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Zbrah
49 abonnés
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Critique de la série
2,0
Publiée le 6 mai 2014
Parade's End est la nouvelle mini-série historique de la BBC. Après des œuvres devenues de grands classiques comme Doctor Who ou Sherlock, ce projet disposait de tous les arguments pour convaincre. Le casting est prestigieux et d'une classe rarement vue dans ce genre de production. Composé principalement de deux acteurs que j'apprécie, il justifie à lui seul les deux étoiles de ma note. Une pour la performance de Rebecca Hall, une pour la performance de Benedict Cumberbatch. Tous les deux incarnent un couple désuni dans un contexte de première guerre mondiale. Trahisons et coups bas sont de mise pour les deux époux. C'est tout. 4h24 d'intrigues, suivies quasiment sans interruption, j'ai malgré tout trouvé le moyen de m'ennuyer. La lenteur d'une œuvre n'est d'ordinaire pas un élément me décourageant, mais ici, cela ne passe pas. 4h24 d'enchaînement de drames sur drames, sans la moindre éclaircie. De par son contexte, la comparaison avec Downton Abbey est facile. Pourtant, Parade's End ne dispose pas de ce petit quelque chose qui faisait le charme de sa grande sœur BBC. La réalisation est de piètre qualité et les personnages sont peu travaillés. Les héros Christopher Tietjens et Valentine Wannop sont trop parfaits et irréalistes. Il est difficile, surtout concernant la jeune fille, de ressentir de l'empathie. La série ne restera pas dans les annales, mais est malgré tout sauvée de la médiocrité du fait de ses merveilleux acteurs.
Une saga romanesque sous forme de mini-série bien comme les anglais aiment les réaliser c'est-à-dire avec distance et élégance. Mais celle-ci a un petit quelque chose en plus qui la distingue, un je-ne-sais-quoi d’insaisissable, de plus exigeant et qui donc exige plus du spectateur. Ce qui est loin d'être loin d'être déplaisant car cela rend l'ensemble complexe donc vrai. Et rien de mieux que la complexité et la vérité pour avoir des personnages forts et réalistes. On va avoir un mari qui a le tort d'être dépassé par son époque tout en étant pleinement conscient, le monde s'étant arrêté pour lui au XVIIIe Siècle. On va avoir une épouse qui, elle, a le tort d'être au contraire trop en avance sur son époque. Et entre les deux, on va avoir une jeune suffragette qui va tomber amoureuse du mari et cela va être réciproque. Mais comme ce dernier s'est arrêté au XVIIIe Siècle, pas question de tromper sa femme et encore moins de divorcer. Benedict Cumberbatch est la parfaite idée que l'on se fait du type du XVIIIe Siècle obligé de vivre dans le début du XXe. Adelaide Clemens a un physique careymulliganien donc elle n'a pas à se forcer pour me plaire. Mais celle qui se taille la part du lion dans ce qui va s'avérer contre toute attente, surtout la mienne par rapport aux premières minutes de la mini-série où celui-ci est détestable, le personnage le plus attachant, c'est sans conteste Rebecca Hall époustouflante en épouse extravagante mais qui aime passionnément son mari, beaucoup plus que celui-ci le croit ou veut le croire. D'ailleurs, cela a pour résultat LE défaut de l'ensemble à savoir que l'on retient beaucoup plus ce personnage étonnant que la romance entre l'homme du XVIIIe et la jeune suffragette. Reste que "Parade's End" réussit à être dense, à bien représenter une époque trouble sans en exagérer la noirceur mais sans non plus l'édulcorer et aussi à ne jamais se montrer prévisible du début jusqu'à la fin. spoiler: Après la scène de la falaise et de l'oiseau, je m'attendais à voir un type de fin romanesque à deux balles comme on en voit des milliers mais non pas du tout, et c'est tant mieux. Et aussi, la galerie de seconds rôles, parmi lesquels on peut voir plein de visages familiers, vaut aussi le coup d’œil. "Parade's End" est une oeuvre tout en nuances, d'une grande élégance visuelle, qui avait donc tout me plaire et qui m'a beaucoup plu.
Chef d'oeuvre absolu. De très loin une des plus belles séries de la BBC de ces dernières années, toute en émotion et en puissance. L'écriture et la réalisation sont soignées et fignolées, et même si de temps en temps on se sent un peu perdu par la multitude de personnages évoqués et dépeints, la gêne première passe très vite, noyée dans un tourbillon de moments plus forts et plus touchants les uns que les autres.
Ceux qui sont en recherche d'une série d'action dépeignant la première guerre mondiale façon band of brothers devront passer leur chemin. Ici, il est plutôt question d'une peinture nette et franche d'une société bourgeoise anglaise du début du siècle dernier, d'une critique des moeurs parfois légères de l'époque, et d'un trio amoureux tournant autours du personnage de Christopher (joué par Benedict Cumberbatch, sublime de justesse comme toujours) tiraillé entre sa femme infidèle Sylvia (jouée par la fabuleuse Rebecca Hall) et la toute jeune Valentine, esprit libre et indépendant (jouée par Adelaide Clemens, fraîche et touchante), et les responsabilité morales qui lui incombent, le tout pris dans la tourmente de la grande guerre.
Sans jamais trop en faire, la série s'appuie sur un casting absolument parfait (apparition fort appréciée de Rupert Everett en frère mi-figue mi-raisin, trop rare aujourd'hui) et sur le jeu epoustouflant des deux acteurs principaux, incarnant pour Rebecca Hall une femme fatale, manipulatrice et amoureuse au delà de toute mesure, et du côté de Benedict Cumberbatch, un homme toujours en parfaite maîtrise d'émotions bien plus fortes que lui, quitte à laisser le spectateur au bord des larmes de par son immense talent. De bout en bout, ces cinq épisodes sont un moment de grâce, un splendide portrait du début du XXe siècle, porté par l'adaption d'un roman parfait.
UNE CATASTROPHE, j'ai attendu qu'elle passe sur ARTE, le synopsis était prometteur, je n'ai même pas fini le 1er épisode, il y avait pourtant de quoi faire une belle série style Downton Abbey c'est ce que j'attendais. Je n'ai pas mis très mauvais parce ce que les acteurs sont bons, les costumes et les paysages magnifiques mais alors c'est lourd, c'est long, il ne se passe rien du tout mais rien du tout, les dialogues se veulent profonds mais sont pompeux, tout ce qui est important est traité superficiellement et on reste des heures sur les sentiments platoniques et les blablas amoureux des 2 protagonistes comme j'ai lu et qui m'a fait rigolé dans une critique on a le temps de se dessécher avant qu'il ne se passe quelque chose.
Une excellente mini- série dramatique sur la première guerre mondiale !!! Avec l'excellent Benedict Cumbertach ( Sherlock , Star Trek : Inter Darkness) qui adore jouer des rôles shakespeariens et de Rebecca Hall ( Le Prestige, Vicky Cristina Barcelona , Frost/Nixon, La Beauté du geste et The Town , la maison des ombres ,Lady Vegas , Iron Man 3) !!!
Une sympathique mini-série sur un triangle amoureux en pleine Première Guerre mondiale. Les acteurs sont bons (l'excellent Benedict Cumberbatch en tête) tout comme les décors et les costumes qui sont très travaillés. Après, ne vous attendez pas à de grosses batailles et à de l'action non stop, cette série est avant tout un drame humain où se mêlent amour et cruauté. Une mini-série de qualité.
Waouh ! J'ai adoré. Cette évocation britannique se passant entre 1910 et 1919 d'un "trio amoureux" sur fond de la Grande Guerre, quel uppercut ! D'abord, la reconstitution d'époque, tout à fait exceptionnelle, avec ses voitures, les toilettes féminines (une mention pour les multiples toilettes de Rebecca Hall toutes d'une beauté à couper le souffle), la retenue et l'éducation de la haute bourgeoisie d'alors... Ensuite, l'interprétation totalement hors norme de Benedict Cumberbatch, qui fait ressortir avec une acuité bluffante cette espèce de mélange entre les convenances et l'émotion. Pourtant je n'avais pas du tout aimé cet acteur dans Sherlock Holmes. L'évocation de la guerre aussi, plus vraie que nature dans les tranchées et faisant ressortir l'incroyable bêtise des dirigeants, tant civils que militaires. Enfin, la fraicheur étonnante de Adélaïde Clemens, jeune actrice australienne promise à une bien belle carrière. Bref, un moment d'exception comme on aimerait en voir plus souvent.
Encore une très bonne série Britannique , mais si la comparaison que l'on ne manquera pas de faire avec Downton Abbey lui est défavorable surtout au niveau du scénario , on se laisse séduire par l'interprétation et la reconstitution historique .
Sur la base d’un triangle amoureux, imaginé d’après l’œuvre de Ford Madox Ford, Susanna White réussit à nous brosser, en six chapitres, il est vrai, l’avènement d’une nouvelle Angleterre, tiraillée entre son conservatisme légendaire et l’ouverture au XX è siècle. Les relations très particulières entre les tenants de l’aristocratie, du pouvoir et les représentants du peuple sont magistralement brossées par une réalisatrice qui s’appuie sans difficulté sur les prestations ad-hoc de tous les comédiens. Les bonus ★★★☆☆ La réalisatrice, le scénariste et les principaux comédiens se succèdent pour parler du film, c'est intéressant. Pour en savoir plus
Très belle mini série servie par un casting à la hauteur. Les images et les costumes sont magnifiques (ah les robes de Rebecca Hall) et les décors de la campagne anglaise donnent envie d'y aller faire un tour. Les personnages sont attachants et l'atmosphère rappelle les films tirés des livres de Jane Austen ! L'interprétation de Benedict Cumberbatch est comme à l'accoutumée impeccable et on est une de fois de plus impressionnés par cet acteur, ce véritable caméléon, qui n'a pas fini de nous étonner. En résumé, très belle série à ajouter dans la liste des petits chef-d'oeuvre dont le cinéma anglais a le secret. A voir ! Quant à moi, j'attends la sortie du DVD.
Très belle série diffusé sur Arte en 6 épisodes. L'histoire qui se déroule lors de la première guerre mondiale, met en scène un trio amoureux convaincant dont Benedict Cumberbatch est le point central. Il est touchant par son côté à la limite du fleur bleue mais aussi par son magnétisme et sa capacité à capturer l'écran.