Cette nouvelle sur le champion de boxe a plusieurs intérêts. Le premier est de nous montrer à l'oeuvre deux immenses talents. Le premier, celui de Trevante Rhodes, qui s'était déjà distingué dans "The United States Vs Billie Holiday", et surtout dans "Moonlight". Aux antipodes de ces deux rôles, Rhodes, incarne, ici, Mike Tyson, que les tabloïds du monde entier se sont toujours évertué à décrire comme étant la brute épaisse et le cassos arriviste. La prestation de B. J. Minor, qui incarneTyson jeune, est tout aussi brillante. Les deux comédiens parviennent à donner non seulement de l'épaisseur morale, et intellectuelle au personnage de Tyson, mais à rendre crédible une chose soigneusement cachée par les médias qui préfèrent les portraits simplistes, qui font vendre. Et c'est cela le 3ème intérêt de la série, les causes et les symptômes de cette fragilité émotionnelle du dénommé Tyson. Les performances de Harvey Keitel (le coach), Russell Hornsby (l'agent), et Olunike Adeliyi, (la mère) sont à signaler. A noter, en revanche, que la contribution d'Adeliyi dans le casting de la série est totalement oubliée par Allociné, et plusieurs autres site de cinéma. L'influence de ces personnages est encore un autre intérêt de la série. Leur rôle, déterminant dans le destin de Tyson, est finement mise à jour par une documentation très fouillée, et sans concession. La saison deux est attendue avec frénésie, avec une once frustration cependant. On verra moins B. J. Minor, qui incarnait Tyson jeune.