Malheureusement, à l'instar de Nadia, cette série est loin d'atteindre la perfection d'un Gunbuster ou d'Evangelion. En effet, vous aurez remarqué l'importance d'épisodes de résumé. Il s'agit d'un moyen, non pas de gagner de l'argent mais du temps. L'animé rattrape rapidement le rythme de parution du manga du même nom. Et le mangaka veut que la Gainax colle au plus près du manga. En attendant d'hypothétiques ordres de l'auteur, le Studio est obligé de faire du remplissage et la série n'avance plus. Les prises de becs sont fréquentes entre le mangaka et Anno, à la fois pour obtenir la trame des épisode suivants mais aussi pour l'ingérence dans la gestion artistique de l'animé : L'auteur veut moins d'excentricité de la part 20d'Anno, moins d'humour et%que l'animé soit plus conventionnel dans sa manière d'aborder cette romance entre lycéens, ce qui devient pour ce dernier insupportable, il quittera l'entreprise passé le 13ème épisode. Et laissera le bébé à son protégé Kazuya Tsurumaki, qui finiras la série tant bien que mal. La seconde partie de la série contient énormément de résumé et d'épisodes sans intérêt. D'autant plus que le script revient à la case départ. Et la série se termine sans véritable fin. Reste les 13 premiers épisodes : où Anno réussit parfaitement à nous faire aimer ce couple, entre histoire d'amour, humour et délires des personnages, introspection dans leur psychologie pour comprendre ce qui les a poussé à devenir ce qu'ils sont aujourd'hui, Une série menée tambour battant, jamais ennuyante, sans tomber dans les poncifs, clichés et autres stéréotypes, Un divertissement à la fois drôle, tout en restant sérieux, où leur amour est toujours pudique et une sensibilité à fleur de peau qu'on ne connaissait d'Hideaki Anno après tant de shônen (série pour garçons). Une série qui malgré ses défauts reste inégalée dans son genre, inoubliable. À voir et revoir afin d'en apprécier chaque subtilité.