"Une famille presque normale" est une mini-série qui vaut le détour. Elle est bien réalisée, avec un scénario bien ficelé et des personnages attachants. La série aborde un thème important, celui de la violence conjugale, de manière réaliste et sans complaisance.
Il n'y avait à mon sens pas besoin de faire 6 épisodes. 2 ou 3 auraient largement suffit. J'ai regardé jusqu'au bout car on a envie de savoir le fin mot de l'histoire. Mais... L'adolescente mise en scène est assez antipathique. La série démarre très vite, un peu trop. On place le contexte, une adolescente abusée dans une scène pas vraiment convaincante, pourtant il y aurait eu matière à faire quelque chose de plus marquant. Ensuite si cet évènement est censé donner matière au reste de la série, il n'en est rien. Le crime et ses circonstances auraient pu être identiques même sans cela, étant donné les raisons de ce crime.
Et puis c'est énervant toujours une ado qui se retrouve avec un beau gosse, riche, et qui se retrouve dans de beaux appartements... Pourquoi toujours tomber dans un surréalisme idéalisé, c'est blasant.
Déçue par la fin qui n'apporte pas vraiment de twist parce que l'on se doute un peu de ce qui s'est passé. Et puis j'ai trouvé étrange que les parents ne puissent jamais voir leur fille, ça n'a aucun sens. le dénouement n'est pas vraiment surprenant ni palpitant, l'élément qui devait twister tombe à plat. Oui ok ça se termine comme ça juste à cause de telle chose. On a l'impression que ça va être un truc de fou mais non c'est un peu trop réaliste et pragmatique. Bof, vu mais pas à revoir.
UNE FAMILLE PRESQUE NORMAL nous emmène dans un voyage captivant à travers les mystères de la normalité en apparence. Sous la direction d'Anna Platt et Hans Jornlind, chaque épisode plonge plus profondément dans les secrets bien gardés de la famille Sandell, nous tenant en haleine à chaque tournant. Les acteurs, particulièrement dans les rôles d'Adam, Ulrika et Stella, offrent des performances saisissantes qui ajoutent une authenticité émotionnelle à cette histoire complexe. La série nous pousse à réfléchir sur la confiance, la loyauté et les limites de notre connaissance sur nos proches. Avec son intrigue palpitante et ses rebondissements inattendus, UNE FAMILLE PRESQUE NORMAL est une expérience captivante qui vous gardera accroché jusqu'au dernier épisode.
J'ai beaucoup aimé la série qui se regarde "toute seule". On part d'une accusation pour arriver à l'explication des circonstances du crime. J'ai lu les critiques et je suis étonnée par centaines d'entre elles: on reproche au film de ne pas détailler l'enquête ni le procès. La remarque est juste mais à mon avis, on ne développe pas ces éléments car ce n'est pas l'objet du film. Il s'agit non pas d'un polar où on cherche le coupable en déroulant une enquête poussée mais d'un thriller qui veut montrer comment l'héroïne en est arrivée là. C'est également un cri contre les abus sexuels - on insiste de nombreuses fois sur la nécessité de porter plainte même si à peine 5 % des violeurs se voient condamnés suite au procès. On montre dans le film les dégâts qu'un tel acte peut provoquer chez une femme. J'ai remarqué deux invraisemblances qui jouent sur le scénario (spoiler: l'ex petite amie de Chris qui retrouve Stella sur son lieu de travail, et même à son domicile, alors qu'a priori elles ne se connaissent pas et l'ex n'est même pas censée savoir qui est Stella et la 2ème, dans le dernier épisode, Amina qui est droguée et incapable de bouger se met à courir comme un lapin dès que son amie vient d'agresser Chris ) mais elles ne m'ont pas vraiment dérangée. Ce qui me dérange c'est juste la moralité qui semble découler de la série: rendre justice soi-même, tuer un homme car il est violent et manipulateur n'est pas gênant spoiler: puisque les deux héroïnes s'en sortent impunies, grâce à l'aide bienveillante de la mère de Stella, avocate.