle doit être incarnée par des enfants. Hors, par un moyen mystérieux, Joel et Ethan Coen parviennent à rendre typique tant les mimiques que le jeu de ces acteurs miniatures.
En image : Jesus Quintana (The Big Lebowski, 1997)
On ne pouvait que conclure par lui. Les images parlent d’elles-mêmes….
The Big Lebowski - That Creep Can Roll | Movies & TV | SPIKE.com
Le choix de casting :
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