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Votre avis sur Alfred Hitchcock Présente ?

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Critique de la saison 4
4,5
Publiée le 31 mars 2020
Les saisons d’Alfred Hitchcock présente se suivent et se ressemblent. En effet, si les histoires de cette anthologie sont de niveaux inégaux, elles restent globalement très agréables à suivre et certaines sont même de grands moments de télévision. Il est donc difficile de bouder son plaisir devant des courts-métrages comme La Main pleine d’argent (A night with the boys) réalisé par John Brahm ou Un cas intéressant (Human interest story) de Norman Lloyd ainsi que devant les deux épisodes mis en scène par Hitchcock lui-même : Poison et Le Fantôme de Blackheat (Banquo’s chair) spoiler: qui se révèle être le seul vrai film fantastique de sa carrière (sauf si on associe Les Oiseaux au genre)
. Enfin, une fois de plus, cette saison comporte des visages connus de tous les cinéphiles et téléphiles : James Coburn, Walter Matthau, Leslie Nielsen, Elizabeth Montgomery, Bette Davis, Barbara Bel Geddes, Roger Moore, Steve McQueen ou encore Dick York. Pour sa quatrième saison, Alfred Hitchcock présente reste donc une série toujours aussi plaisante à regarder.
Critique de la saison 7
4,5
Publiée le 9 juillet 2021
Bien qu’étant la dernière de la série, la septième saison d’Alfred Hitchcock présente ne marque pourtant aucun signe d’épuisement. Si elle ne contient qu’un seul épisode signé par le Maître (le petit chef-d’œuvre Haut les mains), elle en contient toujours d’excellents comme Le Carton à chapeau, Flic d’un jour, Services rendered, The Silk Petticoat, L’Instinct de survie, Strange Miracle, The Test, Bunglar proof, Victim four, The Opportunity ou First class honeymoon (même si ce dernier joue plus sur le registre de la comédie que du suspense) qui compensent largement les épisodes un peu raté que sont Un détective très privé (une comédie dont on se demande ce qu’elle vient faire dans l’anthologie) ou Act of faith (qui ne possède aucun suspense et qui n’a, lui non plus, pas grand-chose à faire ici).
On peut aussi remarquer que cette saison possède deux épisodes signés par Richard Levinson et William Link, les futurs auteurs de Columbo (les bons Services rendered et Profit-sharing Plan) et d’autres pouvant être vu comme étant en avance sur leur temps (A jury on her peers, féministe avant l’heure, ou Ten o’clock tiger traitant le dopage hélas de manière un peu caricaturale).
De plus, cette saison reconnaissable par une orchestration du générique et des cartons d’introduction différents (le nom du réalisateur apparaît désormais au début notamment) possède à nouveau son lot de visages connus : Norman Lloyd, Walter Matthau, l’habitué Dick York, Robert Redford, Robert Duvall, Claude Rains, Robert Loggia, Charles Bronson…
On pourra toutefois regretter que NBC ait choisi de ne pas diffuser l’épisode The Sorcerer’s apprentice en raison d’une fin qu’elle jugeait trop dure pour l’époque car celui-ci est une fois de plus un grand moment de l’anthologie. On peut d’ailleurs être surpris que cet épisode qui devait être le dernier (ou le précédent Where beauty lies dont on aurait pu modifier le sketch de conclusion de Sir Alfred) n’annonce pas la fin de la série et fait comme si celle-ci continuait. Dire cependant que cette septième saison représentait la fin de la collaboration d’Hitchcock avec la télévision serait faux puisqu’il revient sur CBS dès la rentrée suivante avec le même concept mais cette fois avec des épisodes deux fois plus longs et un nouveau titre : The Alfred Hitchcock hour diffusé en France sous l’appellation Suspicion.
Critique de la saison 3
4,5
Publiée le 25 août 2019
Cette 3ème saison de la série Alfred Hitchcock présente possède globalement la même qualité que les 2 premières, c’est-à-dire qu’elle est constituée en grande majorité d'épisodes de grandes qualités, de quelques épisodes un peu plus faibles, de beaucoup s’axant sur le suspense et d’autres faisant preuve d’un humour macabre (on pense notamment au très sympathique Arsenic et vieilles demoiselles). On peut noter, outre les épisodes réalisés par Hitchcock lui-même (Crime parfait, l’excellent L’inspecteur se met à table et le moyen Le Plongeon), que cette saison contient deux épisodes (La Gamine et le très bon Le Réveillon manqué) réalisés par un autre futur grand nom du cinéma, Robert Altman, et que pour l’épisode The Return of the hero, le grand Alfred choisit de ne pas faire preuve son humour habituel pour entourer l’épisode considérant que le thème des mutilés de guerre est un thème trop sérieux pour en rire. Un nouveau grand crû de la série télévisée qui donne envie de voir une quatrième saison.
Critique de la saison 5
4,5
Publiée le 13 novembre 2020
Alfred Hitchcock présente, 5ème ! La série reposant sur le nom du Maître du suspense continue son petit bonhomme de chemin en alternant les épisodes géniaux (Le Coyote de la lune, Rapide et indolore, L’Homme du sud, La Commère, Échappé dans le désert, Petit poisson deviendra grand…) et d’épisodes nettement inférieurs (La Méthode Schartz-Metterklume dont on se demande ce qu’il fait dans cette anthologie de suspense…). Une fois encore, Hitchcock en signe de son côté. Cette fois, ce sont les deux premiers qui portent sa signature : Arthur, moyen malgré une ouverture assez originale, et The Crystal Trench, excellent bien qu’étant plus un drame qu’un suspense. Une fois de plus, on retrouve des visages connus : Jackie Coogan, Walter Matthau, Dick York, Joseph Cotten, Richard Chamberlain, James Coburn, Steve McQueen, Peter Lorre, Dick Van Dyke ou encore Burt Reynolds. En résumé, une saison dans la droite lignée des précédentes avec ses moments géniaux et moins bons.
Critique de la saison 6
4,5
Publiée le 11 décembre 2020
Après 5 saisons et 191 épisodes, on pouvait penser qu’Alfred Hitchcock présente risquait de perdre en qualité. Et pourtant, malgré certaines histoires plus faibles (comme pour chaque année), la sixième saison de cette anthologie regorge d’excellents épisodes (Correspondance amoureuse, The Man with two faces, La Lettre, Incident in a small jail, A woman’s help ou encore The Gloating Place). On se demande même comment cela se fait-il que la majorité des épisodes (24 sur les 38 de cette saison) n’ait pas été diffusée en France à l’époque. À noter également que, si une fois de plus de nombreux épisodes contiennent des visages connus (on retrouve notamment Gena Rowlands, Sydney Pollack, Peter Falk ou Leslie Nielsen) , cette saison contient deux épisodes réalisés par l’actrice-réalisatrice Ida Lupino (Sybilla et A crime for mothers) et que ceux réalisés par le Maître du suspense (Le Manteau et Caracolade, connu aussi sous son titre original, The Horseplayer) relèvent plutôt du registre comique comme si le cinéaste souhaitait s’offrir des recréations entre des films aussi effrayants que Psychose et Les Oiseaux. Ainsi, cette saison 6 d’Alfred Hitchcock présente est donc un excellent cru, contenant pas mal de petites pépites, de cette non moins excellente série.
Critique de la série
3,5
Publiée le 20 avril 2021
Une anthologie d'énigme policière présentée par le maître du suspense. Du policier un peu plus abouti que les séries qui pullulèrent ensuite en cherchant chacune leur part d'originalité comme si dans ce genre le pic avait été déjà atteint. En format court 26 mn des énigmes plutôt sordides parfois un peu de fantastique mais le plus souvent une histoire de meurtre par épisode, Hitchcock lui a réalisé 18 des 268 épisodes de la série. Cette série a sans doute été peu rediffusée car elle était en noir et blanc.