Avis : Le Dernier pub avant la fin du monde - Page 3

Dernier volet clôturant la trilogie Blood and Ice Cream après Shaun of the Dead et Hot Fuzz, Le Dernier Pub Avant la fin du Monde est une comédie britannique délirante dans laquelle on retrouve une nouvelle fois le trio Edgard Wright – Simon Pegg – Nick Frost. Un pur régal en perspective à condition d’aimer l’humour décalé, très décalé, très très décalé…

Après "Shaun of the dead" qui m'a bien fait marrer, après "Hot fuzz" qui m'avait moins emballé, Edgar Wright revient pour son troisième et dernier opus sur la fameuse trilogie du "Cornetto" et quelle claque ! Une comédie monumentale, aussi spectaculaire que surprenante, bien plus profonde qu'il n'y parait de prime abord qui mêle aussi bien une réflexion sur les illusions adolescentes perdues de quadragénaires, la science-fiction qui rappelle "Le village des damnés" ou "L'invasion des profanateurs". Une écriture jubilatoire, une variation truculente et géniale sur les codes du genre. Un casting impérial, Nick Frost et Simon Pegg, dont l'alchimie n'est plus à prouver, semblent s'amuser comme des fous. Une tuerie !

Plusieurs années après Shaun of the Dead et Hot Fuzz, Edgar Wright, Simon Pegg et Nick Frost clôturent en beauté cette trilogie Cornetto. On découvre donc l'histoire de cinq amis d'enfance qui repartent faire le Barathon de Newton Haven, leur village natal que seul Gary King apprécie tellement. Au point de se trouver une excuse, celle de réunir toute sa troupe pour ce Barathon, pour faire la tournée tout seul. Ils découvrent donc d'étranges phénomènes qui se produisent, à savoir que les habitants sont en fait, des soit disant robots. Mais Gary ne semble pas préoccupé par ces nouveaux habitants puisqu'il est comme possédé par une puissante nostalgie, que lui seul semble avoir. En effet, le grand méchant du film c'est la nostalgie qui ronge notre bien-aimé roi et non les méchants robots. On relève ici, que le film possède une histoire passionnante et des blagues fines comme seuls les anglais savent les faire. Certains n'aimeront pas le côté science-fiction du film mais il faut quand même noter que le film possède un certain talent à amener ses personnages, issus d'une hiérarchie chevaleresque, au dénouement propice. On constate une excellente performance de Simon Pegg en adulte retardé et le scénario est des plus plaisant. Au final, The World's End ou Le Dernier Pub Avant La Fin Du Monde, comme l'ont baptisé ces génies de français, est vraiment bien si l'on aime ce genre de film et conclue la trilogie en beauté. On ne peut qu'applaudir.

Dernier film de la trilogie Cornetto, après Shaun of the Dead et Hott Fuzz, The World's End m'a beaucoup plu, mais pas autant que ses deux prédécesseurs.
C'est un réel plaisir de retrouver notre duo Simon Pegg/Nick Frost, aux commandes d'Edgar Wright, dans une histoire complètement barrée et déjantée. J'insiste sur le scénario, car c'est vraiment du grand n'importe quoi et on adore. Faire le barathon, composé de douze bars, tout en se faisant attaquer par des aliens au sang bleu complètement barges, qui à part ce trio aurait pu le réaliser ?
Simon Pegg alias Gary King est métamorphosé physiquement : cheveux noirs, piercing, vétu de noir, avec une âme de gosse et de picton, personnage très attachant qui va même jusqu'à nous émouvoir un court instant. Des aliens attaquent ? Il faut s'enfuir ? Non, Gary va continuer son barathon jusqu'au bout !
Son compère Nick Frost alias Andy Knightley, personnage très sérieux, va devenir intéressant quand il se met à rentrer dans une colère et « défonce » tous les aliens. Les trois autres amis sont également très sympathiques et marrants.
Petite surprise quand j'ai vu Pierce Brosnan ou encore David Bradley au casting !
Les scènes s’enchaînent d'une facilité telle qu'on ne s'ennuie pas, on retrouve ces cadrages et ces scènes d'actions filmées de la façon dont on aime.
Ce film, c'est du fun pour le fun, toujours dans le même univers que les deux premiers.
Cependant, je le classerai en dernier du top 3, car je m'attendais à une autre fin que celle-ci.
Une petite déception certes, mais qui ne change que peu ma vision du film dans sa globalité.

De la trilogie Cornetto, je n'avais pas trop aimé "Shaun of the Dead". Pas forcément parce que je n'aime pas les zombies, mais j'avais trouvé le scénario un peu facile. Bref je n'avais pas du tout adhéré au délire. Puis, "Hot Fuzz" a débarqué. Et avec ce second opus, je dois dire que j'ai vraiment pris mon pied devant cet hommage drôle et réussi aux films d'actions. Lorsque "The World's End" (oui j'utilise le nom anglais du film. Non pas par médisance pédante par rapport au titre français, mais simplement par flemme de l'écrire (trop long!!!)) a pointé le bout de son nez, l'impatience était plus forte que tout. Encore plus lorsque le premier teaser s'est incrusté sur la toile. Un scénario délirant, soit cinq amis d'enfance qui se retrouvent pour effectuer une tournée des bars et qui découvrent que le petit village de leurs jeunes années est infesté de robots extra-terrestres, et le ton était déjà donné. Edgar Wright allait, une seconde fois, accoucher d'un film déjanté et jouissif. Ou du moins je l'espérais. Car, disons que "Scott Pilgrim" ne m'avait pas emballé non plus (le mix entre jeux-vidéos et cinéma c'est pas trop mon fort). Résultat, j'ai bien fait d'espérer car "The World's End" est, à l'image de son prédécesseur "Hot Fuzz", une petite bombe bien divertissante. Etant donné mon envie d'écrire du bien de ce film et de terminer sur un bon à priori, je vais immédiatement commencer par énoncer le point négatif du film. Attention spoilers! spoiler: Le point négatif, comme je le disais, repose sur cette scène finale dans lequel le chef extra-terrestre dévoile son plan à nos alcolos de héros, scène maladroite et dénué d'humour qui sombre plus dans la facilité qu'autre chose. Déçu d'Edgar Wright concernant cette petite conclusion de l'arc scénaristique.
Sinon, du début à la fin, "The World's End" procure un plaisir immense pour le peu que l'on adhère au délire. Wright a bien appris de ses erreurs passées et réalise un film extrêmement bien dosé entre l'humour et le sérieux, lié à cette invasion apocalyptique. La première partie commence comme un banal film de potes qui se retrouvent, certains avec leurs problèmes etc, etc... Puis, le revirement de la seconde partie intervient de la meilleure manière qui soit, plongeant la comédie dans un univers SF et paranoïaque, sans non plus tirer un train sur la comédie. Hommage aux films de SF, notamment ceux de Carpenter ou comme "L'Invasion des profanateurs de sépultures" de Don Siegel, "The World's End" conclut de fort belle manière la trilogie Cornetto. On peut dire un grand merci à Edgar Wright pour ce délire cinématographique de qualité.

Ne surpassant pas les précédent films de la trilogie du Cornetto (Hot Fuzz, Shaun of the dead), the world end s’avère tout de même et drôle a regarder. Un petit divertissement mineur dans la filmographie d'Edgar Wright.

Pour le troisième opus de sa saga Cornetto (que l'on espère loin d'être finie), l'équipe composé entre autres d'Edgar Wright, Nick Frost et Simon Pegg rendent hommage à tout un pan du cinéma de science-fiction façon invasion extraterrestre old school. Si leurs précédentes livraisons (''Shaun of the Dead'', hommage au film de zombies ; et ''Hot Fuzz'', reprenant l'actioner des années 80) ne m'avait que peu enthousiasmé, cette troisième fournée est une telle surprise, une telle claque qu'elle se place directement au rang des meilleurs films sorti cette année 2013. Déjà parce que le concept est mortel (cinq potes retournant dans leur village natal afin de faire le marathon des pubs locaux), mais en plus parce que l'équipe offre une vraie leçon de cinéma, preuve d'amour indéfectible aux genres qu'ils transcendent, et offre un tout d'une drôlerie assumée et d'un gigantisme absolu. La BO, elle aussi, joue sur les contrastes et les décalages permanents (Primal Scream, The Doors, Blur, The Housemartins...). Si l'on était pinailleur, on dirait seulement que le dernier quart d'heure sent un peu le tract propagande pour la scientologie, mais en résumé, ''The World's End'' reste un film démentiel, bien supérieur à son pencahnt américain ''This Is The End'', plus centré sur la private joke et la mégalomanie de ces stars jouant leurs propres rôles.

La trilogie Cornetto se conclut en beauté avec ce mélange de trash et d'humour, qui redéfinit les codes de la comédie avec la fin la plus étonnante que j'ai jamais vu.

Après les monstrueusement bon "Shaun of the Dead" et "Hot Fuzz" Edgar Wright clôture sa trilogie Cornetto à merveille avec "The World end", un troisième petit bijou de barge, un casting toujours aussi punchi et une ambiance toujours aussi irrésistible, avec une bande son mortellement fun et des effets spéciaux splendides, à dévorer sans modération comme une bonne glace Cornetto.

PS: Certains se demanderont le rapport entre les glaces Cornetto présent dans les deux films cité plus haut et ce film, regardez bien c'est tout car un clin d’œil au Cornetto est présent.
Et sinon évidement ce troisième volet contient le fameux gag de la barrière, inratable !^^

Mon Dieu , et dire que ce film était attendu par de nombreuses personnes depuis près de 6 ans maintenant ...
On ne va pas se voiler la face : il est évident que cet ultime volet de la Cornetto Trilogy est un ratage total.
Même si les 15 premières minutes du film annonçaient clairement quelque chose de plutôt bon et dans la même veine que Shaun of the Dead et Hot Fuzz , la suite s'enfonce de plus en plus dans la bêtise et le n'importe quoi jusqu'à la dernière minute où on atteint l'apogée de la connerie avec un Simon Pegg revenu à l'âge de 10 ans ...
Alors tout cet humour pataud , ça peut aller 5-10 minutes , mais à la longue ça devient vraiment usant et lassant.
Et en ce qui concerne l'histoire , on peut clairement penser que le scénariste était défoncé pour nous pomper sur tous les plus gros clichés des classiques de la SF (robots , fin du monde , univers post-apocalyptique et j'en passe).
Je le redis donc , ça n'a plus en aucun cas le gout et la saveur des 2 premiers films. Ici c'est juste mauvais , mais d'un niais vraiment flagrant.
Le seul point positif c'est le casting (et encore Pierce Brosnan est tombé bien bas).
Je pense que ce sera sans remords si je dis que c'est le navet de l'année.

Pas aimé du tout j'ai trouvé cela décevant. je dois être hermétique à ce genre d'humour.
Quant la Science fiction est apparue ce fut la cerise sur le gâteau.
Trop long en plus

Excellent et déjanté à souhait. Un pur produit de l'imagination où on ne connait pas d'avance le scénario. Tous ceux qui n'ont pas apprécié le petit souffle de liberté de ce film sont des robots extra-terrestre. Les critiques de cinéma sont leurs chefs....il feraient d'aller un peu plus souvent au pub ces black ass holes de l'espace...

j'avais adoré "shaun of the dead", j'avais trouvé sympathique "hot fuzz" et j'ai tout simplement detesté "le dernier pub...". J'ai l'abonnement au ciné donc j'ai l' "habitude" de voir des mauvais films mais à ce niveau là, ça fait des années que je n'avais pas vu ça...
Sans mentir ni exagérer, je n'ai ri pas une seule fois. C'est à peine si j'ai souri une ou deux fois. Seuls trois quatre personnes riaient franchement dans la salle. Fallait il avoir fait soi même la tournée des bars pour apprécier cet "humour" ?
Le film ne se résume pas à voir 5 poivrots faire la tournée des bars mais l'histoire part dans un délire total, du genre Kaboom (pour ceux qui ont eu le malheur de voir ce film). Je n'ai pas du tout adhéré.
Je suis resté jusqu'au bout car j'avais envie de voir comment ça finissait mais si j'avais su, j'aurais évité de perdre deux heures de ma vie.

Une virée entre potes qui devait être une beuverie monumentale tourne à l'invasion intergalactique. Ce "barathon" vous donne la "gueule de bois" tellement c'est imbuvable. Rien n'est crédible et ces mousquetaires du houblon en deviennent rapidement
ridicules. A aucun moment on ne croit à ces robots au sang bleu qui se dévissent comme une bouteille de bière.
Le tournant fantastique vient soutenir un scénario d'une très grande faiblesse. Les dialogues sont creux et n'arrivent pas à vous décrocher le moindre sourire. Un très gros navet qui ne restera sans doute pas longtemps dans les mémoires.

Edgar Wright et ses deux complices Simon Pegg et Nick Frost bouclent enfin leur trilogie Cornetto,entamée avec "Shaun of the dead",poursuivie avec "Hot Fuzz". On peut noter une belle régularité qualitative,puisque les trois films se valent. Celui-ci est un pastiche des films d'invasion extra-terrestre comme on en voyait dans les années 50,et fustige au passage la standardisation galopante de nos sociétés occidentales. Bien sur,avant tout,on reste dans le domaine de la comédie geek et référencée,qui fait étonnamment preuve de beaucoup de sensibilité(fine observation de l'évolution d'une amitié)et de clairvoyance(pas de happy-end au programme). Gary King,sorte d'ado attardé dans un corps de quadra,est un personnage au pouvoir d'identification imparable. Et Simon Pegg l'incarne en poussant le trait du gars qui ne pense qu'à picoler ses 12 pintes en présence de potes perdus de vues. Attachant. La tournée des pubs,d'abord contrainte et forcée devient une odyssée éthylique en forme de retour vers le passé. Avant que les envahisseurs au sang bleuté n'entrent dans la danse. Tout n'est pas cohérent,des longueurs se font sentir,mais "Le dernier pub avant la fin du monde" est un film définitivement sympathique,et contre-attente le meilleur de l'année dans le registre apocalyptique!