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    The Killing (US)
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    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    Cette série de 2011 n'a rien pour elle à la base : pas de concept novateur, pas de méga-stars au casting, pas d'effets de style tape à l’œil, pas de structure narrative innovante, pas d'alchimie amoureuse entre les 2 héros bref, juste une enquête simple en apparence, une tension palpable et des personnages accrocheurs. Soit en fait tout ce que l'on ne sait plus faire actuellement. Les acteurs sont excellents et l'intrigue de la 1ère saison est bien tenue, multipliant les fausses pistes et levant peu à peu le voile sur une réalité bien sordide. Et face à la surprise de voir que cette intrigue n'est pas résolue à la fin de la 1ère saison, une partie du public protestera et désertera la 2ème saison qui conclura donc l'intrigue. Une conclusion qui vient suite à plusieurs épisodes d'une 2ème saison qui peinera un peu à tenir les 13 épisodes mais la résolution finale ne vous laissera pas indifférent. Ensuite, on aura droit à une enquête de serial killer et pour la saison finale, un massacre horrible ce qui permettra à la série de revisiter les principaux archétypes de la série policière avec brio (impossible d'en venir à bout indemne). Les persos sont excellents, les acteurs parfaits et les intrigues bien menées, avec des révélations distillées au compte goutte, une tension intenable, un climat poisseux, gris et déprimant, des scènes très fortes et quelques passages poignant. Autre point fort, la mise en scène, classique certes mais qui évite intelligemment les effets gore à foison et qui sait se faire délicate et suggestive pour un résultat tout aussi bon. Excellente série, un vrai diamant brut qui mérite d'être découverte.
    Zoumir
    Zoumir

    68 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 21 février 2016
    Dès son épisode Pilot, The Killing est une claque monumentale. La barre est si haute qu'on est immédiatement plongé dans cette enquête policière sombre sous la pluie incessante et le ciel lourd de Seattle. Et jusqu'à son final, au terme de 4 saisons, on ne sera pas déçu. Les enquêtes de The Killing sont intelligentes, sombres et malsaines et le série s'appuie impeccablement sur l'environnement dans lequel les détectives Linden et Holder se démènent à la recherche de la vérite. Un environnement qui n'est pas seulement extérieur. Il est aussi familial et intérieur. Ces deux flics investis jusqu'à se perdre dans leur boulot d'enquêteur ne sont pas parfaits et c'est pour cela qu'on les aime tant. Tous les personnages ont d'ailleurs leur importance et au fil des saisons, que ce soit la famille de Rosie qui nous met face à la douleur de la perte d'un enfant dans la première ou ce père en attente de la peine de mort dans la troisième. Le show importé du Danemark est addictif tant les enquêtes avancent avec minutie, mettant en lumière les secrets des personnages et testant sans cesse leurs limites. Une série qui change des séries policières américaines habituelles bien trop téléphonées et faciles. Car ce n'est pas le résultat de l'enquête qui nous intéressent dans The Killing mais vraiment le cheminement de ces inspecteurs pour dénouer les noeuds de vipères entourant les mystères de ces meurtres qui nous plongent dans les bas-fonds de l'homme. Pédophilie, meurtres, violences, haine, argent, pouvoir, prostitution... Tout y passe et même si la 4ème saison perd en intérêt dans son enquête, elle permet de conclure avec justesse cette excellente série.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 22 avril 2015
    Mais bon sang, qui a donc tué la jeune Rosie Larsen? Au terme de cette seconde saison du show de Veena Sud, nous aurons notre réponse. L’enquête policière ayant débuté dès les premiers instants de la saison initiale, il faudra alors, mis bout-à-bout, 26 épisodes d’enquête troublante pour que lumière soit faite sur une intrigue à la fois captivante et sordide. S’adressant prioritairement aux inconditionnels du feuilleton policier, The Killing, dans sa version américaine, démontre toutefois bien d’autres ambitions que le simple fait de divertir par le suspens. A l’instar d’une première saison très bien réalisée, techniquement, nous reprenons ici les mêmes bases structurelles, les mêmes décors austères de l’Etat de Washington, la pluie incessante, les rues grises de Seattle, et surtout le même rythme narratif tranchant et ouvrant, à chaque fin d’épisode, l’appétit vorace d’en savoir d’avantage encore. Classique, certes, le procédé s’avère pourtant, dans les mains de personnages à l’habilité indiscutable, d’une rare efficacité.

    Si cette seconde saison démarre d’une manière un peu confuse, avouons que nous tournons un poil en rond durant sa première moitié, son final comblera tout un chacun, dans les larmes, les cris et les révélations à faire s’hérisser les cheveux dans la nuque. De fausses pistes en hypothèses vaseuses, notre tandem de flics, dans un climat politique et professionnel malsain, parvient finalement à confondre coupables et fautifs, qu’il conviendrait aussi bien de conjuguer au singulier comme au pluriel. Veena Sud n’a décidément pas fait les choses à moitié, à la manière de l’excellence dont font maintenant preuve les auteurs scandinaves dans le domaine du polar. Jamais téléphoné, jamais aléatoire, le show repris par Netflix est un sans-faute narratif, et cela constitue un atout singulier tant ce type de série fourmille sur les écrans du monde entier. Solide prétendant, donc, que ce The Killing, au titre de feuilleton policier de cette nouvelle décennie. Attention, je dis bien feuilleton et nous anthologie.

    La série fonctionne parfaitement, en surplus de son intrigue, notamment de par l’implication admirable de ses comédiens. Les deux têtes d’affiches, flics désabusés et seuls face au monde entier, Sarah Linden alias Mireille Enos, ainsi que Stephen Holder alias Joel Kinnaman, font montre d’un charisme respectable au vu du support. Les deux comédiens, à l’expérience cinématographique déjà passablement éprouvée, tire le char vers l’avant et entraîne avec eux de multiples personnages très convaincant. On pense là notamment au fameux conseiller Richmond et plus particulièrement la famille Larsen, captivante. Tout le monde tire alors à la même corde et la tension, la passion et le suspens ne font que croître au fil des épisodes. L’ensemble tient fort bien la route, le tout sous les caméras de metteurs en scène très habiles pour ce qui est de rendre la vision du show très filmique. En effet, artistiquement, The Killing US est une très belle démonstration de mise en scène, incluant perpétuellement la pluie coriace automnale et de nombreuses vues aériennes très précises, techniquement, de la métropole de Seattle.

    Seconde saison qui conclut donc l’enquête Larsen dans la douleur mais en toute grâce, on pourra aisément rapprocher les deux premières saisons l’une de l’autre, indissociables. Les 18 épisodes qui suivront ne seront pas vraiment en rapport avec l’enquête qui nous aura occupés jusqu’alors, mais gageons que le charisme des personnages en sera impacté. Admirable série policière passée sous discrétion à la télévision traditionnelle, The Killing mérite amplement toute la reconnaissance qui lui est due. Avis aux amateurs. 18/20
    sarah p.
    sarah p.

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    Au delà de l’enquête policière, cette série met en avant les protagonistes, Sarah et Stephen, et leur psychologie. Ils sont tous les deux hantés par les démons de leur passé. The Killing nous amène dans les tréfonds de la ville de Seattle où les dealers et les mafieux sont des policiers et des hommes politiques. Souvent dans leur voiture, les deux inspecteurs traversent Seattle en long et en large nous laissant voir les décors lugubres de cette ville pluvieuse. La météo joue un rôle dans l’ambiance de cette série. On ne voit jamais le soleil, tous les épisodes se passent sous la pluie et le ciel gris.

    La série ressemble à un roman policier où les descriptions de la ville et du temps apportent à l’histoire un côté pesant et lourd. J’adore les polars et cette série retranscrit parfaitement ce que j’aime lire et regarder.

    Les acteurs sont parfaits dans leur interprétation. Sarah Linden est jouée par la belle rousse Mireille Enos. Elle incarne une policière fragile psychologiquement, limite borderline, son physique frêle et pâle sied au personnage de Sarah. Elle retranscrit bien à l’écran les problèmes auxquels se confrontent la policière. Stephen Holder est interprété par le beau Joel Kinnaman. Holder est une espèce d’adulescent, lui aussi limite borderline et intriguant. Les deux personnages, d’abord antipathiques l’un envers l’autre, vont finir par s’apprivoiser et s’entre-aider. Les deux acteurs se complètent très bien et arrivent à jouer cette complicité instable.

    Alors n’hésite pas à vous lancer dans les enquêtes de Holder et Linden et laissez vous emporter dans la noirceur de Seattle.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 4
    5,0
    Publiée le 3 août 2014
    Une grande saison tragique sur la culpabilité et la filiation...

    Un final oedipien d'une intensité rare, bouleversant, mystique...
    Une conclusion magistrale réalisée par le grand Jonathan Demme himself.
    Saison vue dans la continuité des 6 heures, comme lorsque l'on se plonge dans un grand roman dostoïevskien.

    spoiler: "donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer - le courage... ... de changer les choses que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence." (Stephen Holder in EP06 "Eden")


    Pour les curieux la chanson finale est "Peace Of Mind" du groupe The Jezabels (Album "Prisoner")
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 1
    2,0
    Publiée le 29 mai 2016
    C'est bien fait........mais ce n'est que la copie conforme de la série originale danoise de 2007. Les scènes sont à 90% identiques. Même la musique est prise sur la version originale !!!!
    Je ne sais même pas pourquoi les américain en ont fait un remake. A croire qu'ils pensent que tout ce qu'ils font est mieux que ce que font les autres !!!!
    boscopax
    boscopax

    81 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Pour ne jamais vraiment quitter le lien, cette troisième saison repart sur une nouvelle enquête tout en faisant ressortir les ombres d'un passé liés à son enquêtrice principale. Ici, il ne plane malheureusement plus cette aura propre aux deux premières saisons. Cette histoire ne devient finalement plus qu'une introduction à la quatrième partie de la série, ultime, que l'on espérera meilleure.
    dragoyo
    dragoyo

    113 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    4/5 cette 3eme saison surpasse les 2 premières déjà très bonnes. Le scénario toujours au top et le jeu d'acteur excellent. La nouvelle affaire de cette saison est prenante de bout en bout et le rythme est mieux maintenu que lors de la première enquête.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 21 février 2016
    Il faut quelques épisodes pour se mettre dans l'ambiance. Mais une fois lancé on devient vite accroc. C'est sombre, poisseux et totalement glauque. Joel Kinnaman est parfait et Mireille Enos est absolument bufflante. Une série policière pas banale peu connue à découvrir !
    Uptownblues
    Uptownblues

    20 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 9 septembre 2023
    Oui l'atmosphère est excellente, oui l'enquête est captivante, oui les acteurs sont bons (j'aime bien Kinnaman, je n'accroche pas du tout avec Enos) mais que c'est long.
    26 épisodes pour le dénouement d'une enquête donc pour ça faut forcément étirer en amenant le spectateur sur de fausses pistes de manière redondante le tout entrecoupé de longueur sur la vie de la flic (dont on se fiche un peu) et de son gosse insupportable. Seul le poids du traitement sur les Larsen est intéressant parce qu'il est rare qu'on traite à quasi part égale le point de vue de "ceux qui restent" tout en suivant une enquête autant en profondeur.
    Mais que c'est long.
    On ne peut qu'être limite déçu du dénouement en mode tout ça pour ça. 19h quoi.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 5 mai 2015
    The Killing, au sortir de deux saisons captivantes consacrées à l’enquête sur la mort d’une jeune fille, Rosie Larsen, se renouvelle, toujours sous la tutelle d’AMC. On procède ici à la réouverture des vieilles blessures du lieutenant Linden, dossier évoqué durant les deux saisons précédentes, afin d’orienter le public vers une nouvelle intrigue policière plus pessimiste encore. Si le show d’AMC ne s’était jusqu’alors pas caractérisé par sa bonne humeur et son propos léger, le postulat devient ici encore plus sombre. Un condamné à mort, un tueur en série, des vidéos pornographiques pédophiles, une jeunesse des rues qui se prostitue, nos deux enquêteurs sont à nouveau empêtrer dans le fange, au plus près du malheur d’autrui, condamné à briller pour renaitre de cette fosse en sauvant avec eux un maximum de victimes. Mais tout n’est jamais facile dans The Killing, à tel point que pour l’occasion, les efforts des scénaristes pour assombrir incessamment leurs propos tendent à rendre parfois artificielle une saison, il faut l’avouer, un poil en déca des deux références précédentes.

    Nous retrouvons les lieutenants de la criminelle de Seattle, Sarah Linden et Stephen Holder, un an après les faits Larsen, une enquête à l’aboutissement explosif mais jubilatoire. La découverte d’un corps rappellera très vitre l’un des deux flics au bon souvenir d’une terrible affaire. De connexion à connexion, les dossiers se croisent pour ne faire qu’un. Il n’y a rien là de mystérieux tant le ton semble résolument tourné vers un potentiel final dramatique. L’affaire est poisseuse, difficile, d’autant que le temps pourrait presser pour un potentiel innocent en attente de la potence, que le temps compte double pour les jeunes filles des rues alors qu’un tueur guette. Dans une certaine forme de précipitation, les deux enquêteurs tentent de joindre les deux bouts, dans la douleur, dans la tourmente. On connaît certes la musique, mais comme précédemment, Veena Sud et son team semble savoir y faire pour rendre leur show policier captivant, sombre et durement réaliste. Est-ce là la marque de la froideur nordique exportée aux USA? Sans doute.

    Les deux comédiens principaux, Mireille Enos et Joel Kinnaman, livrent une fois encore une prestation impeccable. Les deux enquêteurs sont complémentaires, indissociables mais fatalement opposés dans bien des domaines. Les nouvelles apparitions au casting de quelques pointures, notamment Elias Koteas, très impressionnant de retenue, ainsi que de Peter Sarsgaard, imposant détenu, troublant de par son jeu fort, amène une réelle plus-value à cette troisième saison, certes ambitieuse de par son script, mais surtout d’avantage encore orientée vers le cinéma que précédemment. Pour autant, malgré ses efforts de justesse, malgré une rehausse du budget promotionnel et technique, cette saison ne sera jamais aussi captivante que les deux précédentes. A force de pousser le suspens vers ses limites, à force de peindre tout en noir, les scénaristes ne seront pas parvenus à complètement éblouir, le tout s’égarant souvent vers des twists passablement improbables et vers une conclusion à fin ouverte pour le moins en désaccord avec les franches prises de position de l’affaire Larsen.

    Le tout n’en reste pas moins impeccable, malgré bon nombre de petits défauts. Cette troisième saison marque aussi l’abandon d’AMC, qui lègue son bébé policier à Netflix. La plateforme VOD et productrice de shows originaux, ayant largement distribué la série jusque-là, s’occupera de produire les 6 épisodes qui constitueront la quatrième et dernière saison du show. Ceci marque l’imposante stature du magnat du VOD aux Etats-Unis, capable de perpétuer des traditions alors que les chaînes câblées se lancent de nouveaux défis en sachant leur progéniture en de bonnes mains. Espérons alors que les six derniers épisodes soient à la hauteur de l’ensemble. 15/20
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Le géant américain de la vidéo à la demande, Netflix, après la passation de The Killing par AMC, livre une saison finale raccourcie, 6 épisodes d’une heure, tout-à-fait satisfaisante, voire plus. Toujours sagement dirigée par Veena Sud, le show policier, sombre et pessimiste, tend à un final à la fois douloureux et rédempteur et le résultat ne fait mentir cette présomption. Le tandem Sarah Linden et Stephen Holder, profondément marqué, meurtri, par les évènements passés et présents s’en va exécuter son dernier tour de piste, dans la douleur, dans l’effroi et dans l’incertitude. Les actes du final de la troisième saison sont une épée de Damoclès sur le tête de nos enquêteurs, le contexte sourd et étouffant d’une quatrième saison qui offre tout de même une nouvelle enquête à se mettre sous la dent, une nouvelle et pénible énigme à mener à terme alors que les circonstances n’y sont jamais favorables.

    Le passage d’un Major à l’autre n’aura alors pas porté préjudice à une série soigneusement élaborée, de ses balbutiements à sa conclusion. Ces six derniers épisodes, certes un peu plus longs que les précédents, s’inscrivent dans la droite ligne de ceux découverts précédemment. La photographie, grisâtre mais adaptée, le jeu des comédiens, la bande originale, tout est parfait, comme précédemment. On aurait même tendance à saluer une certaine montée en puissance des deux comédiens principaux, Mireille Enos et Joel Kinnaman, deux individualités parfaitement complémentaires, inséparables. Cette montée en puissance s’explique logiquement du fait que leurs destins, liés, soient le principal enjeu de ce final, imprévisible, surprenant. Les deux acteurs entrent sans discussion possible dans la légende des tandems de flics parmi les plus attachants de l’histoire de la télévision, du fait, notamment, d’une juste humanité, d’un mix très probant de leurs faiblesses et de leurs forces respectives.

    Malgré toutes les louanges possibles et imaginables, malgré toutes les bonnes appréciations que l’on pourrait créditer à la version américaine de The Killing, il apparaît pourtant qu’au terme de cette saison, la série en était à la survie, la survie de son concept ne pouvant pas être d’avantage encore élargit. Oui, le pessimisme latent, les cris et les efforts surhumains déployés par nos personnages pour perdurer dans un monde d’une rare noirceur ne peuvent pas continuer indéfiniment. On salue alors la décision prise par la production de mettre un terme au show. Si cette ultime saison est plus courte que les précédentes, c’est sans doute le fait d’une conscience artistique louable de la part du showrunner et de ses financeurs, conscients du fait que pousser le bouchon trop en avant reviendrait à discréditer, sur le moyen et long termes, une série formidable qui devait s’achever sans s’éterniser.

    Je noterais finalement qu’en dépit des révélations fracassantes qui mettront un terme à l’affaire Stansbury, l’intrigue strictement policière de cette quatrième saison est loin d’être aussi passionnante que l’affaire Larsen ou du joueur de flûte. Mais bon, nous nous contenterons de cela, sachant que le véritable enjeu, ici, et de savoir vers quoi avance notre tandem de flic. Une petite surprise attend par ailleurs pour sortir de sa boîte lors de l’épisode final. A découvrir. 16/20
    Mel M
    Mel M

    12 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Amateurs de policiers, laissez vous tenter !!! Cette série m a juste retournée ! Une ville de Seattle superbement filmée, une ambiance de roman policier noire comme on les aime, des acteurs qui jouent leur rôle à la perfection, une intrigue parfaitement menée ... chaque fin d épisode ne vous donnent qu'une envie ... passer au suivant !!! Je suis 100% addict
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    197 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 27 février 2015
    J'adore cette série qui me fait froid dans le dos. Les deux acteurs principaux se bonifient à mesure que la série avance et qu'ils en apprennent au fur et à mesure plus l'un sur l'autre. L'enquête est vraiment addictive.
    boscopax
    boscopax

    81 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    4,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un véritable final pour une saison qui retrouve enfin une âme qui plane au dessus de sa tête. La série s'achève comme elle a commencé, intrigante et réaliste. Merci Linden et Holder.
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