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françoise Devaux
33 abonnés
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Critique de la série
3,0
Publiée le 3 juin 2024
J’aime bien Benedict Cumberbatch et c’est pourquoi j’en attendais pas mal de cette série. Mais je ne suis que moyennement emballée… Il n’y a pas vraiment de suspens car on sait très vite ce qui arrive au gamin. Alors la série s’étire sur 6 épisodes en décrivant la personnalité schizoïde et alcoolique de Vincent (il est bourré pendant les ¾ de la série et délirant l’autre quart, on a mal pour lui) affublé d’un père puissant et fortuné donc forcément pourri, de sa femme mal baisée (pas terrible physiquement) qui se console dans les bras d’un autre et d’un flic noir homosexuel dont le compagnon meurt du SIDA (il coche toutes les bonnes cases en matière de victime !). C’est longuet par moment et sur fond de complaintes communautaristes récurrentes et de magouilles politiciennes qui alourdissent le propos (c’est assez caricatural par moment). Où veut en venir cette série ? Elle veut dénoncer quelque chose ? Le calvaire des LGBT+ dans les années 1980 ? Celui des afro-américains ? Les méchants politiciens pourris de l’ère Reagan envers les sans-abris ? Les trois ? Ce n’est pas inintéressant mais on s’y perd un peu…
Cette série est une véritable pépite télévisuelle. Les personnages sont merveilleusement bien développés et leurs interactions sont à la fois authentiques et captivantes.
Ces critiques dithyrambiques sont étonnantes.C’est lent ,interminable.Les personnages sont plus agaçants qu’attachants.On s’ennuie ferme et l’émotion n’est pas au rendez vous une seule seconde.Bien sûr comme à chaque fois les méchants sont les institutions,police,politiques,notables etc…,c’est tellement banal.L’histoire n’est quand même pas mal mais 1 h40 suffisait largement.Il faut faire un effort pour aller au bout et on est content quand ça se termine.
Une magistrale intensité dramatique. « Eric » est quelque part un catalogue de ce que la vie peut apporter comme déconvenues. Une succession de malheurs dans une société américaine des années 80 et plus particulièrement dans des quartiers difficiles de New York. La série raconte plusieurs histoires. Principalement la disparition du petit Edgar et la détresse de leurs parents en totale rupture. Vincent, le père, est en prise permanente avec ses démons : l’alcool et les stupéfiants. Il y a aussi une enquête policière menée par le détective Ledroit qui fait de son mieux, fatigué par la corruption autour de lui et son supérieur qui ferme les yeux. Son enquête porte la disparition d’Edgar mais aussi sur un autre garçon porté disparu. Tout est compliqué, entaché de malversation, de criminalité. On gravite dans une société au plus mal où les sans abris se réunissent dans des ghettos souterrains. Tout est bon pour faire de l’argent afin de s’en sortir. Le plongeon dans les années 80 aide évidemment à l’authenticité de la fracture sociale très marquée à l’époque. Nombreux sont aussi les personnages secondaires ayant un lien avec les personnages principaux. La série foisonne de ces courtes sous-histoires captivantes mais souvent dramatiques. C’est véritablement le thème principal abordé. Cette noirceur sociale et psychologique très perceptible est techniquement fort bien mise en scène. Les acteurs sont tous excellents. Leurs prestations sont très intenses. Les personnages sont en permanence rongés par le chagrin, le désarroi, le désespoir. Mais ce qui caractérise cette série : c’est la volonté de ne pas de pratiquer le repli sur soi : ils gardent tous le rythme et l’histoire évolue toujours à bonne allure. Malgré tout, Pour être un peu rassurant après tant de d’obscurité, sachez que la lumière et l’espoir viendra tout à la fin. Seul petit reproche à mes yeux : à 2 ou 3 reprises, j’ai noté parfois un peu trop de mélodrame. Je pense notamment à la scène lors du « nettoyage » des policiers dans les sous-sols du métro. Vincent est au plus mal mais la scène est un rien trop exagérée, à la limite du cliché en mode détresse ultime. Pour conclure : La série est franchement très différente de ce que l’on peut voir et même si le thème principal est le drame psychologique, c’est tellement bien réalisé et interprété que je me dois de mentionner la série comme étant une très belle histoire. Elle nous rappelle qu’après l’orage vient toujours le beau temps. Une série remarquable, véritable condensé d’émotion.
Ok, nouvelle pépite de la part de Netflix, 1 mois après Ripley (et Andrew Scott). Eric est une mini série quasi parfaite. Y'a peut-être un épisode (le 4) où j'ai ressenti le récit qui allait trop lentement (histoire d'avoir des retournements). Autrement, une réussite.
Benedict Cumberbatch y est excellent, la perf de l'acteur m'a fait fortement penser à la géniale série "Patrick Melrose" où il tenait le rôle principal. Bien sûr, perso très différent mais énormément de similitudes dans l'auto destruction des 2 protagonistes (et leur mentalité).
Mais là ou j'ai vraiment été sur les fesses. Ce n'est pas forcément sur le récit de Vincent/Eric.. Ce n'est pas forcément sur le récit de Vincent/Eric. Mais plutôt tout ce qui tourne autour de l'enquête de l'inspecteur Michael Ledroit joué superbement par McKinley Belcher III (Ozark, We Own This City ou One Piece), remarquable.
L'histoire va très vite plus loin qu'un père qui cherche son fils. Et devient une vraie mise en abime du New York des années 80's (montées de la violence, SDF mis de côté ... Discrimination systémique ou encore homophobie). Et tout cela avec un réalisme effrayant.
Qui nous montre bien que le monstre ne porte aucun déguisement (se cachant en pleine Lumière). Ce qui reflète encore plus l'état d'esprit dans lequel beaucoup de pays sont actuellement (nous compris hein ...). Elle m'a rappelé à certain égard la série Dahmer. Beaucoup de thème qui se répercute.
Abi Morgan/Lucy Forbes livre une série puissante, unique, terriblement actuel (malgré l'époque ou elle se situe) porté par des interprètes au diapason. Superbe.
ps : Clarke Peters/John Doman de The Wire. Toujours classe de les revoir.
Très bon casting et belle réalisation mais alors merci Netflix pour la moraline genre : chacun veut changer l'humanité mais personne ne pense à se changer lui même lui ou elle d'ailleurs... bref 6 épisodes de 50 mins pour ça... en 20 minutes ça aurait était mieux...
C'est tout simplement sublime. Le personnage du père est tellement différent des clichés habituels. Une série courte à dévorer. Les messages que véhiculent cette série sont abordés avec subtilité et montrent le rôle de chacun dans le changement. Bravo !
10Mn pour comprendre que cette série n'a pas de scénario , mais comme principal objectif de servir leur vision de monde , c'est à a dire celle d'Hollywood . Les méchants sont plutôt les blancs hétéros, et les autres les gentils
Je mets 2 pour le jeux de Cumberbatch, parce que les autres sont moyens. Le personnage de Vincent, est bien joué, mais tellement caricatural ! Si tu cherches ton gamin tu fais ce qu'il faut. Tu es alcoolique OK, spoiler: mais la scène du crack est vraiment en trop . Pour le reste,spoiler: la vrai histoire est celle de Marlon, pas celle d'Edgard qui a juste suivi un graffeur. Bref, le scénario est coté du flic et le jeu d'acteur du coté de Vincent . Je suis passé à coté et n'ai même pas eu d'émotion à la fin.
Éric n'est pas une mauvaise série puisque les acteurs sont tous bons, la réalisation est plutôt sympathique et le scénario est suffisamment intéressant pour tenir les 6 heures. Il s'agit malheureusement d'une série raciste. Certains diront évidemment qu'il s'agit de tout l'inverse tandis que d'autres, comme moi, en seront persuadé. Pour autant, il reste qu'ici le constat est simple : les "Blancs" présentés ici ne disposent d'aucune humanité. Ils sont très majoritairement corrompus, violents, racistes, fourbes, déviants, toxiques et drogués. Les "Noirs", à l'inverse, sont tous, et sans exception présentés comme des modèles de vertus, des victimes en recherche permanente de justice et de vérité, restant droit et fières face au racisme qui les accablent. Ajoutons à cela que le fait d'être femme ou homosexuel atténue l'inhumanité des "Blancs" et renforce les vertus des "Noirs". Le blanc, dans ce système, ne trouve alors la possibilité de se rattraper humainement que dans la déchéance, la mort ou l'alliance avec les idéaux véhiculés.
Éric me semble donc être une série parasitée par la haine, une haine certes en miroir ou en compensation d'une autre haine passée et inverse à celle-ci, mais une haine quand même.
Sur le papier: mini série hyper léchée avec son stylisme soignée et son contexte nostalgique en diable (les indépassables années 80), "Eric" ne tient pas ses promesses, avec des acteurs surjouant le pathos dans la grande tradition américaine, des méchants très identifiables et un propos flirtant avec le pire des sitcoms télévisuels des années spoiler: Reagan .
"Eric" qui rencontre actuellement un beau succès sur Netflix est une mini-série criminelle qui se regarde. En effet la réalisatrice Abi Morgan décrit très bien les problèmes sociétaux des années 1980 aux Etats-Unis (pauvreté, corruption, homophobie, racisme, dégradation, les sans domicile fixes, les problèmes mentaux de la population) avec des passages très pertinents et la présence de Benedict Cumberbatch , néanmoins, le côté fantastique m'a dérangé, ce qui a affaibli la crédibilité de l'histoire, et j'ai trouvé que la série avait du mal à décoller par moments. C'est vraiment dommage.
J'ai arrêté au 3ème épisode. C'est une série ratée sur une bonne idée mais qui veut ratisser large (minorités sexuelles et ethniques, corruption politique, pauvres délaissés, police corrompues, problème de couples, enfant créatif mal dans sa peau, etc.) Cumberbatch fini par être gonflant avec ces crises de délires alcoolisés et je ne le trouve pas vraiment convaincant dans son rôle. De plus, il n'y a pas vraiment de suspens. Quant à la cour des miracles new-yorkaise, je ne la trouve pas vraiment crédible. On sent que la scénariste (et la réalisatrice) ont voulu faire quelque chose d'original et de marquant mais c'est raté, ça s'essouffle très vite et finit par être ennuyeux voire pénible.