La sortie de "Jack le chasseur de géants" nous montre bien à quel point le cinéma sait prendre un conte en main pour le transformer à sa sauce. La preuve avec quelques exemples… - Dossier réalisé par Maximilien Pierrette
Il était une fois...
Né dans l'imagination de J.M. Barrie en 1911, Peter Pan est un enfant qui refuse de grandir. Résidant au Pays Imaginaire, il se rend fréquemment dans la maison de M. et Mme Darling jusqu'au jour où il est accueillie par le chien Nana et qu'il y perd son ombre. Il attend donc patiemment son heure, et retourne chercher son bien un soir. Sauf qu'il réveille Wendy, George et Michael, les enfants qui dorment dans la chambre, et les convainc de les accompagner jusqu'à chez lui, où l'aînée pourra servir de mère de substitution.
Sur place, la jeune fille se voit obligée de composer avec la jalousie de la Fée Clochette, compagnonne attitrée de Peter, ainsi qu'avec les peaux rouges, les sirènes et le terrible Capitaine Crochet, qui parvient d'ailleurs à l'enlever en même temps que les enfants perdus, dont Peter est à la tête. Tout finira heureusement bien pour tout le monde (à l'exception du chef pirate, dévoré par un crocodile tout heureux de gober le reste de la main qui lui avait servi d'apéritif), et les petits Darling rentreront sains et saufs chez eux. Mais Peter, lui, ne voudra toujours pas grandir, et reprendra son envol vers le Pays Imaginaire. Seul.
Quand l'animation s'en mêle
Où l'on reparle de Disney, comme bien souvent lorsqu'il s'agit d'évoquer la version animée d'un conte. Non content d'avoir signé l'un de ses plus grands films avec le Peter Pan de 1953, le studio a enfoncé le clou en lui donnant une suite tardive, en 2001, avant de faire voler la Fée Clochette de ses propres ailes le temps d'une série de spin-offs initiée en 2008, et qui nous a valu un épisode presque tous les ans depuis.
La formule magique de P.J. Hogan
Le succès n'a pas été des plus impressionnants (121 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget de 100), mais P.J. Hogan n'a pas démérité pour autant, certaines critiques allant même jusqu'à mettre son film au même niveau que celui de Disney. Et si l'aspect visuel est réussi sans être kitsch, c'est la fidélité du long métrage envers l'oeuvre originale qui frappe le plus, aussi bien dans l'histoire que les thèmes abordés. En prime, le metteur en scène réinstaure ce qui faisait office de tradition sur scène, en confiant les rôles de Mr. Darling et du Capitaine Crochet à un seul et même acteur, Jason Isaacs, introduisant un peu de psychanalyse dans ce Peter Pan.
La formule magique de Steven Spielberg
Tout réussi qu'il soit, le Peter Pan de P.J. Hogan ne possédait cependant pas le côté personnel du Hook de Spielberg. Situé des années après le récit de J.M. Barrie (auquel il fait néanmoins référence à travers des flash-backs ou la mise en scène d'une pièce de théâtre), le long métrage nous présente en effet un Peter adulte et papa, qui ignore d'ailleurs tout de son passé en collants. Jusqu'à ce que Crochet n'enlève ses rejetons et le pousse à revenir au Pays Imaginaire, où ses souvenirs vont refaire surface. Outre le thème du père absent (ou peu présent dans ce cas), le cinéaste brosse en effet son propre portrait d'adulte dont l'âme d'enfant ne demande qu'à ressurgir. Voilà sans doute pourquoi Hook fonctionne encore, malgré des décors et effets spéciaux qui ont un peu mal vieilli.
Et après ?
Clochette continuera son vol en solo face à la Fée pirate, attendu en fin d'année. Mais le projet le plus excitant devrait venir de France, grâce à Peter, adaptation de la bande-dessinée homonyme de Régis Loisel actuellement en post-production.
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