Un commissariat, dans la banlieue de Nantes. Un commissariat dans ses moments d’urgence qui ne laissent pas un seul instant aux flics pour souffler. Des histoires qui se croisent, se chevauchent. Le drame interrompu par le dérisoire et le comique à moins que ce ne soit le contraire. Du jardinier amateur à qui on vole des légumes au père qui a tué son fils le prenant pour un cambrioleur, du sportif qui a perdu son sac contenant quelques petites choses surprenantes, au viol d’une jeune fille…
Pas le temps de s’asseoir, pas le temps de se poser : le mouvement perpétuel. Pas le temps d’enquêter. Quelques convocations pour démêler l’écheveau des vérités et des mensonges… Des sorties en urgence toujours, pour essayer d’éviter que le drame ne vire à la tragédie… C’est souvent le cas. On ne peut rien contre la bêtise, la méchanceté, la malchance, le destin… Les flics ne sont pas des héros.
Ils sont une dizaine sous la houlette d’une commandant de 48 ans qui prétend être désabusée et se contenter d’écoper pour maintenir le navire à flots c’est à dire la société en plus ou moins mauvais état de marche, mais qui ne peut s’empêcher encore et toujours de s’investir dans la vie des autres.