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Votre avis sur The Recruit ?
Critique de la saison 2
2,5
Publiée le 12 février 2025
Revoici la série d'espionnage mi-réaliste, mi-caricaturale sur un avocat de la CIA qui est toujours embarqué dans des situations dangereuses, illégales et souvent absurdes.

Si la série a été renouvelée par Netflix, c'est uniquement pour 6 épisodes.

Cela impacte grandement la série, les auteurs n'ayant pas le temps de s'attarder sur la psychologie des principaux protagonistes, ni de développer correctement les très nombreux personnages secondaires.

Un des problèmes faisant suite au cliffhanger de la saison 1, c'est que l'histoire est sensée se poursuivre dans les heures qui on suivi la fin de la saison 1, mais plusieurs acteurs ont changé physiquement entre les deux saisons.

Le plus évident vient du changement d'apparence des actrices Fivel Stewart et Aarti Mann, méconnaissables deux ans plus tard.

Plusieurs relations entre les différents protagonistes étaient introduit dans la première saison, mais comme il manque du temps à l'écran, cela ne sera pas développé comme la relation entre Lester et Violet.

Cette nouvelle saison prend place cette fois-ci en Corée du Sud.

Et si cela provoque un certain dépaysement, la série se permet encore une fois des approximations géographiques, géopolitiques et des incohérences à la chaîne.

On rappelle que partir de Séoul pour aller à Vladivostok nécessite de contourner toute la Corée d'ouest en est, de longer la Corée du Nord, avant d'atteindre la Russie. Ici, la série donne le sentiment qu'ils ont traversé la Mer du Nord entre l'Angleterre et les Pays-Bas.

Je n'ai pas non plus compris pourquoi la directrice du NIS (National Intelligence Service) soit à ce point obsédée par deux avocats américains avec des papiers diplomatiques voyageant en Corée sous leur véritable identité.

Je rappelle que la Corée du Sud est un des alliés les plus fiables des États-Unis dans la région.

La série perd également toute logique lorsqu'elle décide d'impliquer les yakuzas japonais en plein territoire russe. ça n'a aucun sens.
On rappelle aux téléspectateurs que la mafia japonaise s'est légalisée dans les années 60.

Donc elle ne fait plus d'enlèvement, de racket, de trafic en tout genre.

Aujourd'hui, les yakuzas possèdent légalement des sociétés, des commerces, et contrôles certaines compétitions de sumo ou équestres, sans compter les activités "classiques" liés aux détournements de fonds publics, marchés truqués et corruption de politiciens et fonctionnaires.

On sent que la série ne peut s'empêcher de tout miser sur l'action, sans justifier les nombreuses séquences de combat au corps à corps, fusillades et courses-poursuites en voiture/moto.

Si l'acteur Teo Yoo interprète correctement cet espion recherchant sa femme kidnappée, la directrice du NIS et l'amie d'enfance d'Owen n'ont aucune émotion, avec une écriture de leur personnages à la scie-sauteuse.

Certains acteurs secondaires méritaient davantage de place dans l'intrigue, aussi bien la blonde platine Maddie Hasson, que le brun séducteur Omar Maskati. On sent que les comédiens avaient de quoi donner de l'intérêt par leur acting et leurs personnages troubles.

J'ai bien aimé le caméo so british de l'excellent James Purefoy en négociateur international expérimenté et lucide sur les défauts du héros.

Kristian Bruun a plus de temps à l'écran cette saison, et on sent que l'acteur est dans son élément, incarnant l'assurance d'un agent senior de la CIA, jouant avec une certaine finesse et malice ce rôle d'avocat, et évite facilement tous les pièges et manigances que les espions coréens lui tendent.

Nathan Fillion revient lui aussi avec quelques scènes supplémentaires, incarnant le directeur général de la CIA, capable de donner sa chance au héros, tout en étant capable de trahir ses hommes et les sacrifier pour sauver les apparences.

La série reste un divertissement assumé, plaisant à regarder, mais qui manque de cohérence, de développement psychologique, qui ne s'appuie pas suffisamment sur ses acteurs secondaires, et enfile tous les clichés et raccourcis caricaturaux des films d'action/espionnage de ces 20 dernières années.
Critique de la série
2,0
Publiée le 7 février 2025
Le jeu d'acteur et le scénario sont plutot du même niveau, on ne sait pas vraiment pourquoi cette série n'est pas prenante. C'est long et trop gentil... Netflix tire vers le bas la qualité de ses série t elles bénéficient donc de critique bien trop bienveillante.
Critique de la série
2,5
Publiée le 24 février 2025
ça se laisse regarder un jour de pluie sous le plaid 😅. tellement d'incohérences et de situations invraisemblables que ça gache un peu le plaisir
Critique de la série
2,5
Publiée le 1 avril 2023
Le rythme est soutenu, il y a pas mal d'actions et de mésaventures pour l'avocat faisant ses classes au sein du service juridique de la CIA. Le spectateur va beaucoup voyager avec le héros qui n'est pas très charismatique. Si le début se joue sur le ton de l'ironie, la suite adopte un ton très critique envers la CIA dépeinte comme une agence de gens à problèmes et envers les bureaucrates de l'administration. J'attendais un peu moins de caricatures dans cette série d'espionnage d'où ma réserve.
Critique de la série
2,5
Publiée le 4 janvier 2023
Il y a des gros problèmes d'écriture et de cohérence mais la série ne chercher qu'à être un divertissement généreux donc je ne vais pas lui reprocher. Je pense que ce genre de série fonctionne bien quand on est attaché au(x) personnage(s); malheureusement cela n'a jamais été mon cas et je me suis vite lassé.
Critique de la saison 1
2,0
Publiée le 22 décembre 2022
Le showrunner Alexi Hawley, grand habitué des séries policières (The Rookie, Castle, The Following), tente ici de rajeunir le genre de la série d’espionnage/action avec pour tête d’affiche la star des séries ados/lycéens Noah Centineo, le tout avec une certaine légèreté dans le ton adopté.

Si cela fonctionne tout à fait dans la bande-annonce, le résultat final est plus mitigé.

La série a également le problème du grand nombre, non pas de rôles principaux, mais de seconds rôles, qui semblent se tirer dans les pâtes pour avoir du temps de présence à l’écran.

Alors oui, dans le tas d’acteurs/actrices présents dans le show, il y en a forcément qui se démènent pour marquer l’écran, même dans des rôles peu mémorables.

Moi, j’ai bien aimé le duo presque comique entre Lester (Colton Dunn) et Violet (Aarti Mann), qui passent leur temps à mettre des bâtons dans les roues à Owen, la nouvelle recrue/coqueluche de la CIA, mais qui ont malgré tout un bon fond.

On a droit à des acteurs charismatiques et agréables à revoir : le mystérieux et manipulateur Xander Goi (Byron Mann), le chef du Bureau Nyland (Vondie Curtis-Hall), tantôt sec et autoritaire et tantôt plutôt paternel avec le héros.

Le collègue stressé, déprimé et à deux doigts de se f**tre en l’air, Janus, interprété avec brio par Kristian Bruun.

Même la chef des Black Ops’ Gilbane (Angel Parker), joue à merveille la militaire, garçon manqué, shootée à l’adrénaline et qui a la gâchette facile.

On retrouve également les deux atouts charmes de la série : la mignonne Hannah (Fivel Stewart), jouant la meilleure amie/ex du héros, qui a toujours un faible pour lui et se fait un sang d’encre à chacune de ses missions.

Ainsi que sa collègue de la CIA, Amelia (Kaylah Zander), qui joue une femme obsédée par le contrôle (control freak), qui joue de son charme auprès du héros, et le manipule à sa guise sachant qu’il est novice, tout en faisant preuve de bienveillance et d’entraide à son égard.

On retrouve dans les caméos improbables, le sympathique Nathan Fillion.

Et beaucoup plus improbable, la beauté fatale blonde platine de fin de saison surnommée Marta, incarnée par la ravissante Maddie Hasson (Impulse).

Comme le show se veut une série d’espionnage légère et sans prise de tête, on passe en permanence d’évènements à peu près réalistes, à des passages quasi-parodiques, façon sitcom, et tout le sempiternel parcours du combattant pour le nouveau-venu dans la CIA, qui est caricatural à l’extrême, sans que la série ne devienne drôle pour autant.

En tant que spectateur, la série donne toujours l’impression d’aller dans tous les sens, sans jamais prendre le temps de se poser, de développer son ambiance, et à minima ses personnages.

Une série plutôt sympathique à regarder, avec un casting intéressant, mais qui ne restera pas dans les annales.

PS aux américains : réviser votre géographie, Genève est la capitale de la Suisse francophone, donc les figurants qui parlent tous allemands, c’est non.
Critique de la série
2,5
Publiée le 20 décembre 2022
La série est a voir au troisième degré rien n'est vraiment sérieux ou crédible comme la femme des forces spéciales 1m50 ou la présence inutile spoiler:
du gay spoiler:
qui n'apporte rien du tout a la série ou tueurs a gage qui rate leur cible.
Mais ça reste regardable.
Critique de la série
2,0
Publiée le 21 février 2023
Série sympa mais pas la série de l'année. Va mal vieillir. Je regarderai la saison 2 par curiosité

LES +

- Sujet original : jeune avocat embauché par la CIA.

- Personnage principal, le jeune avocat Owen, est attachant. Il lui arrive que des merdes. Il est bien inexpérimenté et commet un nombre in-cal-cu-la-bles de bourdes toutes presque aussi plus grosses que la précédente (voir plus bas une pépite). Ses fautes sont insupportables mais le spectateur a pitié pour son sort et s'attache finalement à lui.

- Bonne balance entre action et humour.

- L'actrice britannique - on aurait jamais cru qu'elle l'était en voyant le film - qui joue une agente biélorusse joue très justement. spoiler: Dommage qu'elle meurt à la fin par sa fille, j'aurais aimé la revoir dans la saison 2.


LES -

- Crédibilité: ZÉRO mais ce n'est pas le but recherché. Le héros, Owen Hendricks, envoie un fichier de tous les agents de la CIA dans de nombreux pays (Russie, Cuba...) en faisant une brouillon de post INSTAGRAM !!?? Ainsi son collègue en Virginie, à la CIA n'a plus qu'à se connecter sur le compte Instagram de Owen pour avoir accès à cette liste Ô combien précieuse et importante! On croit rêver. J'ai eu un fou rire ahah ! Heureusement que cette scène n'est pas dans le premier épisode, sinon j'aurais arrêté la série je crois bien.

- Montage à la Netflix. Faut aimer... Ça lasse - un peu - à la fin.