Épouse aimante du procureur de Chicago, mère de famille attentionnée, Alicia Florick voit sa vie exploser quand l'adultère de son mari est révélé et quand des accusations de corruption conduisent à son incarcération. L'ancienne avocate qui avait arrêté de travailler pour se consacrer à sa famille se voit obligée à la quarantaine de reprendre du service. Elle est recrutée dans une grande firme de Chicago dont l'un des deux associés est un ancien camarade d'université.
"The Good Wife" est une série iconique. Lancée en 2009, elle a connu sept saisons, pas moins de cent cinquante-trois épisodes et une diffusion quasi-universelle (aux États-Unis sur CBS et en France sur M6 et Téva). La série et son actrice principale, Julianna Margulies, ont remporté un nombre impressionnant de récompenses. Un spin-off a même été lancé en 2017, "The Good Fight", dont on dit qu'il est aussi bon sinon meilleur que "The Good Wife" lui-même.
Il est vrai que "The Good Wife" fonctionne terriblement bien. Chaque épisode de quarante-trois minutes tapantes est réglé comme du papier à musique. On y voit un procès se dérouler à tout berzingue et se conclure le plus souvent à l'avantage d'Alicia, servie par sa maîtrise du droit, son intelligence émotionnelle et l'assistance souvent précieuse de Kalinda, une détective privée aux méthodes peu conventionnelles. Parallèlement, et à un rythme beaucoup plus lent, la situation familiale d'Alicia évolue, écartelée entre l'impossible pardon du comportement de son mari et l'attirance qu'elle éprouve pour le beau et preux Will Gartner.
Cette recette bien éprouvée est le principal atout de la série dans laquelle on se glisse, au début de chaque épisode, comme on le ferait dans de confortables charentaises. Mais, le temps passant, cette répétition métronomique devient son principal défaut : une fois qu'on a terminé la première saison, et quelque grand le plaisir qu'on y ait pris, on ne voit guère l'intérêt de regarder les cent-trente épisodes suivants, sans doute tout aussi rebondissants mais probablement similaires.