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    Boardwalk Empire
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    sword-man
    sword-man

    84 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2014
    Pour cette avant dernière saison, les scénaristes ont opté pour quelque chose de plus lent plus centré sur les personnages du moins dans sa première moitié. Seulement la série étant bien installé, cela donne une baisse de rythme et quelques épisodes ennuyeux. C'est le gros défaut de cette saison 4. Heureusement que dans la deuxième moitié, les intrigues sont bien plus passionnantes, jusqu'à un final qui donne furieusement envie de voir la cinquième et dernière saison mêmes si certaines intrigues sont pas géniales.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Nul ne doute que "Boardwalk Empire" aurait pu, ou aurait même du s'arrêter après le climax électrisant de sa troisième saison, grand moment de télévision (ou de cinéma à la télévision, si on veut...), qui avait également l'avantage de régler le sort de manière scénaristiquement "acceptable" de la majorité des personnages. Cette saison 4, en demi-teinte, avec beaucoup de bonnes choses, mais également pas mal de moments creux, inutiles, vaguement ennuyeux, prouve qu'il n'a pas été évident pour les scénaristes de relancer l'action de "Boardwalk Empire". En cherchant bien, on pourrait dire que le thème central de cette saison 4 est la trahison, puisque chacun des personnages centraux va être victime à son tour d'une trahison particulièrement cruelle de la part d'un proche ou d'un être aimé. Cette thématique fait clairement basculer la série vers une tristesse qui est quelque chose de nouveau, et qui ajoute une sorte de consistance bien venue à des personnages qu'on pouvait quelque fois trouver un peu trop monochromes. Le fait de focaliser l'action sur les gangsters noirs est aussi originale, avec en plus l'introduction du personnage délicieusement haïssable du Dr Narcisse, interprété avec une délectation évidente para Jeffrey Wright, et permet d'explorer d'autres aspects de l'époque, sortant des évidences du "film de mafia" qui ont souvent été le boulet au pied de la série. La belle fin tragique confirme en outre la noirceur nouvelle de "Boardwalk Empire", puisque, pour la première fois, les plans machiavéliques du pragmatique et froid Nucky Thompson ne fonctionnent pas complètement en sa faveur. Le bilan de cette quatrième saison est donc encore positif, mais on a quand même hâte que la série se termine.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2015
    Le personnage central de l’intrigue de Terrence Winter, le contrebandier, politicien déchu et seigneur de la pègre locale, Nucky Thompson prend, à l’occasion de cette quatrième saison, des allures d’épouvantail, de présence tutélaire sur le milieu, là où l’intrigue s’axe et se désaxe de ses affaires. Alors qu’il fût d’abord intouchable, puis la victime et le bourreau, lors des trois premières saisons du show, Steve Buscemi incarne ici un homme de l’ombre, concerné mais distant. Le procédé sert incontestablement les vœux de showrunner de poser de nouvelles bases narratives, de construire gentiment mais sûrement un final imminent à son bébé. Du centre d’un cercle, nous voilà d’avantage, avec cette quatrième saison, à nous intéresser d’avantage à sa périphérie, aux personnages souvent figurants lors des saisons précédentes, à l’image de Chalky, l’un des moteurs de cette nouvelle série d’épisode. Cette distanciation de la ligne directrice de la série possède bien évidemment des avantages, mais aussi quelques désagréments. Explications.

    Alors que notre personnage central aura subit la traitrise, alors qu’il aura mené la guerre, qu’il aura fait fortune, il est logiquement temps de l’assoir dans le fauteuil du monstre sacré. D’apparence intouchable, c’est pourtant bien frêle qu’il apparaît lorsque son entourage, direct ou indirect, complote, s’entretue ou malmène les termes du business. Des contraintes familiales plutôt embarrassantes, l’éclatement d’une nouvelle ère politique toute soudaine, l’émergence de la drogue dure, la dualité ethnique entre les criminelles, le tout va causer bien des travers à la tranquillité de notre ami Thompson, sans compter sur l’institution toute nouvelle, le FBI, qui entame une croisade, d’apparence, face au crime organisé. A la fois acteur et spectateur de son destin, Nucky n’est-il pas un homme comme un autre? Sur le fil du rasoir, sur un siège éjectable et une place à la morgue toute préparée à son intention ?

    C’est concrètement là une nouvelle approche adoptée par le team des scénaristes de la série, dans une quête toute logique de renouvellement. Si à première vue, l’esprit de la série n’en est que peu chamboulé, cela découle d’une véritable réflexion de fond et non d’une révolution notable. Cela constitue le véritable point fort d’une quatrième volée qui, sans cela, aurait été en peine à rivaliser avec les puissantes deuxième et troisième saisons. Pour autant, les morts s’enchaînent toujours aussi rapidement, la dureté des images et propos est toujours bien présente et dans l’esprit, rien ne varie réellement. Cette saison démontre aussi une certaine note de mélancolie, accentuée par les destins funestes que connaîtront quelque personnages centraux. Le passé joue concrètement un rôle dans l’évolution narrative. Là encore une véritable qualité qui ne transparaît que très peu chez la concurrence. A dire vrai, il semble qu’HBO soit les seuls porteurs d’une véritable logique dans l’évolution de ses séries, dans le sens ou tout évènement, futile ou non, est susceptible de revenir chambouler l’avenir.

    C’est donc avec un plaisir certain que l’on parcourt ces douze épisodes, intelligents, bien réalisés et surtout diablement addictifs. Rien n’est certain, rien n’est garanti. Tout est fragile, tout est provisoire, éphémère ou illusoire. Tel est le crédo du show de Terrence Winter, véritable château de carte criminel porté à merveille par des acteurs magistraux, Steve Buscemi en tête. Débordant de charisme, de classe, l’acteur parviendrait presque à nous faire oublier un certain Tony Soprano. Presque. Petit bijou certain, je ne peux dès lors que me réjouir à la l’idée de découvrir l’ultime saison. 18/20
    schumiforever
    schumiforever

    7 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2017
    A la qualité du scénario et de la mise en scène s'ajoutent ici un raffinement et un sens du tempo plus prononcés. Cette fois l'ambiance est jazzy, le club de Chalky (excellent M. K. Williams qui vole la vedette à Nucky) faisant office de "hub" par où transitent les relations au sein d'un microcosme en perpétuelle évolution. De nouveaux personnages réussis (Dr Narcisse, Agent Knox) ainsi que d'autres brillamment mis en valeur (Eddie, Purnsley) tissent des liens inattendus avec les principaux protagonistes. Chacun ou presque a droit à son moment de gloire ou de déchéance autour de Nucky, qui continue tel un chat à essayer de retomber sur ses pattes malgré les coups bas. Cette 4e saison est un délice.
    cylon86
    cylon86

    2 503 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Après une troisième saison où Nucky était mis à mal, voilà que cette quatrième saison est plus lente, prenant le temps d'établir de nouvelles situations, de se centrer sur de nouveaux personnages (Chalky ou encore Willie, le fils aîné d'Eli) ou d'en faire évoluer certains comme le personnage de Van Alden qui après avoir été délaissé dans la saison précédente revient ici en force, de plus en plus proche d'Al Capone, brillamment interprété par Stephen Graham. Si l'ensemble est plutôt lent, cela ne l'empêche pas d'être excellent. En effet, tout est soigné, des décors aux costumes en passant par la mise en scène et les intrigues prennent des tournures inattendues. Après le brutal Gyp Rosetti, les ennemis de Nucky sont plus vicieux que ce soit un agent du FBI tenace ou le docteur Narcisse interprété avec régal par Jeffrey Wright. Et si certains personnages perdent un peu intérêt, on se laisse toujours aussi facilement happer par cette superbe reconstitution de l'Amérique des années 20 d'autant plus que l'écriture est particulièrement soignée et que le tout est magistralement interprété.
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    95 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Un petit coup de mou vis-à-vis des saisons précédentes. Que ce soit l'histoire qui, si elle nous réserve de nouvelles péripéties très intéressantes, reste dans l'ensemble moins prenante. C'est presque au niveau des histoires annexes (Chicago, New-York) qu'on trouve le plus intéressant, mais on retrouve toujours ce côté de crime organisé et côté famille. Famille qui joue ici un rôle prédominant, notamment dans la dernière partie de la saison. Le crime organisé en lui-même prend également une nouvelle tournure avec l'arrivée du FBI, qui nous réserve là aussi de grands moments. Les nouveaux personnages sont très intéressants également. Mais voilà, il y a certain épisodes assez ennuyeux, et d'autres passages pas vraiment intéressants (je pense notamment à l'histoire autour de Chalky ou des Darmody). Le rythme global a nettement rétrogradé. Niveau casting, les acteurs sont toujours au top. Enfin, si la mise en scène reste de très bonne facture, on note là-aussi une certaine baisse de niveau, avec d'excellentes séquences et certaines d'un niveau nettement inférieur. Autre point, les décors sont moins clinquant, font plus faux. Bref, une petite baisse de régime mais le final (une nouvelle fois grandiose) nous annonce une suite de haute volée.
    deaq25
    deaq25

    8 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Après une fin de saison 3 haletante, "Boardwalk Empire" revient toujours cette qualité d'écriture qui en fait une des meilleures toutes chaînes confondues. Elle réussit parfaitement à allier les faits historiques comme l'arrivée du légendaire Hoover, le premier directeur du FBI ou l'ascension connu de Al Capone et de créer des histoires et des personnages autour de l'époque de la prohibition. De nouvelles têtes et de nouveaux problèmes surviennent encore pour ses rois de la pègre et bien différent des saisons précédentes. La finesse et l'intelligence du Docteur Narcisse va déconcerter par on importance qu'il prend au fil des épisodes pour devenir un obstacle pour Nucky Thompson et ce chère Chalky White. "Boardwalk Empire" arrive à raconter plusieurs histoires en parallèle sans nous perdre et sans perdre d’intérêt entre ces histoires. Une série qui mérite amplement d'être plus connu et qui ne perd pas en qualité de saison en saison, bien au contraire !!
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2014
    Toujours autant de plaisir à regarder cette série qui comme les précédentes saisons est bluffante du point de vue de la reconstitution historique de cette période qu'est la Prohibition, avec des personnalités aussi emblématiques qu'Al Capone ou Nucky Thompson qui ont véritablement existé.
    La série voit arriver de nouveaux personnages qui prennent une place importante dans la série, et d'autres disparaissent à notre grand regret.
    Comme d'habitude il y a le lot habituel de fusillades, bagarre réalisés avec un souci du détail et un réalisme sidérant, et bien sur des évènements dramatiques qui vont faire basculer la série dans un suspense haletant notamment lors des derniers épisodes, et dont on découvrira le dénouement lors d'une ultime saison qui s'annonce exceptionnelle, on a hâte !
    La marque de fabrique HBO est plus que jamais présente, les épisodes ressemblent à de véritables petits films où tout est parfait : décors, costumes, réalisation, effets spéciaux et bien sur l’interprétation avec des acteurs/actrices de premier choix.
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