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La mini-série "Manhunt" de Apple TV+ offre une nouvelle vision de la célèbre intrigue sur l’assassinat du président Lincoln, offrant une perspective supplémentaire sur cet événement bien connu de l’Histoire. Malgré des défauts, notamment son rythme inégal et une approche parfois conventionnelle du thriller, la série en sept épisodes parvient tout de même à captiver grâce à son suspense plutôt bien orchestré, son esthétique visuelle soignée et les performances solides du casting, à l’image de Tobias Menzies et Anthony Boyle. Bien qu’elle n’a rien d’exceptionnelle, "Manhunt" réussit tout de même à insuffler un nouveau souffle à cet événement historique et à nous embarquer jusqu’au dernier épisode.
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13,5/20
Critique sur Manhunt (saison 1)
Vue du 30.03 au 21.04.2024 sur Apple TV+
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13,5/20
Critique sur Manhunt (saison 1)
Vue du 30.03 au 21.04.2024 sur Apple TV+
La mini-série "Manhunt" de Apple TV+ offre une nouvelle vision de la célèbre intrigue sur l’assassinat du président Lincoln, offrant une perspective supplémentaire sur cet événement bien connu de l’Histoire. Malgré des défauts, notamment son rythme inégal et une approche parfois conventionnelle du thriller, la série en sept épisodes parvient tout de même à captiver grâce à son suspense plutôt bien orchestré, son esthétique visuelle soignée et les performances solides du casting, à l’image de Tobias Menzies et Anthony Boyle. Bien qu’elle n’a rien d’exceptionnelle, "Manhunt" réussit tout de même à insuffler un nouveau souffle à cet événement historique et à nous embarquer jusqu’au dernier épisode.
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13,5/20
Critique sur Manhunt (série)
Vue du 30.03 au 21.04.2024 sur Apple TV+
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13,5/20
Critique sur Manhunt (série)
Vue du 30.03 au 21.04.2024 sur Apple TV+
Derrière cette chasse à l'homme, le portrait d'une Amérique divisée, en particulier sur la question raciale.
Une mini-série intéressante sur le fond, mais peinant à trouver son rythme dans sa construction narrative. 6,5/10.
Une mini-série intéressante sur le fond, mais peinant à trouver son rythme dans sa construction narrative. 6,5/10.
La Guerre de Sécession se termine, la fin de l’esclavage est prononcée, quand le Président Lincoln est abattu alors qu’il est en train d’assister un spectacle dans un théâtre à Washington. Son meurtrier, John Wilkes Booth, comédien de théâtre très connu, réussit à échapper à la police grâce à des soutiens. Edwin Stanton (Tobias Menzies), fidèle ami de Lincoln et Ministre de la guerre, va tout mettre en œuvre pour mener à bien la traque le meurtrier. Il va découvrir que Booth fait partie d’une vaste conspiration soutenue par le camp des fédérés qui visait à abattre Lincoln et semer le chaos dans les pays.
C’est une passionnante et belle série que nous propose là Apple TV. En 7 épisodes, Monica Beletsky adapte le best-seller Manhunt: The 12-Day Chase for Lincoln’s Killer de James Swanson pour nous raconter à la fois la traque, mais aussi l’enquête menée pour tenter de démasquer les commanditaires de cet assassinat. Cette série, qui mêle thriller d’espionnage et récit historique, se révèle captivante de bout en bout, grâce à un rythme toujours soutenu, des personnages complexes – à l’image du tueur John Wilkes Booth, brillamment interprétés par Anthony Boyle -, une très belle mise en scène ainsi qu’une photo proposant de jolis plans en clair-obscur, et une musique composée par Bryce Dessner (The National), pour raconter l’histoire d’un pays coupé en deux, dont une partie du refusait d’accepter la fin de l’esclavage et de se voir privé de ses privilèges.
Une série très plaisante à suivre, aux allures de roman feuilleton, qui réussit à trouver un bel équilibre entre action, dimension politique, suspense et qui ne cherche jamais à héroïser ni glorifier ses personnages. Une jolie réussite qui permet de se replonger dans un moment clé de l’Histoire de l’Amérique, et dont on pourra, encore aujourd’hui, trouver des relents dans la situation actuelle du pays.
https://www.benzinemag.net/2024/05/12/apple-tv-manhunt-a-la-recherche-de-lassassin-du-president-abraham-lincoln/
C’est une passionnante et belle série que nous propose là Apple TV. En 7 épisodes, Monica Beletsky adapte le best-seller Manhunt: The 12-Day Chase for Lincoln’s Killer de James Swanson pour nous raconter à la fois la traque, mais aussi l’enquête menée pour tenter de démasquer les commanditaires de cet assassinat. Cette série, qui mêle thriller d’espionnage et récit historique, se révèle captivante de bout en bout, grâce à un rythme toujours soutenu, des personnages complexes – à l’image du tueur John Wilkes Booth, brillamment interprétés par Anthony Boyle -, une très belle mise en scène ainsi qu’une photo proposant de jolis plans en clair-obscur, et une musique composée par Bryce Dessner (The National), pour raconter l’histoire d’un pays coupé en deux, dont une partie du refusait d’accepter la fin de l’esclavage et de se voir privé de ses privilèges.
Une série très plaisante à suivre, aux allures de roman feuilleton, qui réussit à trouver un bel équilibre entre action, dimension politique, suspense et qui ne cherche jamais à héroïser ni glorifier ses personnages. Une jolie réussite qui permet de se replonger dans un moment clé de l’Histoire de l’Amérique, et dont on pourra, encore aujourd’hui, trouver des relents dans la situation actuelle du pays.
https://www.benzinemag.net/2024/05/12/apple-tv-manhunt-a-la-recherche-de-lassassin-du-president-abraham-lincoln/
Malgré une belle distribution, une histoire qui part d'un évènement réel et célèbre, j'ai du mal à accrocher tant l'on peut etre surpris que cette enquête se fasse avec ces moyens. Bien que tous les personnages aient réellement existé, on n'y croit pas beaucoup tant le décalage entre acteurs et personnages réels semblent éloignés.
Malgré tout on regarde la série pour voir comment sera traité la fin
Malgré tout on regarde la série pour voir comment sera traité la fin
Très bien. Une série pour tout ceux qui veulent connaitre tout de l'assasinat d'abraham lincoln ainsi que de la traque du meutrier john booth et de ses complices. La série, parle également des événements politique de l'aprés abraham lincoln. Au final, intérressant.
J' ai vu les 3 premiers épisodes et c est une bonne série qui me fait penser un peu à la serie Turn qui relate des faits historiques également mais qui se sont déroulés plusieurs années avant les évènements relatés par Manhunt.
Ici la guerre de session est terminée, nous sommes dans l' après. Lincoln est en fin de mandat et s 'est attiré les foudres des confédéres avec ses projets d' abolition de l' esclavage. Il est assassiné par JW Booth un acteur imbu de lui même plus motivé par la célébrité et la pseudo gloire qu est sensé lui apporté son acte vil que ses aspirations pseudo politiques. C intéressant car les créateurs de la série ont réussi a montré tout le dégoût qu ils éprouvent encore pour cet homme plusieurs siècles après les faits racontés.
Tous les acteurs sont formidables, Tobias Menzies en tête, comme à son habitude. C' est vraiment un acteur incroyable, un acteur caméléon; son rôle le plus mémorable pour moi restant le sadique Black Jack Randall.
Ce qui m' a dérangé maintenant : les allers et retours dans le passé. Ils sont là pour expliquer certaines actions des personnages mais parfois leur manque de fluidité est dérangeante.
C est une tout de même une série que je conseille vivement qui est je trouve pour ke moment pas suffisamment exposée.
Ici la guerre de session est terminée, nous sommes dans l' après. Lincoln est en fin de mandat et s 'est attiré les foudres des confédéres avec ses projets d' abolition de l' esclavage. Il est assassiné par JW Booth un acteur imbu de lui même plus motivé par la célébrité et la pseudo gloire qu est sensé lui apporté son acte vil que ses aspirations pseudo politiques. C intéressant car les créateurs de la série ont réussi a montré tout le dégoût qu ils éprouvent encore pour cet homme plusieurs siècles après les faits racontés.
Tous les acteurs sont formidables, Tobias Menzies en tête, comme à son habitude. C' est vraiment un acteur incroyable, un acteur caméléon; son rôle le plus mémorable pour moi restant le sadique Black Jack Randall.
Ce qui m' a dérangé maintenant : les allers et retours dans le passé. Ils sont là pour expliquer certaines actions des personnages mais parfois leur manque de fluidité est dérangeante.
C est une tout de même une série que je conseille vivement qui est je trouve pour ke moment pas suffisamment exposée.
Manque de rythme, plombé par d'incessants retours en arrière, mise en scène manquant de relief, interprétation caricaturale et récit manichéen. Tout simplement ennuyeux et simpliste. C'est Apple TV quoi...
"I'm not much of a theater man."
S'étalant sur une chronologie complètement décalée, Manhunt (créé par Monica Beletsky) ausculte la fresque qui se trame sous nos yeux plutôt qu'il ne la raconte. On n'est ni dans la reconstitution historique, ni dans le drame héroïsant, ni dans la violence d'une traque brutale, mais dans un récit profondément humain, dans ce que l'humain a de plus trivial, et dans la peinture en mouvement d'une société et de ses travers. L'assassinat, l'enquête, la poursuite et le procès final servent avant tout d'itinéraires initiatiques voire de descente aux enfers aux deux principaux protagonistes, Edwin "Mars" Stanton, ministre de la guerre et ami d'Abraham Lincoln, et John Wilkes Booth, comédien suffisant en quête d'une gloire qui lui échappe, espérant plus que tout devenir un symbole politique.
Pour les interpréter, Tobias Menzies, qu'on a plutôt vu dans des rôles d'idiots prétentieux (Rome 2005-2007, Game of Thrones 2013-2019, The Terror 2018) et Anthony Boyle, déjà estropié dans Le Complot Contre l'Amérique (2020), sont impressionnants de justesse et de sincérité, le premier dans la retenue, le second dans l'emphase. Si l'on pourrait citer pas mal de seconds rôles, il faudra surtout pointer la finesse du jeu de Lovie Simone (Mary Simms), révélée dans la série Greenleaf (2016-2020) et la prestation de Hamish Linklater dont la diction est, dit-on, celle qui se rapproche plus de celle de Lincoln.
Ainsi portée par une interprétation quasi parfaite et mesurée, la série détaille en outre la mise en place du processus fragile et contesté de la Reconstruction après la guerre de sécession et les erreurs et revirements dans la question des personnes noires qui expliquent les difficultés raciales que connaissent, aujourd'hui encore, les Etats-Unis.
Il faut enfin souligner la réalisation (Eva Sørhaug, John Dahl, Carl Franklin) sobre qui joue des effets de lumières et de couleurs tout en captant les expressions des visages dans une lenteur quasi picturale. Simple, elle s'accorde parfaitement, ainsi que la musique, à une narration réaliste et sans excès de pathos.
Manhunt est ainsi une série assez rare, très éloignée de ce qui se voit à l'heure actuelle. Pour un peu on pourrait la comparer à du cinéma d'auteur. Rare et excellent.
S'étalant sur une chronologie complètement décalée, Manhunt (créé par Monica Beletsky) ausculte la fresque qui se trame sous nos yeux plutôt qu'il ne la raconte. On n'est ni dans la reconstitution historique, ni dans le drame héroïsant, ni dans la violence d'une traque brutale, mais dans un récit profondément humain, dans ce que l'humain a de plus trivial, et dans la peinture en mouvement d'une société et de ses travers. L'assassinat, l'enquête, la poursuite et le procès final servent avant tout d'itinéraires initiatiques voire de descente aux enfers aux deux principaux protagonistes, Edwin "Mars" Stanton, ministre de la guerre et ami d'Abraham Lincoln, et John Wilkes Booth, comédien suffisant en quête d'une gloire qui lui échappe, espérant plus que tout devenir un symbole politique.
Pour les interpréter, Tobias Menzies, qu'on a plutôt vu dans des rôles d'idiots prétentieux (Rome 2005-2007, Game of Thrones 2013-2019, The Terror 2018) et Anthony Boyle, déjà estropié dans Le Complot Contre l'Amérique (2020), sont impressionnants de justesse et de sincérité, le premier dans la retenue, le second dans l'emphase. Si l'on pourrait citer pas mal de seconds rôles, il faudra surtout pointer la finesse du jeu de Lovie Simone (Mary Simms), révélée dans la série Greenleaf (2016-2020) et la prestation de Hamish Linklater dont la diction est, dit-on, celle qui se rapproche plus de celle de Lincoln.
Ainsi portée par une interprétation quasi parfaite et mesurée, la série détaille en outre la mise en place du processus fragile et contesté de la Reconstruction après la guerre de sécession et les erreurs et revirements dans la question des personnes noires qui expliquent les difficultés raciales que connaissent, aujourd'hui encore, les Etats-Unis.
Il faut enfin souligner la réalisation (Eva Sørhaug, John Dahl, Carl Franklin) sobre qui joue des effets de lumières et de couleurs tout en captant les expressions des visages dans une lenteur quasi picturale. Simple, elle s'accorde parfaitement, ainsi que la musique, à une narration réaliste et sans excès de pathos.
Manhunt est ainsi une série assez rare, très éloignée de ce qui se voit à l'heure actuelle. Pour un peu on pourrait la comparer à du cinéma d'auteur. Rare et excellent.
Très bonne série. De très bons acteurs et une page d'histoire américaine fort intéressante que nous ne connaissons pas vraiment.