Allez hop, tir groupé, même note 3 étoiles et même critique copiée collée pour mes deux madeleines de Proust, les deux séries cultes qui ont bercé mon enfance : Super Jamie et L’homme qui valait 3 milliards ! Ces Dupond et Dupont de la Sci Fi des années 70 étaient, quand j’y repense, franchement géniales ! Tout était basé sur l’imaginaire du téléspectateur sans qu’une once d’effets spéciaux soit nécessaire, et bingo, à l’époque la planète entière était fan ! On connaissait le générique par cœur : L’accident de fusée (steeve) ou de parachute (Jamie), le coma, l’opération supervisée par Oscar Goldman, la balle de tennis écrasée, le super tapis roulant de rééducation, etc. Steeve et Jamie passaient leur temps à courir au ralenti et on les imaginait plus rapides qu’un TGV, les batailles (également ralenties) étaient sonorisées pars des « Tch-tch-tch-tch-tch-tch » métalliques censées symboliser la puissance des coups et on y croyait, quand Steeve zoomait avec son œil bionique, le focus central de la croix, tel un périscope nous précisait où regarder, quand Jamie testait sa super oreille, un tou-tou-tou-tou-tou-tou plus saccadé qu’un sonar de sous marin l’accompagnait, et ça suffisait à notre bonheur. Sacré bon vieux XXème sicle va !