Même si cette série s’inscrit dans la saga Astro Boy (1963), la bande-annonce défonçait tout et je me suis tenté à la regarder.
Comme pour tous les blockbusters américains, la bande-annonce est à des années-lumières du résultat final.
Cette série n’est ni plus ni moins que du Derrick sauce science-fiction, agrémentée de tirades de philosophie aléatoires.
J’ai tenu 3 épisodes, à bon entendeur…
Le rythme est poussif au possible, les scènes d’action sont systématiquement filmées hors-champ (comme pour les oeuvres de séries B sans budget, dixit le JDG).
On suit sans logique ni la moindre cohérence, les allées et venues de plusieurs personnages : l’inspecteur allemand Gesicht, Astro-boy, Uran, des inspecteurs japonais random parce que… pourquoi pas?
Et plus embêtant, des robots uniques, qui se font détruire les uns après les autres, connectés entre eux via une ancienne affaire passée.
Le problème, c’est qu’un épisode entier peut-être consacré à l’un de ses robots, sachant qu’il finira par mourir comme un caca à la fin de l’épisode, hors champ, et que l’inspecteur du début d’épisode suivant nous lancera au passage d’un dialogue : « il est mort, le tueur a encore frappé ».
Ce que j’adore c’est que dans cet univers WTF, non seulement les humains ont crée des robots parfaits, le plus fidèle à l’homme, mais que la société doit payer les heures travaillées des robots, doit leur donner des congés payés, un appartement, qu’ils peuvent se marier et « avoir » des enfants (!?!).
On peut dire sans beaucoup s’aventurer que les auteurs de cette série n’ont jamais lu un seul article sur la robotique, ni l’intelligence artificielle de leur vie.
Et ils ont « oublié » de regarder la meilleure série sur le sujet : Westworld (2016).
Pour mémoire, on évitera de donner à un personnage, le nom d’une crème dessert (sic).