Avis sur Le Dernier pub avant la fin du monde

Attendu depuis six ans, ce dernier volet de la trilogie "Cornetto" commencée avec "Shaun of the dead" se démarque des précédents opus sans pour autant perdre l'esprit réjouissant qui a fait le succès d'Edgar Wright. Celui-ci s'inspire de son adolescence en y ajoutant un zeste de science-fiction afin de nous offrir un cocktail comme seul lui sait les faire : serti de références (mais moins fortes que les précédentes), d'acteurs en grande forme (Simon Pegg en homme qui veut revivre le meilleur moment de sa vie en faisant la tournée de 12 pubs différents en une nuit, Nick Frost qui se retrouve avec un rôle sérieux pour une fois ou encore Paddy Considine, acteur excellent bien trop rare) et de répliques acérées qui font mouche à chaque fois. En effet, le débit des dialogues est implacable et quand ça ne fuse pas, Wright nous livre d'impressionnantes et saisissantes scènes d'action souvent filmées en longs plans qui nous permettent de voir combien l'action est bien chorégraphiée. Et si sa réalisation est plus sèche, elle s'adapte à son histoire qui prend parfois des tournures sérieuses en nous délivrant une morale sympathique loin de nous prendre la tête. De plus en plus frénétique au fil de son déroulement, "Le dernier pub avant la fin du monde" est pur plaisir de cinéma souvent drôle et très rythmé, mené de bout en bout par une mise en scène parfaitement maîtrisée et par un casting qui nous réserve de belles surprises (Pierce Brosnan, David Bradley, Rosamund Pike). Un final à la hauteur de la trilogie.

Un film britannique qui constitue l'ultime volet de la trilogie Cornetto, après la comédie horrifique "Shaun of the Dead" et la parodie policière "Hot Fuzz", et dans lequel on prend plaisir à retrouver Simon Pegg et son acolyte Nick Frost. Cependant, malgré des rôles principaux occupés par une fine équipe d'acteurs, les faiblesses du scénario lassent assez rapidement et, au final, les private jokes ennuient plus qu'elles n'amusent. Décevant !

J'attendais beaucoup de ce dernier, les précédents films étaient vraiment excellents celui là est pour moi un ton en dessous, j'ai quand même été (un peu) déçu par ce dernier "volet"
La réalisation de Edgar Wright est toujours incroyablement bien, les dialogues font mouches, mais pas autant que ces prédécesseurs, et le scénario est quelques peux décevant..
Nous avons de très bonnes scènes d'actions et comique, on sourit mais on ne rigole pas.. La fin nous laisse sur notre faim..
Sinon dans sa globalité le film clôture plutot bien cette excellente trilogie délirante qui sera surtout marqué par shaun of the dead et Hot fuzz!

Déçu, c'est le mot qui qualifie le plus ce film ! Il est en effet rempli de jeux de mots intraduisibles. J'ai fait de mon mieux pour écouter les dialogues. Je trouve le film mal rythmé. La première partie du film est longue, voir limite chiante. Il ne se passe pas grand-chose, et je n’arrive pas à m’attacher au personnage de Simon Pegg, dont les facéties me laissent globalement de marbre. La seconde partie du film gagne en rythme et en action, ce qui est plutôt bon signe car je commençais franchement à m’endormir. Toutefois, le problème persiste toujours sur les personnages ... Bien que le film gagne en fun dans cette seconde partie, très vite, le rythme retombe et les situations se répètent, sans trop de variations, jusqu’à la fin. Je n'ai pas tellement rit, les situations sont téléphonées et prévisibles. Alors oui, j'en ressors déçu après la projection de " The World's End ".

Pour clore sa fameuse trilogie du cornetto (qui comprend la comédie fantastique Shaun of the dead et la comédie policière Hot Fuzz), Edgar Wright réunit ses deux amis Simon Pegg et Nick Frost ainsi que d’autres acteurs apparus dans les deux précédents films (dont Martin Freeman ou bien encore Bill NigtySpoiler :), pour mettre au point une comédie cette fois de science-fiction. Le point de départ de son intrigue à laquelle ont été ajoutés les éléments de SF se base sur une anecdote réellement parvenu au réalisateur, l’histoire de menace technologique se pose donc sur un fond plein de références autobiographiques teinté de nostalgie. La mentalité du personnage de Garry campé par Simon Pegg représente d’ailleurs une autre menace, celle du comportement rétrograde lié au fait de vouloir revivre le passé plutôt que d’aller de l’avant. La partie science-fictionnelle est tout ce qu’il y a de plus convenue dans ses enjeux et sa structure, mais permet de justifier des scènes d’action assez rocambolesque et d’amener finement sa morale –toute aussi banale- sur le danger que peut représenter l’uniformisation (le "starbucking" comme ils disent) sur les traditions locales et le libre arbitre. Hormis quelques combats assez mirobolants et le gag de la palissade devenue récurrente, l’humour passe essentiellement par les dialogues qui sont écrits avec un peps so british particulièrement réjouissant.

6 ans après Hot Fuzz le trio Wright-Pegg-Frost se reforme pour clôturé leur trilogie Cornetto. Après l'excellentissime Shaun of the dead et le très bon Hot Fuzz voilà The World's End qui est tout simplement la conclusion parfaite à cette trilogie culte. Le scénario toujours signé par Wright et Pegg conserve les bases de la trilogie soit les mésaventures d'un groupe d'adulescent qui refusent de grandir sauf que ici le sujet est traité avec plus de maturité ce qui rend l'ensemble plus sombre et plus dramatique tout en gardant un humour absurde so british. Tous le sel des précédents opus est donc conservé avec un scénario à double lecture qui rend l'ensemble très intelligent avec notamment un sens de la réplique qui force le respect et certaines tirades sont voué à devenir culte. Mais ce film à quelque chose en plus qui fait qu'il est plus abouti et brillant que ces prédécesseurs. C'est Gary King, le personnage le mieux écrit dans une comédie depuis bien longtemps. Il est absolument culte et il capte quelque chose dans l'air du temps qui le rend authentique notamment par sa nostalgie d'une époque révolue qui montre à quel point le monde ce détraque et que c'était mieux avant, en ce sens le fin ambitieuse du film est brillante et on serait presque enclin à rêvé d'une suite. De plus le personnage est à la fois irritant, drôle, attachant et touchant car il y a quelque chose de tragique chez Gary King, il est clairement le bijou du film. D'ailleurs Simon Pegg interprète le personnage avec virtuosité, il n'a jamais été aussi bon entre humour immature et fulgurance dramatique il s'impose comme un grand acteur. Le reste du casting est très bon même si ils font un peu pale figure face à Pegg mais il faut noter la prouesse physique de Nick Frost qui se montre incroyablement agile lors des scènes d'actions et aussi la présence savoureuse de Pierce Brosnan. A la réalisation Edgar Wright s'est surpasser avec une mise en scène ingénieuses aux idées foisonnantes, des scènes d'actions brillantes et certains plans d'une virtuosité rare pour le genre, il s'améliore de film en film et il profite ici de l'expérience accumulé par Scott Pilgrim sa précédente réalisation. C'est un grand metteur en scène et j'attend avec impatience sont Ant Man. Le trio clôture donc leur trilogie en apothéose et il signe incontestablement leurs chef d'oeuvre, un bijou d'humour britannique qui est à la fois hilarant et poignant et qui surtout est voué à devenir culte ne serais ce que pour son personnage principal le génialissime Gary King.

Je le dis une fois toutes les trois critiques mais je le répète encore car, ici, cela à son importance : je vais souvent voir les films sans en savoir grand-chose. Or, c’est bien là ce que je vous conseille de faire si vous allez voir ce "dernier pub" même si c’est un peu peine perdue puisque vous êtes en train de lire des critiques sur le film. Pourquoi je dis ça ? Parce que je trouve qu’une grande partie de mon plaisir est venu de ma découverte progressive du trip dans lequel Edgar Wright s’est lancé. C’est qu’il y a dans ce film une réelle progression dans l’esprit de dérision qui se montre à la fois originale (je trouve) et toujours garante d’une bonne surprise. Malgré tout, ceux qui connaissent "Shaun of the dead" et "Hot Fuzz" devraient être en terrain connu puisque l’humour, l’état d’esprit et l’atmosphère ambiante du film présentent beaucoup de similitudes avec ses aînés (bon après, pour ma part, ce n’est pas pour me déplaire). En plus, l’air de rien, je trouve que Wright commence à maîtriser de mieux en mieux ses effets et le spectacle n’en est que plus efficace et séduisant. Personnellement, j’ai même trouvé certains moments visuellement très bien foutus, garantissant une patte graphique assez originale et travaillée pour un spectacle qui, comme celui-ci, ne se prend définitivement pas au sérieux. C’est peut-être d’ailleurs sa seule limite. Alors que le film développe de plus en plus son univers propre (même s’il se plait à se poser régulièrement en parodie de "l’invasion des profanateurs"), il manque peut-être de rigueur et d’originalité sur son final. Au lieu de véritablement questionner le rapport à la norme et notre servitude au confort moderne comme il le faisait si bien durant les trois premiers quarts du film, il se dégonfle un peu pour finir sur une fin loufoque et un peu trop premier degré. Mais bon, je ne boude pas mon plaisir. Au final j’ai eu un spectacle drôle, plaisant, original et rafraîchissant. Que demande le peuple ?

J'adore Ed Wright. Pas Ed Wood, non, Ed Wright, un sacré bon réalisateur, celui que tu peux pas comprendre, qui te surprend autant qu'il te fait rire, et surtout, qui ne fait rien comme personne. Parce que lui, dans sa tête, c'est un original, et original, il faut l'être pour faire ce qu'il fait, pour être novateur autant que lui, et pour nous proposer des films toujours plus différents que drôles. Parce que ce réalisateur, il ne se contente pas de nous pondre quelque chose de moisi tous les ans, non, lui, il s'amuse, ça se voit, et surtout, il nous amuse. Oui, bon, d'accord, ce que je viens de dire, c'était complètement téléphoné, mais tu m'as compris! Et donc, Ed Wright, il nous a sortis, il n'y a pas si longtemps, trois films d'anthologie : "Shaun Of The Dead", la première comédie sur les zombies, si je ne me trompe pas, "Hot Fuzz", tout simplement génial ( je l'avais suffisamment dit dans ma critique pour le répéter encore une fois, je crois ) et "Scott Pilgrim Vs the World", dont la critique ne devrait pas tarder à venir. Trois films d'anthologie, y'a pas d'autres mots. Et donc, pour clore cette trilogie ( dont Pilgrim ne fait pas partie, le pauvre ), quoi de mieux que nous sortir pareil film? Parce que oui, "Le Dernier pub avant la fin du monde" n'a rien à envier à ses prédécesseurs, et honnêtement, comparé aux autres, je dois bien avouer que celui ci se trouve en seconde place. Je n'ai rien de personnel contre "Shaun of the Dead", mais franchement, je préfère largement tout ce qui est dans ce "World's end" et dans "Hot Fuzz", qui sont, et encore, ce n'est que mon avis, beaucoup plus aboutis. C'est simple, tous deux sont le sommet de la comédie britannique, et m'ont vraiment fait aimer ce genre en émergence. Et donc "Le Dernier pub avant la fin du monde", c'est la nouvelle comédie de Wright et, malheureusement, également la fin d'une trilogie dantesque. J'espère que le duo Pegg-Frost ne s'arrêtera pas là... Ils sont réellement excellents ensemble, j'irai même jusqu'à dire qu'il y carrément une alchimie qui règne. Rarement j'ai vu, au cinéma, de duo comique si prolifique et attachant. Les mecs ont tourné quatre films ensemble ( je n'ai pas encore vu "Paul" ), et nous ont fait rire comme personne d'autre. Et franchement, entre les deux, il est vraiment dur de choisir. D'un côté, t'as ce mec qui interprète presque constamment des personnages carrément pommés, et de l'autre, t'as ce petit gars qui joue toujours le rôle du chef de la bande, et qui joue terriblement bien! Les deux sont aussi bons l'un que l'autre, mais ne jouent pas dans la même catégorie, et semblent plus se compléter que rivaliser l'un contre l'autre. Perso, je préfère Pegg, et son aspect touche à tout ( il a quand même tourné dans "Star Trek", même s'il jouait un perso plus ou moins drôle ) me plait particulièrement. Mais bon, comme d'hab avec cette trilogie ( des "cornetto", je crois ), on retrouve également Martin Freeman, le Watson de "Sherlock", ou le hobbit du... "Hobbit", justement! La présence de Pierce Brosnan est amusante et fait vraiment plaisir. En même temps, il ne pouvait pas ne pas être dans cette trilogie : cet acteur, c'est un peu ( enfin non, c'est ) la classe anglaise incarnée! Bien sûr, rien à redire sur sa prestation, il est aussi excellent que d'habitude, et offre une sorte de figure paternelle à la fois rassurante et inquiétante. Assez parlé des acteurs, maintenant, on va s'attaquer à tout le reste! Et le reste, bon Dieu que c'est bon! Y'a pas grand chose à critiquer, et franchement, je ne vois pas tellement ce que je pourrai dire pour le critiquer, justement. Les films d'Ed Wright, même s'ils sont généralement des comédies, laissent constamment l'impression de dépasser le cadre même de l'humour et du gag pour partir dans des délires que seuls cet homme et Simon Pegg peuvent inventer. Parce que oui, Pegg ne fait pas que jouer très bien, il scénarise également les films dans lesquels il tourne, et dans cela, bien sûr, il excelle. Et donc, après des zombies et une secte, il s'attaque à... Non, je ne vais pas vous le dire. Sachez seulement que c'est brillant. Le twist lui même est génial, et la fin... Non mais la fin... Je n'ai jamais vu ça. Je te jure, j'ai vu un peu plus de mille films ( oui, je suis un petit joueur parmi les cinéphiles ), et jamais je ne suis tombé sur telle résolution de conflit. Tu vois, c'est un peu le genre de truc où, juste avant qu'ils ne le fassent, tu ne peux pas t'empêcher de demander : "Ah non, non, non, il ne va pas le faire! Personne n'a le courage nécessaire pour oser le faire!". Sauf que oui, il l'a fait. Et franchement, c'était la seule chose à faire pour finir le film ET la trilogie. Y'a que ces deux gars pour te sortir un truc comme ça! Le commun des mortels ne le ferait jamais, non! Ils rendent en quelque sorte hommage à tous ces films complètement paranoïaques sortis dans les années 60, genre "Body snatchers" ou "The Thing" ( pas celui de Carpenter, l'original ). Mais en plus, dans cette comédie, les effets-spéciaux sont vraiment très bons! Ils n'ont rien à envier aux productions actuelles de science-fiction, je te jure! Bien sûr, la mise en scène est toujours aussi bonne. C'est du Ed Wright, fallait pas s'attendre à moins que cela! C'est un peu le même genre de réalisation que pour "Hot Fuzz", du jamais vu et précise comme seule elle peut l'être. Le gars n'a rien changé de son art, et impose, une nouvelle fois, toute sa marque de fabrique et l'étendue de son talent. Que retenir, que retenir? Moins bon qu' "Hot Fuzz", mais un poil meilleur ( selon moins ) que "Shaun of the Dead", une excellente comédie, diverse et variée, faîte de situations comiques, de bons effets spéciaux, de personnages très attachants, et d'un scénario un tant soit peu original. Porté par des acteurs tous meilleurs les uns que les autres et une réalisation fine et recherchée, "World's end" est clairement l'une des meilleurs comédies de l'année 2013. Hilarant et plein de références, en phase de devenir culte.

j'avais kiffé hot fuzz mais là Simon Pegg est vraiment insupportable surjoue à mort t'as envie de lui dire mais ferme ta putain de gueule même si peut être c'est le real qui la dirigé comme ça .j'ai trouvé ça facile et pas top , dans la crétinerie y a Dumb and dumber et frangins malgrés eux dont je suis un inconditionnel et c'est du trés haut niveau mais j'ai trouvé l'histoire les blagues trop faciles je me suis emmerdé j'ai pas beaucoup rit c'est devenu bien lourdingue

j'avais kiffé hot fuzz mais là Simon Pegg est vraiment insupportable surjoue à mort t'as envie de lui dire mais ferme ta putain de gueule même si peut être c'est le real qui la dirigé comme ça .j'ai trouvé ça facile et pas top , dans la crétinerie y a Dumb and dumber et frangins malgrés eux dont je suis un inconditionnel et c'est du trés haut niveau mais j'ai trouvé l'histoire les blagues trop faciles je me suis emmerdé j'ai pas beaucoup rit c'est devenu bien lourdingue

La comédie veut traiter du sujet de la quarantaine, alors pourquoi pas,seulement derrière ce sujet il n'y a aucune histoire. C'est long à démarrer puis une fois l'histoire de sf attaqué c'est prévisible et pas drôle un instant. Visuellement c'est d'une totale laideur,les effets de transition pour passer d'un plan à l'autre sont utilisés jusqu'à plus soif,seul l'efficacité des combats est réussie. Tout ce mauvais mélange vient se conclure par une fin aussi moralisatrice qu'un épisode de simpson. les dix dernières minutes n'ont aucunes utilités, ci ce n'est de venir en rajouter une couche de la façon la plus lourdingue qui soit,on nous réexplique tout ce que l'on vient de voir au cas ou le message ne serait pas passé.

Après les excellentissimes "Shaun of the Dead" et "Hot Fuzz", le trio Pegg/Frost/Wright revient pour conclure sa "Blood ans Ice Cream Trilogy", plus communément appelée la "trilogie Cornetto". Et bien "The World's End", rebaptisé "Le Dernier pub avant la fin du monde" chez nous, est comme ses deux prédécesseurs une des meilleures comédies de ces dernières années. Un film hilarant et émouvant, où la bière coule à flots et les musiques/chansons sont excellentes et qui aurait mérité une meilleure distribution dans les salles françaises, comparé à d'autres films. Les acteurs sont impeccables, et le fait de changer les rôles, de mettre Simon Pegg dans le rôle du gars qui fait rien de sa vie et Nick Frost dans celui du mec sérieux, est une très bonne idée. Edgar Wright signe ici la conclusion épique qu'il fallait pour cette trilogie. Et dès qu'on a fini de regarder "Le Dernier pub avant la fin du monde", la première chose que l'on a envie de faire, c'est de repasser une nouvelle fois la trilogie, avec un cornetto par film.

La trilogie Cornetto s'achève avec cette réjouissante comédie, Edgar Wright nous gardait le meilleur pour la le papier, le scénario parait simple : 5 amis se retrouvent après de longues années pour finir ce qu'ils avaient commencé lorsqu'ils étaient encore jeunes. Cependant, ce scénario se complexifie au fil du film, des imprévus assez surnaturels font venir interrompre ces 5 amis et les ennuis vont commencer. On se rend compte progressivement que "Le dernier pub avant la fin du monde" n'est pas la comédie potache à laquelle on s'attendait. Edgar Wright n'allait tout de même boucler sa trilogie avec une simple comédie ! Tous les acteurs y sont très bons mais une nouvelle fois Simon Pegg se démarque par son talent et son personnage. Il joue Gary King, un homme qui est resté adolescent dans sa tête, celui qui réunira la bande pour faire la tournée des bars. L'une des surprises de cette comédie sont les scènes d'action qui sont, contre tout attente, très dynamiques, assez violentes, originale et plutôt drôles. C'est rare que dans une comédie américaine on trouve de telles scènes de bagarres mais on ne va surtout pas sans plaindre. On savait qu'Edgar Wright était capable de nous faire rire, il l'avait prouvé dans les deux précédents opus de cette trilogie. Et il le prouve encore dans ce film où les gags s'enchaînent et les répliques fusent. Une grande partie partie de l'humour vient justement du personnages joué par Simon Pegg. « Le dernier pub avant la fin du monde » n'est pas une simple comédie, il mélange aussi les effets spéciaux et l'action pour un divertissement de très haute qualité.

Très déçu alors que l'idée d'une tournée des pubs avec ces deux compères m'amusait... le duo n'a toujours pas rejoué dans un film pouvant égaler le génial "Shaun of the dead". Et ce film là est surement le moins bon. Tourné sans génie, on ne sent pas de véritable second degré, juste des gags gros comme une maison que l'on voit arriver de loin, et comme le scénario de base est déjà pas terrible... Dommage !

Une comédie complètement déjantée sur fond de science-fiction où Simon Pegg fait des merveilles avec son acolyte Nick Frost.
Divertissant !