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Votre avis sur Downton Abbey ?
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Un visiteur
Critique de la série
5,0
Publiée le 7 août 2019
Une Véritable Perle. Jlian Fellowes signe une des plus grandes sagas télévisuel avec ce Drame Historique Passionnant et Bouleversant qui laisse une trace importante dans l'histoire des Séries TV. Pour Commencer La Réalisation est Élégante et Maitriser avec maestria avec au passage de sublimes costumes ainsi qu'une Reconstitution authentique des années 20 et qui est servie par une Musique envoutante de John Lunn qui accompagne parfaitement les épisodes. Ensuite les Intrigues sont Captivantes et Instructif en suivant le parcours mouvementer d'une Famille D'Aristocrate et de leurs Domestiques a travers une Société Anglais qui évolue énormément au fur et a mesure des événements historiques tout en bouleversant le quotidien de ces habitants au cours des 6 Saisons dont le rythme latent peut néanmoins déranger quelques personnes, Ajouter a cela des Dialogiques pleine de Finesse ponctué d'un Humour British particulièrement Savoureux mais aussi une bonne dose de Romance pour la plupart crédible et touchante qui ravira a coup sur les amateurs d'histoire d'amour ainsi qu'une touche D’Émotion qui nous saisit a la gorge sans jamais étirer sur le larmoyant.Pour Finir le Casting est Monumentale grâce a ces Personnages Profond et Sensible que soit du coté de la Famille Crawley comme celui du Personnel dont on peut saluer l'immense performance d'acteurs et d'actrices composer entres autres de Hugh Bonneville,Maggie Smith,Michelle Dockery,Dan Stevens,Matthew Goode,Penelope Wilton,Laura Carmichael,Jessica Brown Findlay, Jim Carter,Phyllis Logan,Brendan Coyle,Siobhan Finneran,Rob James-Collier,Joanne Froggatt,Lesley Nicol,Sophie McShera,Rose Leslie,Lily James,Allen Leech et Elizabeth McGovern qui livrent une prestation de haut niveau ces protagonistes du 20eme siècle. En Conclusion, Dowton Abbey est un véritable bijou télévisuel britannique comme on aimerait en voir plus souvent tout en parvenant a donner un vent de fraicheur aux séries Victoriennes et qui s’avère ici comme une Chronique Familiale a la fois Captivant,Émouvant,Somptueux et Pétillant qui rentre au rang des plus grandes séries de l'histoire du Petit Écran et dont on attend avec impatience de retrouver la Famille Crowley et leurs Domestiques dans l'adaptation cinéma prévue prochainement.
Critique de la série
4,5
Publiée le 10 novembre 2022
Quand le scénariste du “Godsford Park” de Robert Altman (2001), Julian Fellowes, développe l’idée première de ce film en la transposant dans une série baignant dans l’atmosphère des grandes maisons anglaises du début du XXème siècle, on est en droit d’attendre une certaine tenue tant du point de vue narratif, qu’historique ou esthétique. Le pari est plus que réussi, la série étant devenue culte depuis la sortie de la première saison en 2010. En 2016 après une 6ème saison et 52 épisodes, le domaine de Downton Abbey sur lequel règne encore en 1925 Lord Grantham, referme ses portes après un épisode conclusif où Julian Fellowes règle dans la bonne humeur toutes les intrigues en suspens et offre un destin ouvert à tous les personnages que nous avons appris à aimer y compris les moins sympathiques d’entre eux comme Thomas Barrow (Rob James-Collier) le majordome tiraillé par une homosexualité refoulée. Les réalisateurs toujours nombreux (14) alternant sur la longueur d’une telle série, c’est bien au créateur que revient la lourde tâche d’imprimer sa texture au récit qui fera que celle-ci saura ou non convaincre le téléspectateur de la suivre sur le long cours et ceci malgré les fatales interruptions entre deux saisons. Julian Fellowes qui connait bien par son ascendance le milieu qu’il décrit a profité du vent actuel de nostalgie qui souffle dans l’esprit des peuples occidentaux inquiets par une mondialisation que plus rien ne freine et par la disparition des valeurs qu’elle entraine, additionnée à l’isolement provoqué par la part toujours plus grande des nouvelles technologies dans nos modes de communication . Sur l’ensemble de la série, le scénariste nous invite à suivre le destin de la famille Crawley sur une bonne décennie de 1912 à 1925. Période durant laquelle le mode de vie de la très traditionaliste aristocratie anglaise subit les coups de boutoir d’une Révolution industrielle qui s‘est grandement accélérée à la fin du XIXème siècle, notamment en Angleterre et dont les retombées sur le mode de vie et les exigences de la classe ouvrière se font pleinement sentir jusqu’à aboutir à la grande crise de 1929. Le temps où les ducs et les comtes régnaient en maîtres sur un vaste domaine composé essentiellement de fermes dont les revenus alimentaient le train de vie fastueux des familles privilégiées semble révolu et il est dur pour une partie de la noblesse anglaise encore très respectée de l’admettre. C’est dans ce contexte chahuté que la famille Crawley doit se débattre avec à sa tête Robert, le comte de Grantham (Hugh de Bonneville), dont le riche mariage avec Cora une héritière américaine (Elizabeth McGovern) ne pourra suffire à maintenir le rang qui était le sien. Le problème qui s’amplifiera après le bouleversement de la Grande Guerre est encore compliqué par l’absence d’un descendant mâle seul capable de maintenir l’unité du domaine. C’est donc autour de la question du mariage des trois filles du couple, Mary, Edith et Sybil que va s’articuler une bonne part des intrigues. Mais bien sûr l’aristocratie ne serait rien sans son pendant indispensable que constitue le personnel de maison dit ceux « d’en bas » en opposition à ceux "d'en haut". Une opposition dont Julian Fellowes nous démontre au fil des épisodes qu'elle n'est pas si évidente tellement la proximité est grande permettant au personnel de vivre par procuration les joies, peines et intrigues qui touchent leurs maîtres. Le même sens strict de la hiérarchie règne à tous les étages, faisant de Monsieur Carlson le majordome (Jim Carter) et de Melle Hughes la gouvernante (Phyllis Logan) le reflet presque parfait de Lord et Lady Grantham. Le balai incessant d'informations qui servent souvent de moyen de pression fait bien sûr tout le sel de "Downton Abbey". Fort de tous ces ingrédients et de manière assez objective, Julian Fellowes s'y entend à merveille pour rendre compte à travers ses contradictions de la réalité sociale de l'époque. Ceci malgré une forme de naïveté voire d'angélisme qui pourra en agacer certains mais qui est consubstantielle aux visées romantiques de la série. Tout ceci posé comme des fondations plus que solides, c'est bien le soin apporté à la reconstitution historique et à la direction d'acteurs qui rend très rapidement le téléspectateur dépendantt. On le sait, les acteurs anglais sont réputés très professionnels et ici l'ensemble du casting est en tout point remarquable avec une capacité rarement vue à intégrer sans à-coups les nouveaux arrivants. On notera une apparition mutine de Shirley MacLaine en belle-maman américaine, venue chambouler le rythme de sénateur de Lord Grantham et ferrailler avec Violet Crawley la rusée douairière (succulente Maggie Smith), mère de Lord Grantham, qui n'entend pas lâcher complètement la main. Enfin et par dessus tout il faut revenir sur la qualité des dialogues dont le doublage en VF est somptueux notamment pour Maggie Smith honorable vétérane du cinéma anglais (deux fois oscarisée) dont les réparties sont à elle seules un régal. Depuis le succès international de la série, il paraît que les embauches de majordomes sont en nette hausse et que le château de Highclere (dans le Hampshire) ne désemplit pas. Si en plus d'être un excellent divertissement, une série est pourvoyeuse d'emplois induits, il faudrait vraiment être un invétéré grincheux pour faire la fine bouche.
Critique de la saison 6
4,0
Publiée le 1 mars 2020
La saison qui conclut la série, intéressante vu les dénouements intervenus précédemment. Même si on sait désormais qu'il y aura un film ensuite, deux en fait, on pouvait douter de la qualité et du contenu de la fin. Du coup, les scénaristes ont prit le parti de finir toutes les intrigues et de terminer dignement, trop rare pour ne pas être souligné.
On a donc spoiler: le mariage des Carson, mouvementé comme attendu mais bien
, les Bates sont enfin libres et leurs soucis commencent à s'estomper car être des souffre-douleur permanent devenait lassant, on retrouve Ygritte (même si elle joue mal ça clôt la boucle), la comtesse douairière reprend son rôle de clasheuse mais se révèle fine conseillère et chef de famille solide, spoiler: cousine Isabel se marie également en prenant sa revanche sur sa belle-famille (oui c'est plaisant), Marie se fait enfin remettre à sa place ce qui l'aide après ses multiples erreurs, cette « bonne vieille Edith » (oui la VF a craqué) finit bien mais que de vicissitudes, l'ulcère du comte est impressionnant, les domestiques évoluent (Thomas change, Denker se fait moucher, Mosley devient prof, Spratz rédacteur de chroniques féminines),
bref on couronne la série de belle façon. Par contre l'opposition pour l'hôpital prend des proportions balaises, trop, ça en devient lourd et son importante fait trop artificielle, donc évitable. Si le diner final est vite expédié j'aurai aussi apprécié en savoir davantage sur le devenir de certains, Daisy par exemple ou Baxter.
Je note surtout que cette saison envoie de superbes images, entre paysages magnifiques, prises de vue top et châteaux sensationnels on est gâtés. La fin est on ne peut plus parfaite (oui Maggie Smith a le dernier mot), toujours attendue mais juste, ça fait plaisir et c'est le principal.
Critique de la saison 5
4,5
Publiée le 26 février 2020
Bizarrement, sans être au commencement ni à la conclusion de la série et sans les faits marquants de la saison 3, cette dernière me semble être la meilleure pour l’instant. Cela vient sans doute du fait qu’il y a des dénouements attendus depuis longtemps et des persos moins utilisés qui se révèlent.
Entre spoiler: les Bates qui sortent enfin un peu des tracas avant d’y retourner de plus belle (ça commence d’ailleurs à lasser), Baxter qui révèle son secret, Mosley qui s’aguerrit et prend une place dans l’équipe, Thomas qui se radoucit, les 3 domestiques arrivés en cours de saison 3 qui partent (tant mieux), Md Pattmore qui sort son aplomb, Carson qui se montre plus humain et moins stoïque, avec du coup un rapprochement vers Md Hugues bien amené et qui se conclut...
Si le rythme ne s’emballe pas pour autant c’est plus vivant et intéressant.
On doit ajouter qu’upstairs c’est pas mal non plus avec spoiler: Edith qui apprend enfin ce qui est arrivé à Gregson et qui balade sa fille mais finit par la récupérer tout en dirigeant le journal et en s’affirmant en marge de sa famille, Rose se case un peu (et se calme), Tom se questionne et quitte sa maitresse d’école ainsi que la femme de chambre (ouf), la comtesse est moins molle et plus décidée, Marie et Lord Gillingham tracent leurs routes,
le comte se fâche (avec raison) continuellement et du coup se montre plus humain tout en prenant la place imposante qu’il doit avoir… Mais surtout Violette a enfin un rôle qui change des continuelles saillies verbales acerbes qui font le sel de la série. Là on accède à son histoire et ses sentiments ; on voit la large palette d’actrice de Maggie Smith et elle apparait moins figée dans le temps ou les convenances. Bref ça bouge dans tous les sens sans en faire trop, jusqu’au final qui là encore ne se loupe pas.
Le développement des persos prend de l’ampleur et s’avère bien plus passionnant, on tourne moins autour d’amourettes et de mariages attendus/espérés. La modernité et la fin des traditions se pointent, bizarrement la grand-mère d’Amérique aussi, ça va bien ensemble (la comtesse douairière dirait qu’un malheur n’arrive jamais seul). De toutes façons, si la musique n’était pas trop forte par moments, et que le scénario ne s’acharnait pas tant sur les Bates j’aurai mis 5.
Critique de la saison 1
4,0
Publiée le 13 février 2020
Allez on commence une nouvelle série, enfin nouvelle façon de parler vu qu’elle est fini et a presque 10 ans… Bon au moins il y aura une fin, puis le côté historique m’intéressait, la fin de l’époque victorienne étant prépondérante dans la culture anglaise.
On met un peu de temps à se familiariser avec les persos mais au bout des 8 épisodes on a tout le monde en tête ainsi que les intrigues principales, sans trop avoir besoin de suivre assidument ou en se creusant les méninges. L’histoire est bonne, on n’a pas l’habitude de voir des intrigues croisées entre maîtres et domestiques et c’est vraiment bien fait. La trame se déroule sans répétition dans les épisodes, du coup on est vite pris et on ne lâche pas. Par contre, une fois qu’on connait un peu les mécaniques du scénario, un peu simples il faut l’avouer, on finit par deviner tout ce qu’il va se passer. Cependant on ne boude pas son plaisir vu que les personnages sont attachants, surtout Maggie Smith en vieille peu vacharde à la saillie verbale acerbe. Une petite surprise : Ygritte de GoT dans un rôle que l’on n’attendait pas.
On a peu de repères temporels du coup on ne sait pas trop combien de temps passe entre chaque scène, toutefois la guerre est bien amenée. Beaucoup de choses changent entre le 1er et le second épisode, par exemple spoiler: Bates est apprécié d’un coup, on se méfie de Thomas qui lui aussi se départit de William soudainement, les maîtres sont plus proches de leurs domestiques…
Même si c’est un soap les love story ne sont pas trop lourdes, et ne pas oublier le côté dramatique, tout aussi présent. A part ça c’est une bonne introduction à un monde un tantinet complexe, ça lance bien la série même si des éléments un peu agaçants arrivent déjà.
Critique de la saison 3
3,5
Publiée le 22 février 2020
Une saison qui traine malgré les nombreux évènements qui la jalonnent. En effet, entre spoiler: le mariage des 3 filles (on compte le loupé d’Edith), la perte de Downton Abbey sauvé par le testament inattendu du père de Lavinia et « l’abandon » du fils d’Esther au profit de ses grands-parents
on fait dans la quantité et moins dans la qualité. Le souci c’est qu’on finit par s’attendre à ce qui va arriver, la trame et le type de récit empêche toute surprise à l’exception faite de Sybille. Là je dois avouer que spoiler: je n’ai pas vu sa mort arriver, sauf juste avant avec la rixe des médecins, mais là c’était bien dissimulé, puis faire disparaitre un personnage principal si soudainement c’est balaise
. Si des longueurs apparaissent plus souvent le rythme continue de se tenir et on ne décroche pas non plus.
L’arrivée de la grand-mère américaine est pas mal, elle rajoute une couche de vacherie moins délicatement que la comtesse douairière et ça détonne. On a quelques péripéties des downstairs (Md Hugues, le retour d’Esther et une opposition entre les 2 mauvais éléments du groupe) mais ça commence à être moins palpitant que celles d’upstairs. Le symbole de la saison est l’histoire de Bates : révoltante mais elle s’étire trop , avec des rebondissements pas passionnants, puis elle amène l’arrivée de 3 nouveaux domestiques qui tombent un peu comme des cheveux dans la soupe (perso je ne peux les piffrer et là encore on s’attend aux intrigues qu’ils vont engendrer). La fin est mieux, des dénouements et un cliffhanger costaud, même si encore une fois, on se doute du résultat.
Critique de la saison 4
3,0
Publiée le 23 février 2020
On a l’impression d’être perdus. En fait cette saison tire en longueur, comme la précédente, mais sans les 2 faits marquants. En plus, là où on pouvait espérer du mélo bien géré et un peu de drama on zappe tout. Certes on en voit les conséquences, on a les répercussions et c’est pas totalement squizzé mais quand même. Du reste la croisière continue, les acteurs sont égaux à eux-mêmes (surtout Maggie Smith, la meilleure), musique et ambiance aussi, décors etc suivent la même tendance, donc ça traine un tantinet mais ça se suit sans forcer.
Par contre downstairs ça bouge, entre spoiler: O’brien qui part d’un coup, Carson qui ose sortir de son rôle, Anna qui se fait violer, Mosley qui se retrouve au chômage
là on dépasse la saison 3 mais ça ne contrebalance pas le reste. En l’occurrence je parle des arrivées de Lord Gillingham, Mr Green, Sarah Burning (une institutrice qui ne sait pas se fixer de limites, étrange) et de Rose. Autant de persos agaçants et qui essaient de renouveler l’intrigue, mais qui ne font qu’en baisser l’intensité et la qualité. Si on rajoute les triangles amoureux lourds et rébarbatifs entre Daisy-Alfred et James, ainsi que celui entre Marie et ses prétendants, là on est sur du plombant.
Bref, avec la lettre du prince en plus, cette saison devient franchement mois intéressante que les autres et en garde les défauts, voir même en rajoute. Cela demeure bien, mais clairement la pente est descendante.
Critique de la saison 2
3,5
Publiée le 19 février 2020
Un peu moins bien que la saison 1 mais pas moins intéressante, au contraire puisqu’après les présentations on passe au développement. Là on commence à entrer dans le vif du sujet. A peine connait-on les persos et leurs intrigues que spoiler: la guerre chamboule tout
. J’ai bien aimé le côté reconstitution et voir les implications que cela avait pour ceux restés au pays (on n’en parle que trop peu). Du coup le côté dramatique prend le pas sur le soap opera des débuts spoiler: et 2 morts de plus dans la maison, puis Thomas se fait moucher, ça fait du bien
. Par contre on commence vraiment à avoir l’impression que les scénaristes ne savent pas quoi faire d’Edith, ses scènes sont plus molles et n’ont aucun impact sur l’histoire. Déjà dans la 1ère saison, excepté son spoiler: méfait de dénonciation de sa sœur
, elle ne fait rien, et là les arcs qui lui sont consacrés n’ont aucune répercussion, même quand spoiler: leur cousin Patrick revient (ou pas) de nulle part avec une histoire abracadabrantesque, aucunes incidences… Enfin au moins on a la fin de la poursuite amoureuse des 2 protagonistes.

Néanmoins la qualité demeure, les persos aussi, la comtesse douairière est toujours géniale, le développement de Sybil amène des situations plus comiques au vu de sa famille et la trame de la saison, bien qu’en grande partie devinable, ménage des rebondissements.
Critique de la série
5,0
Publiée le 11 septembre 2021
Excellence de l'aristocratie anglaise et de la bienséance du début du Xxeme siècle. Traverser les années de 1912 à 1925, ponctués par des moments fort comme la première guerre mondiale ou la grippe espagnole, cette série retrace la vie de la famille Crawley qui hérite entreguillemet du domaine de downton Abbey, dont les propriétaires et titulaires sont tous décédés lors du naufrage du Titanic, et là commence alors une sorte de descente en enfer. Si l'interprétation était nettement forcée au départ, la surprise de la voir se développer de façon prodigieuse, et tant aussi au interprètes dont Maggie Smith toujours très pince sans rire, mais l'émotion vient aussi surtout sur la loyauté des uns envers les autres, que ce soit dans la haute société que dans les cuisines qui se croisent et s'entremêlent, qui donne vraiment à pleurer. L'écriture de Julian Fellowes est addictif, immersif, passionnant. Les décors et les costumes sont magnifiques.
Jamais dans le larmoyant ou trop fleu bleu, cette série culte aurai mérité d'être, plus acidité, avec plus de tension, moins lisse, plus sale, plus scabreux. Mais c'est excellent, ceci dit. 6 saison à dévorer et sortez les mouchoirs aussi, c'est un conseil !
Critique de la série
4,0
Publiée le 15 mai 2020
Un bon soap opéra made in UK avec des intrigues prenantes, des personnages hauts en couleur qu'on prend plaisir à suivre sur 20 ans. Les décors, les costumes sont merveilleux et qu'il est bon, au milieu d'une kyrielle de séries violentes dans le geste ou le verbe qui inondent nos écrans, de suivre des acteurs au langage formel, au comportement exemplaire. Un beau témoignage de la société anglaise du début du XXème siècle.
Critique de la saison 4
4,0
Publiée le 28 février 2019
Une bonne saison (on se répète à chaque fois, mais la série brille par sa constante qualité, alors répétons-nous avec joie), dont les intrigues passionnent comme un feuilleton à suivre seul, en famille ou entre amis. Le grand coup de théâtre (pour ma part) que l'on suit de près est spoiler: le meurtre du violeur d'Anna Bates
, qui fait quelques vagues du côté dudit Mr Bates... On attend de voir ce que la police dira, ce que les preuves laisseront comprendre, et surtout comment cela se terminera pour ce couple charmant (mes préférés). Très près derrière suivent les intrigues sur Lady Edith ( spoiler: va-t-elle garder son bébé ? Va-t-elle finalement tout avouer et reprendre sa fille au château ? Et où est passé son fiancé ?
), sur la nouvelle femme de chambre de la Comtesse qui cache un lourd passé, sur les galanteries que font deux prétendants à la main de Mary (que le meilleur gagne...). Et bien sûr n'oublions pas les adorables bambins de la famille qui ont bien grandi, et la doyenne (qui est devenue arrière-grand-mère) qui n'a pas sa langue dans sa poche ! On se passionne un peu moins pour l'entreprise porcine que monte Mary, pour le flirt de Tom avec l'institutrice, et pour les cours particuliers que prend la petite commise de cuisine (les moments creux de cette saison, qui tentent d'ajouter des galères supplémentaires à la vie de la maison pour ralentir l'avancement des grandes intrigues, mais on préfèrerait voir aboutir nos grandes questions plus vite à la place de celles-ci...). La Team Bates continue de serrer les dents, le personnage d'Edith prend de l'importance, les nouveaux venus d'Amérique sont très agréables (surtout les grands-mères qui ne se supportent pas !), malgré quelques intrigues secondaires moins palpitantes, la série reste sur sa bonne lancée.
Critique de la série
2,5
Publiée le 28 février 2020
Pour amateurs du genre, oscillant entre Soap Opera et série historique.
Je m'attendais à plus de finesse, d'esprit "british", de mordant : j'ai trouvé cela convenu et ennuyeux.
Ce n'est pourtant pas une mauvaise série, mais je n'en suis pas le publique "cible".
Critique de la série
2,0
Publiée le 12 octobre 2019
La comparaison avec les feux de l'amour dans un commentaire précédent est très bien trouvée, c'est exactement ce que je me disais. "Les feux de l'amour" avaient (ou ont au cas où le soap ne serait toujours pas terminé...) le mérite d'être drôles par leur côté grotesque et leurs personnages caricaturaux. Ici, tout est plat, mal joué, mal réalisé (trop saccadé). Les costumes et décors sont bons mais c'est presque tout. Le personnage de la grand-mère blasée joué par Maggie Smith m'a quand même fait sourire quelques fois. Je vais juste passer aux derniers épisodes de la dernière saison pour voir comment ça se termine en espérant qu'il se passe quelque chose. J'ai peu d'espoir.
Critique de la série
4,0
Publiée le 3 août 2020
Vous êtes à la recherche d'une saga mettant au premier plan une famille noble britannique ? Downton Abbey est la série qu'il vous faut ! Bien entendu, il faudra faire avec ses histoires d'amour mielleuses remplies de rebondissements, les clichés de la haute société, ses us et coutumes qui nous dépassent aujourd'hui... en réalité, il faudra plonger dans un monde qui n'existe quasiment plus de nos jours. Et c'est ça qui est intéressant avec l'oeuvre de Julian Fellowes.
Suivez donc les aventures de l'indomptable Mary, de la tumultueuse "nanny" Violet, de ce couple modèle représenté par Cora et Robert. Mais cette série en serait beaucoup moins intéressante si elle ne nous permettait pas de suivre les vies des personnes qui font de Downton Abbey un véritable lieu habité : les servant(e)s, majordomes, dames de chambre, cuisinières, etc.
Si parfois les épisodes et certaines aventures traînent en longueur, dans son ensemble la série nous offre quelques années de vie de ces personnages auxquels on s'attache sans grande difficulté. C'est d'ailleurs avec une certaine tristesse qu'on les abandonne à la sixième saison. Mais rassurez vous car quand il n'y en a plus, il y en a encore ! En 2019 est sorti le film Downton Abbey dans lequel on suit nos personnages préférés devant accueillir... le Roi et la Reine d'Angleterre ! Tout un programme...
Critique de la saison 5
4,0
Publiée le 24 avril 2019
Une saison qui prépare le terrain pour les adieux finaux... La série au générique tintinnabulant que toute la famille fredonne devant son poste de télévision continue de nous ravir de ses intrigues principales, même si ces dernières piétinent ouvertement pour essayer de durer le temps de la saison (quand on compare avec les saisons précédentes, il ne s'est presque rien passé), au profit de petites affaires de couloirs comme le flirt de la Comtesse avec un "amateur d'art" (qui reluque autant les toiles que la dame), les disputes violentes entre le Comte et l'institutrice (personnage insupportable, on est bien contents lorsque Robert la met à la porte à chaque fois), et les relations tendues d'Edith avec le couple de fermiers qui gardent Marygold (une intrigue qui s'épuise vite et dure trop longuement). En revanche, le personnage de Thomas prend de la profondeur après un événement marquant dans cette saison (meilleur rebondissement, très ingénieux et apitoyant à souhait), le fait qu'il "se calme" nous le rend sympathique voire indispensable (oui, c'est possible). On regrette par contre les allers-retours redondants de la police au château pour l'affaire Bates, qui s'éternise et dont on ne sait pas si on en verra jamais le bout... Pauvre petit couple dans la tourmente, on peut dire que ces deux-là s'aiment à la folie (quand aujourd'hui on se sépare pour la couleur d'un canapé...) et on attend de les voir s'en sortir, si possible avec un bambin dans les bras... Le deuil de la mère de Matthew se fait tout en douceur, sans jamais offenser le personnage disparu, et va de l'avant avec une idée maritale plutôt intéressante. Un peu redondant, mais un Thomas qui vire de bord pour devenir très attachant, un mariage final qui est chaleureux et progressiste, de bonnes pistes pour la suite et une saison finale qu'on veut enchaîner dans la foulée !