Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
samedi 13 juin 2009 - 05h00
Le cinéma n'a pas attendu les années 1990-2000 pour planter ses caméras au sein des banlieues. Et s'il met souvent en lumière un univers et des personnages en détresse, ça n'a pas toujours été le cas. Focus sur le thème de la banlieue au cinéma à travers dix films.
8 / 10
Lieu
Une Cité HLM de la banlieue parisienne.
Wesh, wesh, qu'est-ce qui s'y passe ?
La vie n'est pas rose pour Pat, fils de français (Rémi Martin) et son pote Majid, issu d'une famille maghrébine (Kader Boukhanef). Le père est défaillant, ou absent. L'horizon professionnel semble bouché. Alors pour survivre, dans un monde où on ne peut compter que sur la solidarité entre voisins et amis, ils s'adonnent à la petite délinquance...
Autour du film
1984, c'est l'année de la création de SOS racisme, suite à la Marche des beurs. C'est aussi cette année-là que Mehdi Charef tourne son premier long-métrage. Un sujet encore jamais abordé dans le cinéma français, mais le jeune réalisateur sait de quoi il parle, comme il le déclare au Monde lors de la sortie du film : J'ai vécu cela intensément, je connaissais la cité de banlieue, j'y avais habité longtemps. II ne fallait pas montrer du reportage. Quand on regarde la vie de ces HLM de l'extérieur, on a l'impression d'être dans une voiture, et que des images défilent à la portieèe. Moi, je m'intéressais aux personnages, Je voulais qu'on soit à l'intérieur des gens, dans leur coeur." Pari réussi, l'humanité qui se dégage de ce film réaliste mais pas glauque vaudra à son réalisateur le César de la Meilleure première oeuvre et le Prix Jean-Vigo. Près de dix ans plus tard (mais avant La Haine...), Malik Chibane signe, dans un registre plus léger, mais avec la même authenticité, Hexagone, portrait d'une bande de copains d'une cité de Goussainville.
Une Cité HLM de la banlieue parisienne.
Wesh, wesh, qu'est-ce qui s'y passe ?
La vie n'est pas rose pour Pat, fils de français (Rémi Martin) et son pote Majid, issu d'une famille maghrébine (Kader Boukhanef). Le père est défaillant, ou absent. L'horizon professionnel semble bouché. Alors pour survivre, dans un monde où on ne peut compter que sur la solidarité entre voisins et amis, ils s'adonnent à la petite délinquance...
Autour du film
1984, c'est l'année de la création de SOS racisme, suite à la Marche des beurs. C'est aussi cette année-là que Mehdi Charef tourne son premier long-métrage. Un sujet encore jamais abordé dans le cinéma français, mais le jeune réalisateur sait de quoi il parle, comme il le déclare au Monde lors de la sortie du film : J'ai vécu cela intensément, je connaissais la cité de banlieue, j'y avais habité longtemps. II ne fallait pas montrer du reportage. Quand on regarde la vie de ces HLM de l'extérieur, on a l'impression d'être dans une voiture, et que des images défilent à la portieèe. Moi, je m'intéressais aux personnages, Je voulais qu'on soit à l'intérieur des gens, dans leur coeur." Pari réussi, l'humanité qui se dégage de ce film réaliste mais pas glauque vaudra à son réalisateur le César de la Meilleure première oeuvre et le Prix Jean-Vigo. Près de dix ans plus tard (mais avant La Haine...), Malik Chibane signe, dans un registre plus léger, mais avec la même authenticité, Hexagone, portrait d'une bande de copains d'une cité de Goussainville.
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Kevin G.
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waargh
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Elessar22
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SaraZ1
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