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    La Dernière marche
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    144 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 février 2013
    Ce qui aurait pu n’être qu’un plaidoyer contre la peine de mort parmi d’autres (comme les excellents "La ligne verte" ou "La vie de David Gale") est transcendé ici par Tim Robbins, avec une intelligence rare, loin de tout manichéisme, en une oeuvre universelle sur l’amour, la haine, le pardon, la culpabilité et la religion. Au lieu de mettre la haine au carrefour de son propos, le cinéaste a préféré donner une place de premier ordre à l’Amour, incarné par le personnage de Soeur Helen Prejean. Au risque d’être rejetée de tous et au nom d’un Dieu à qui elle entend rendre sa capacité inhérente à aimer et à pardonner son prochain, Soeur Helen écoute ce que lui dicte sa conscience, son humanité. Sans tomber dans une bondieuserie facile, sans refourguer mille et un lieux communs sur la charité chrétienne, le film opère un travail d’humanisation à l’endroit même où on la croit perdue à jamais. Le film n’excuse pas l’acte de Matthew Poncelet, il ne le justifie pas par quelconques affres psychologiques. Ce qui intéresse Robbins, à l’image de soeur Helen, ce sont les étapes qui mènent au pardon, à l’acceptation de l’inacceptable, au long chemin qui conduit l’homme à prendre conscience de l’ampleur de ses actes. C’est en rencontrant la sollicitude et l’amour incarnés en la personne de soeur Helen que Matthew saisit le poids de sa responsabilité. Si elle est incapable de lui éviter la sanction vengeresque de tout un Etat, elle peut soulager sa conscience, l’aider à quitter son costume de « victime » de la société; statut qu’il déteste pourtant au plus haut point chez les autres (Cf. ses tirades sur les Noirs et les Juifs).
    Ce qui inspire le respect dans la pensée de Robbins s’apparente à ce que j’appellerais une honnêteté pure et brute. Il ne triche pas, il ne joue pas avec son spectateur, il ne le prend pas à partie, ne le juge pas et ne se sent pas investi d’une mission christique. Robbins ne se sent pas détenteur d’une vérité absolue. spoiler: En proposant à la fin du film, une alternance de scènes du meurtre des adolescents et de la scène de l’exécution de Poncelet, il se contente de montrer à quel point la loi du Talion est une négation de la logique humaine.
    Lorsque la société réclame la peau de celui qui est considéré comme un monstre dénué d’humanité, ne sombre-t-elle pas immédiatement dans la facilité de la barbarie? N’est-ce pas plus simple de pratiquer une injection létale plutôt que de s’armer d’amour et de compassion pour comprendre ce qui pousse l’Homme à céder à son animalité primaire ?
    Tim Robbins fait fi de tout cynisme préférant filmer cette histoire, probablement inspirée de faits réels puisque la vraie soeur Helen fut consultante sur le tournage, avec une objectivité désarmante qui donne la parole tant au condamné qu’aux proches des victimes. Au lieu de souligner la haine qui entraîne la violence, le cinéaste met à l’honneur cette possibilité qu’a l’Homme de se repentir, de pardonner et de se faire pardonner. Comme le dit Helen, ce n’est pas simple, c’est un travail de chaque instant. Et toute la force du personnage incarné par Susan Sarandon s’inscrit dans le déchirement interne qu’elle subit, écartelée entre l’envie d’apaiser les familles des victimes et cette voix intérieure qui lui dicte d’aider son prochain, même lorsque celui-ci s’est perdu en route.
    En conclusion, "Dead Man Walking" ne déshérite personne, il montre à voir, il dénonce, mais ne juge pas. C’est pourquoi, peu importe les prédispositions politiques et idéologiques de chacun sur le sujet, le film demeure plus que jamais d’actualité. Grâce à la finesse du regard de Robbins, il en ressort une oeuvre forte, humaine et universelle. Outre cette intelligence du réalisateur, le film doit sa force impressionnante à l’interprétation magistrale de Sean Penn et de Susan Sarandon. Ils sont tous les deux d’une justesse désoeuvrante, d’une sensibilité incroyable. Sean Penn provoque la crainte, le rejet pour exploser dans le registre de l’émotion. Si au départ rien n’est fait pour nous rendre son personnage humain et sympathique, il est de ces rares comédiens qui savent interpréter des personnages sombres et difficiles et faire basculer le public de l’effroi aux larmes en un claquement de doigt. Susan Sarandon, quant à elle, n’a pas volé son Oscar de la meilleure comédienne pour le rôle d’Helen Prejean. Jusqu’à la dernière minute, son personnage nous transporte, inspire l’admiration et met à mal nos sentiments. On ressort de "Dead Man Walking" avec le souffle coupé par les sanglots et le coeur serré, comme vidé de soi-même.
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    18 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2018
    Du pain béni pour un professeur du secondaire (par exemple de religion) qui désire éveiller la réflexion chez ses élèves ! Je ne remercierai jamais assez mon professeur qui me faisait découvrir, il y a bientôt 10 ans, cette petite merveille ! Ce film constitue une révélation pour moi !
    Nous sommes amenés à réfléchir tant sur la peine de mort (pour ou contre) que sur les valeurs familiales ou encore sur la religion.
    Parlons du premier sujet qui pourrait paraître « bateau », déjà vu mais qui ne l'est pas du tout tant son approche est originale : la peine de mort ! À ma connaissance, la peine de mort n'a jamais été analysée comme elle l'est par ce film. Le plus gros point fort que j'applaudis : c'est l'absence de prise de position.
    Le film commence comme beaucoup d'autres (par exemple : « Jugé coupable » de Clint Eastwood, réalisé 4 ans plus tard où la prise de position est évidente) : un drame aux allures de thriller. En effet, la première partie tend à nous faire supposer qu'on assistera plus au combat de Soeur Hélène pour prouver l'innocence du détenu condamné qui prétend n'avoir ni violé ni tué, que son complice est devenu comme fou le soir du crime, que lui n'a rien pu faire pour l'en empêcher. Les premières scènes de flashback montrées à l'écran tendent d'ailleurs vers cette version des faits. Nous voyons donc dans un premier temps un film déjà bien foutu que l'on suit avec un réel intérêt.
    Dans cette première partie, nous pouvons déjà remarquer la grande intelligence de l'oeuvre qui, au lieu de se limiter à la relation soeur-détenu, nous montre également les altercations entre Soeur Hélène et les parents des victimes, parents qui ont du mal à comprendre comment elle peut « défendre » ce criminel, responsable de leurs malheurs. Elle essaie d'expliquer qu'elle ne prend aucune position, qu'elle n'est là que parce que Poncelet l'a appelé, elle essaie même de leur proposer la même écoute, la même aide... Une aide qui leur paraît amère, diffuse.
    Le papa Delacroix, brillamment incarné par Raymond J. Barry, est le seul qui apparaît plus ou moins réceptif à son aide. Ce personnage ambigu est lui-même chrétien mais doit faire face au plus gros dilemme intérieur du film : la haine qu'il éprouve liée à la perte tragique de son fils et ... sa foi fragilisée.
    La réelle force du film nous est envoyée dans la deuxième partie de l'oeuvre, plus centrée sur les démarches de Soeur Hélène pour obtenir des aveux, des regrets quant à la réelle responsabilité de Poncelet. Le film trouve d'ailleurs son apogée lors de son final : l'exécution et le dialogue qui la précède. Poncelet avoue alors qu'il a réellement violé et tué, cette scène est d'ailleurs anthologique, personne ne pouvait la jouer comme Sean Penn nous la propose ! Juste après, l'exécution est accompagnée très justement du flashback le plus horrible du film, celui qui dévoile violemment ce qui s'est réellement passé, sans prendre de gants d'ailleurs.
    Notre esprit est alors tiraillé ! Le film bouleverse alors ses propres codes pour les sublimer ! C'est un coup de maître ! Du jamais vu !
    Qui est à la tête de ce chef-d'oeuvre ? Tim Robbins, incroyable de le savoir réalisateur de ce bijou ! Nous connaissons son talent d'acteur qu'il confirmera en 2003 avec Mystic River où il retrouve Sean Penn pour deux performances exemplaires. Il a cependant une si « maigre » carrière de réalisateur et le voici à la tête d'un tel projet, un projet d'une ambition démesurée !
    Si le film s'inspire d'événements réels, il en écrit l'adaptation cinématographique lui-même. C'est donc une oeuvre très personnelle ! Il n'hésite pas non plus à imposer ses exigences : Susan Sarandon, qui est alors sa compagne, tournera sans maquillage par exemple. Cette contrainte fait fuir plusieurs actrices à Hollywood. Fort heureusement, Sarandon ne s'arrêtera pas à cela ! Fort heureusement pour nous mais également pour elle, elle remporte l'oscar qu'elle méritait avec ce rôle. Remarquons que les années 90 lui sont généreuses en terme de rôles : « Thelma et Louise », « Lorenzo », « Le client », « La dernière marche », « Ma meilleure ennemie », etc... Il paraissait évident que l'une de ses oeuvres devait lui procurer cette récompense superflue. Avec « La dernière marche », elle nous livre le meilleur d'elle-même avec un rôle bourré de nuances car, finalement, le personnage de Soeur Hélène traverse durant tout le film une grosse période de doute. Ce personnage qui donne tout ce qu'il a sans rien avoir d'apparent et surtout sans rien attendre en retour. Son personnage est fort, suit ses valeurs et comprend celles des autres. Soeur Hélène reçoit de l'aide également lors de cette quête vers l'inconnu, elle reçoit de l'aide de sa maman notamment mais également de Poncelet lui-même d'une certaine façon.
    Parlons de Poncelet, probablement l'un des rôles les plus compliqués de toute l'histoire du cinéma. Quel choix judicieux de l'avoir confié à Sean Penn, idée courageuse car la liaison que Sean Penn a pu entretenir brièvement avec Sarandon dans les années 80 était connue de Tim Robbins... Ce dernier a néanmoins pris ce risque et il a bien fait ! Sean Penn trouve avec « La dernière marche » son meilleur rôle, il confirmera l'étendue de son talent par la suite avec des prestations comme celle de « Sam I am Sam », et bien d'autres. Déjà dans « Outrages » de De Palma, Sean Penn s'investit comme personne, tellement qu'il en « devient » son rôle : même hors tournage, Michael J. Fox raconte qu'ils se disputaient en personnages, ce qui lui donnait une crédibilité rarement atteinte !
    Ici Penn joue donc Poncelet condamné à mort pour des faits qu'il niera jusqu'au moment libératoire : la confession suivie de son exécution. Poncelet est un personnage style « bad boy » qui paraît sympathique même si on peut en deviner la violence intérieure qui le pousse à avoir un comportement que l'on réprimande !
    Il a la gueule, le style et la voix qu'il faut pour le rôle. Il est crève directement l'écran ! Il joue un personnage indomptable que rien ne semble pouvoir atteindre et pourtant... La deuxième partie du film le révelle très sensible ! Son jeu est incroyable, quel rôle ! Il faut le voir lors de cette scène où il se confesse, il faut le voir dire son « dernier mot » avant l'exécution, a-t-on déjà vu un acteur aussi investi... ? Il y a TOUT dans ses répliques : les regrêts, la peur, la tristesse, l'amour, etc... Ses répliques ne sont d'ailleurs pas nécessaires pour véhiculer tout ça, un seul regard suffit.
    La scène mythique et poétique de la dernière marche où Poncelet demande si Soeur Hélène peut le toucher et qu'elle met sa main sur son épaule, le tout accompagné d'une musique divinement choisie est forcément bouleversante, elle est d'une rare justesse. Tim Robbins est inspiré pour chacun de ses plans en cette oeuvre. On ne peut que regretter le peu de films qu'il nous a proposé. On ne lui en voudra pas, tant ce film peut se voir, se revoir et se revoir encore sans aucun sentiment de lassitude ! Un grand moment de cinéma ! Il n'y a aucune fausse note, aucune critique négative que je peux exprimer en ces lignes. Ce film est un film « parfait » comme il en existe peu.
    Alexarod
    Alexarod

    241 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2014
    Très bon film sur la peine de mort, traité différemment puisque vu par les yeux d'une visiteuse de prison qui évite tout préjugé, et qui, en tant que catholique, donne une seconde chance à un condamné à mort dont la culpabilité ne fait aucun doute aux yeux du monde.
    S'il est un peu différent "la dernière marche" reste souvent comparé à "La ligne verte", de par son thème évidemment, mais de par son traitement dépouillé d'artifices. Cependant je le note moins bien car il y a moins d'intensité et de profondeur , quand à Sean Penn il fait trop petit branleur arrogant pour qu'on ait assez de compassion pour le plaindre. La musique, si je m'en souviens bien, n'est justement pas très mémorable, le rythme est lent mais se tient, les longueurs sont inhérente au genre du film mais restent handicapantes à mon sens.
    Hormis cela tout est nickel, les acteurs jouent très bien et sont émouvants de sincérité, la fin est devinable mais sans être d'un classicisme banal, l'histoire est belle, la mise en scène permet de suivre et comprendre sans soucis, le message passe bien, sans trop de moralisation, les dialogues sont justes et ne font pas la leçon, les décors sont sobres mais beaux, rien à redire aux costumes, pas d'excès de pathos (ce qui permet à chacun d'avoir son avis sur la question à la fin)... Bref un film très juste et un sujet polémique bien traité, qui vaut pour beaucoup par la prestation du duo d'acteurs.
    Caine78
    Caine78

    6 044 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film bouleversant, sur un sujet terrible mais passionnant. On ne peut qu'admirer cette oeuvre très difficile mais absolument superbe, ou l'on peut voir aussi des sujets comme la rédemption. Sean Penn est sublime, Susan Sarandon magnifique. Tim Robbins monntre quant a lui qu'il est aussi talentueux derrière la caméra. Un chef d'oeuvre!
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    222 abonnés 2 867 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Mazette quelle claque !! Le meilleur film sur la peine de mort (après La Ligne Verte évidemment !) Sean Penn & Susan Sarandon sont tout juste énormes !! Celui qui ne pleure pas devant ce film n'a pas de coeur !! A voir absolument !!
    pierrre s.
    pierrre s.

    353 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2013
    Tim Robbins traite ici du lourd débat sur la peine de mort, enjeux, causes, conséquences.. certes! Sauf qu'il le fait d'une manière nouvelle, nous avons en effet droit aux deux points de vue, celui du coupable (Sean Penn excellent) et celui des victimes. De ce fait, le film ne peut en aucun cas influencer le spectateur ou lui faire prendre l'un des deux partie. Cependant, le générique final ne nous apporte pas de réponse "miracle", c'est à nous de faire notre propre opinion, peut-on pardonner l'impardonnable? Je ne crois pas.. Mais pour autant, avons nous le droit de prendre une vie pour "réparer"?....
    Roy Batty
    Roy Batty

    134 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    "La Dernière marche" suit la rencontre bouleversante entre Matthew Poncelet (Sean Penn), un condamné à mort, et la soeur Helen Prejean (Susan Sarandon), qui va l'accompagner jusqu'à son exécution. Tim Robbins a fait très fort avec ce film, en délivrant un virulent plaidoyer contre la peine de mort. Je n’ai pas honte de dire que j’ai pleuré à plusieurs reprises en le voyant. L’histoire est très émouvante, surtout quand on sait qu’elle se base sur des faits réels, mais c’est vraiment le duo d’acteurs Susan Sarandon / Sean Penn qui fait passer beaucoup d’émotion. Ils vont se rapprocher au fur et à mesure du récit et le dénouement final n’en sera que plus douloureux pour chacun d’eux et pour le spectateur. La réalisation de Robbins est assez simple et la musique peu présente, dans le but de laisser ses deux formidables acteurs principaux donner la pleine mesure de leur talent. Ce qu’ils font évidemment fort bien. "La Dernière marche" est un grand moment de cinéma et un véritable coup de maître de la part de Tim Robbins, qui ne signait alors là que son deuxième film en tant que réalisateur.
    Redzing
    Redzing

    931 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Pour ce pamphlet contre la peine de mort, Tim Robbins ne prend pas de gant. Il n'est pas question d'un homme injustement condamné, ou de se focaliser sur le prisonnier pour omettre les victimes. "Dead Man Walking" évoque le parcours d'une nonne, qui accompagne un criminel sordide pour ses derniers jours avant son exécution. La réalisation très sobre met ici ses interprètes en avant. On retient ainsi en premier lieu de belles prestations de la part de Susan Sarandon en religieuse humaniste, qui espère sauver l'âme du condamné, et de Sean Penn, en tueur arrogant qui va assumer sa responsabilité. Le scénario fait évoluer lentement la relation entre ces deux personnages, tout en mettant très justement le doigt sur de nombreux sujets en rapport avec la peine de mort : utilisation de la religion pour justifier ou critiquer le châtiment, rédemption, colère légitime des familles de victimes, dangerosité des condamnés, etc. "Dead Man Walking" est donc un drame touchant, qui soulève d'excellentes questions.
    14caen
    14caen

    40 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2007
    J'avais acheté le DVD plusieurs années sans avoir jamais eu le temps de le visionner, mais quand un jour l'occasion s'est présentée, je suis resté clouer à mon fauteuil. Tim Robbins a offert un rôle en or à Sean Penn. Je connaissais Tim Robbins l'acteur mais pas le scénariste/réalisateur talentueux.
    BeatJunky
    BeatJunky

    124 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un film magnifique terriblement poignant, émouvant avec deux interprètes au top.
    Un film à voir absolument.
    reymi586
    reymi586

    406 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Un film magnifique de Tim Robbins qui prend les tripes jusqu'à la dernière seconde et particulièrement à la fin lorsque l'on voit, comme le protagoniste, l'horloge tourner et l'heure fatidique arriver. Sean Penn et Susan Sarandon sont justes incroyables, d'une grande justesses et très touchants. Un très beau film
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Avec "La Dernière marche", Tim Robbins s’impose comme un brillant filmeur et directeur d'acteur, tout en finesse et émotion.
    pfloyd1
    pfloyd1

    103 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 août 2014
    Un jeune (Sean Penn) est dans le couloir de la mort depuis 6 ans , raciste, fougueux, il demande de l'aide à une sœur d’église. Cette bonne sœur novice dans ce domaine est dépassée, bouleversée par son sort , par les jours qui lui sont comptés malgré la colère des parents des deux enfants tués. On joue bien entendu avec l'émotion mais à aucun moment je n'ai ressenti d'empathie ou le message sois disant bouleversant de la situation que le réalisateur à tenter de faire passer . Ce ne sont pas les gros plans à répétitions des yeux baignés de larmes de la sœur qui marche à l’écran, les scènes censée émouvoir ne fonctionnent pas, le sort de ce pourri (qui serait apparemment innocent...) ne touche pas le cœur du spectateur car on sent évidemment ou le réalisateur veut en venir. La réalisation a raté son but ultime, faire passer tout un tas d'émotions et d'empathie contre l'atrocité de la mise à mort en Amérique, pas de chance je suis pour....
    NeoLain
    NeoLain

    4 271 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2011
    4 nominations aux Oscars dont un Oscar de la meilleure actrice pour Susan Sarandon, Sean Penn qui joue le prisonnier, et la prestation de ce duo sans oublier l'histoire est une claque. Penn qui s'inspire d'Elmo Patrick Sonnier (1950 - 1984), un condamné à mort. Plus le film avance et plus je me suis dis d'accord, on va en profondeur là. La haine bien traiter, la liberté, croyance. Robbins tenait bien là son sujet. Sujet complexe, tout nous laisse à carreau, ça fait réfléchir notre conscience et nos actes, faire face au mal et au bien. Sean prend les tripes, ne ratez pas cette dernière marche.
    this is my movies
    this is my movies

    624 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2016
    Tiré d'un livre du personnage incarné par S. Sarandon dans le film, le 2ème film de T. Robbins confirme que c'est un artiste engagé, qui part en croisade contre la peine de mort. La force du film, c'est de proposer une étude de caractères qui prend le soin de présenter toutes les facettes de ce système, rendant les différents protagonistes tour à tour émouvants ou repoussants (familles des victimes, meurtriers, gardiens) ce qui fait qu'on a vraiment du mal à choisir son camp (enfin, jusqu'à la fin, qui ne laissera personne indifférent). Les interprètes sont tous majestueux (j'ai juste trouvé que Sarandon en faisait trop à la fin, la tête collée contre les barreaux), la photo de R. Deakins est fabuleuse et la mise en scène de Robbins très réussie. Le script est brillant de par sa complexité morale et psychologique, un pur chef d'oeuvre du cinéma, une marche funèbre glaçante qui montre comment ce système hyper organisé en devient inhumain non par sa finalité mais par tout ce qui précède. Émouvant, troublant et déchirant. D'autres critiques sur
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