Sonny Crockett et Ricardo Tubbs sont de retour pour une quatrième saison, marqué par la véritable prise de pouvoir de Dick Wolf et les aux revoir de Jan Hammer à la bande-son.
Alors que Miami Vice perd donc deux de ses têtes fortes, on pouvait attendre une énorme baisse de niveau de la série. Force est de constater qu’on est très loin de la série originale, avec des épisodes qui se répètent un peu et des personnages qui n’évoluent qu’en prenant des balles dans le bide ou des explosions dans la tronche (Sonny Crockett, par deux fois). De plus, certains épisodes sont particulièrement nuls, comme celui avec des extra-terrestres (oh mon Dieu…), même s’il y a Chris Rock dedans, ou le 4x04, avec le type cryogénisé. En revanche, les guests-stars sont plutôt sympathiques sur cette saison, avec Ben Stiller, Cary-Hiroyuki Tagawa, James Hong, John Michael Higgins ou encore Michael Wincott et Frank Stallone. La saison est même sauvée par un cliffhanger assez génial, où les limites de la loi sont franchies, avec un Sonny Crockett amnésique qui oublie que c’est un policier et qui commence à se comporter comme un gangster. C’est excellent, c’est bien traité et on attend avec impatience de voir comme il va être gracié dans la cinquième et ultime saison.
Encore une fois, Miami Vice trouve son salut chez ses acteurs et dans la sympathie que la série procure à ses fans de la première heure, grâce à un cliffhanger exceptionnel.