Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
samedi 26 avril 2008 - 05h00
[REC] et Funny Games U.S : deux films, deux genres totalement différents. A l'arrivée : deux éléctrochocs monstrueux. L'occasion pour la Rédac' de sonder chacun de ses membres sur sa plus grosse flippe et son plus gros choc ciné. N'hésitez pas à évoquer les vôtres sur le forum !
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Un choc sur le tard, en fait, avec Massacre à la tronçonneuse. Découvert petit à un âge où on veut voir du sang, de la tripaille et des "trucs de grands", le film de Tobe Hooper m'avait plutôt déçu.... et intrigué : comment cette bande avait-elle pu faire scandale alors qu'on n'y voyait pas une goutte d'hémoglobine ? Et puis, je l'ai revu au début des années 2000, et là j'ai compris. A ce jour, je crois n'avoir pas vu de film aussi malsain, aussi poisseux, aussi dérangeant. Avec une pensée "affectueuse" pour la scène du dîner, véritable monument de glauquerie quand le grand-père essaye, encouragé par sa famille dégénérée, de fracasser le crâne de l'héroïne à coups de marteau avant de se mettre à suçoter son doigt pour se goinfrer de sang. Mon dieu...
Quelle est votre plus grosse flippe au cinéma ?
Oui, je l'avoue, j'ai prié durant quatre nuits consécutives après avoir vu L'Exorciste, j'ai toujours peur de croiser deux jumelles flippantes au détour d'un couloir quand je suis à l'hôtel (merci Stanley Kubrick), j'ai du mal à dormir dans une pièce avec la télé (merci Poltergeist) et la musique de John Williams me poursuit inlassablement chaque fois que je me baigne... Même dans une piscine ! Malgré ça, deux films détiennent à ce jour ma palme de la terreur. Le premier, c'est le Ring de Hideo Nakata, que j'ai eu la bonne idée de regarder seul, un soir chez moi dans le noir. Quand Sadako est sortie de l'écran, avec sa terrifiante démarche désarticulée et cet oeil terrible, c'en était presque insupportable : c'était la première fois qu'un film me donnait littéralement la chair de poule. Mon autre grande peur de cinéma reste Les Dents de la mer. Pas à cause du squale ou des plans sous-marins de Steven Spielberg, non. A cause de Robert Shaw, qui nous conte d'une voix calme, alors que la nuit tombe sur l'océan, l'histoire tragique des marins de l'USS Indianapolis, dévorés par les requins lors du naufrage de leur navire. Un film sur cette tragédie est en cours de développement à Hollywood : mais malgré tous les millions de dollars du monde, je crois qu'ils ne parviendront jamais à saisir l'horreur de cette histoire, comme Steven Spielberg a su pourtant le faire en cinq petites minutes sans rien montrer d'autre qu'un vieux loup de mer ressassant ses souvenirs. L'imagination du spectateur, il n'y a rien de pire finalement...
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