Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
mardi 21 juillet 2009 - 05h00
Une bonne scène de combat au cinéma, ça laisse des traces, et pas qu'aux acteurs. A l'occasion de la sortie de "Ong-Bak 2", la rédac' témoigne - Dossier coordonné par Maximilien Pierrette
6 / 11
Le film
Eastern Promises de David Cronenberg (2007), devenu Les Promesses de l'ombre en VF (no comment...)
La scène en question
Pas de spoiler, donc on va rester schématique... Nikolai (Viggo Mortensen), homme de main d'un mafieux russe basé à Londres, est attaqué par les membres d'un gang rival (du genre Caucasien robuste) dans un hammam. Il porte seulement ses tatouages, forcément, et les deux surineurs salement énervés et habillés, eux, ne lui laissent pas le temps de nouer sa serviette. S'ensuit un affrontement pieds/poings/serpette, sans raffinement, à poil. Il faut survivre, point.
Pourquoi ça fait mal ?
Même quand on adore (et on adore) les chorégraphies sophistiquées que proposent les virtuoses hong-kongais ou sud-coréens et les close-combats saccadés de Jason Bourne, le retour à une certaine " sobriété " a du bon, parfois (cela dit, il faudrait être naïf pour croire que tout ceci n'est pas minutieusement élaboré et orchestré...). Le côté brut, âpre de cette lutte à mort dans le plus simple appareil, son extrême brutalité, le malaise que cette dernière instille et que recherche toujours David Cronenberg dans ses scènes de violence, tout cela confère à ce combat une intensité rarement égalée. L'air de rien, les fringues, ça protège (des coups de couteau, mais surtout de la crudité de la violence).
Attention les yeux !
La scène, servie bien saignante, c'est ici !
Eastern Promises de David Cronenberg (2007), devenu Les Promesses de l'ombre en VF (no comment...)
La scène en question
Pas de spoiler, donc on va rester schématique... Nikolai (Viggo Mortensen), homme de main d'un mafieux russe basé à Londres, est attaqué par les membres d'un gang rival (du genre Caucasien robuste) dans un hammam. Il porte seulement ses tatouages, forcément, et les deux surineurs salement énervés et habillés, eux, ne lui laissent pas le temps de nouer sa serviette. S'ensuit un affrontement pieds/poings/serpette, sans raffinement, à poil. Il faut survivre, point.
Pourquoi ça fait mal ?
Même quand on adore (et on adore) les chorégraphies sophistiquées que proposent les virtuoses hong-kongais ou sud-coréens et les close-combats saccadés de Jason Bourne, le retour à une certaine " sobriété " a du bon, parfois (cela dit, il faudrait être naïf pour croire que tout ceci n'est pas minutieusement élaboré et orchestré...). Le côté brut, âpre de cette lutte à mort dans le plus simple appareil, son extrême brutalité, le malaise que cette dernière instille et que recherche toujours David Cronenberg dans ses scènes de violence, tout cela confère à ce combat une intensité rarement égalée. L'air de rien, les fringues, ça protège (des coups de couteau, mais surtout de la crudité de la violence).
Attention les yeux !
La scène, servie bien saignante, c'est ici !
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