Netflix s'est spécialisé dans les documentaires concernant les sérials killers, la question est ce que ce programme révolutionne le genre ? ma réponse : non ! avec une narration saccadé, je pense que cela aurait pu tenir en 1 voir 2 parties. A ça décharge, nous avons le souci du détail, des photographies des réelles scènes de crimes et beaucoup d'intervenants, et une atmosphère sombre ce qui démontre que le night stalker (16 meurtres a sang froid) a crée la panique durant les années 80. Mais il manque le petit plus qui aurait rendu ce documentaire intéressant.
J'ai beaucoup aimé cette série documentaire, au point de la finir en une journée mais je trouve que il manque ce " truc " pour lui faire avoir 5/5 !
Les policiers, parles bien trop souvent de l'aspect de leur vie privée pendant l'enquête que de l'enquête en elle même.
Le tueur, un tueur sans la moindre pitié pour ses victimes toute de genre ou d'âge différente ce qui est extrêmement rare dans l histoire de tueur en série, est tristement " la star " de ce documentaire mais pourtant on ne va parler que très peu de lui ou de son passé ou même de sa vie d incarcéré.
Bien plus réussi que l'affaire du Cecil hotel mais c'est surtout parce que les événements en eux-mêmes sont plus intéressants. Les crimes les plus atroces s'enchaînent dans des coins tranquilles et contre des gens sans histoires... On peut regretter de ne pas avoir davantage de renseignements sur le travail des enquêteurs qui bossent 20 heures par jour mais se contentent d'aller d'une scène de crime à l'autre et de trouver des empreintes de chaussures. Une tendance au sensationnalisme dans la construction du récit également.
Une série documentaire bien ficelée, mais qui manque d'ambition et de profondeur malgré les témoignages (souvent intéressants, parfois émouvants) des deux flics. D'un bout à l'autre on reste dans le registre descriptif alors que le sujet méritait certainement mieux.
S'il y a un domaine dans lequel Netflix excelle c'est celui des docu-séries, et "night stalker" fait partie de ce qu'ils ont fait de meilleur, c'est intense, très bien documenté, très bien rythmé, pas de temps mort. Bref à ne pas rater pour les amateurs du genre. Dans la même veine je conseillerais "the confession killer" et "the jinx".
Bof bof, beaucoup de redondances, dans les images notamment les photos des baskets du tueur, et les recits. Manque de precisions et de profondeur sur l enquete. Les enqueteurs repetent qu ils etaient sur l affaire 16h par jour, il aurait fallu expliquer des lors le travail d enquete. Enfin l aspect vie privee des enqueteurs n apportent rien dans le documentaire, superflu
Il est étonnant que le nom de Richard Ramirez n'ait pas la notoriété sordide qu'on attribuait à Denis Rader ou Ted Bundy, tant le profil et les méfaits du bonhomme glacent le sang. Ce qui choque, au delà de la cruauté de ses crimes, c'est la période relativement courte sur laquelle ils furent perpétrés. En à peine un an et demi, le Traqueur de la nuit (tel qu'il fut surnommé par les médias) ôtera la vie à treize personnes et en violera onze autres. Ajoutons à cela de multiples tentatives avortées ainsi que sa probable implication dans d'autres meurtres commis dans le même laps de temps au même endroit. Si on peut mesurer le trauma qui a saisi la Californie toute entière, alors imaginez l'horreur des policiers engagés dans une course contre un individu tuant à la chaîne et sans logique, sans distinction d'âge, de race ou de genre. C'est un peu le but du documentaire réalisé par Tiller Russell, qui alterne les voix. Celles des deux inspecteurs traquant Ramirez, celles de plusieurs victimes ou des familles de disparus. L'empathie est immédiate, et la juxtaposition aux images d'archives renforcent l'immersion. En parallèle d'une enquête hors-norme, The Night Stalker a pour lui de révéler les machinations en sous-main opérées par une certaine presse à scandale, prête à saper le travail de la police pour un scoop. On pense immanquablement au film Nightcall réalisé par Dan Gilroy (sorti en 2013), sur le même sujet. On peut également reconnaître une certaine efficacité à la série-documentaire qui bénéficie d'un rythme extrêmement fluide. Les 4 épisodes s'enchaînent aisément, la fascination mêlée à une forme de terreur primaire exercée par ce type de monstre. Les scénaristes James Wong et Glen Morgan s'en soient inspirés même pour créer le terrifiant Eugène Tooms de la série X-Files. Le constat est plus mitigé en ce qui concerne le dispositif narratif, dont le recours fréquent aux panoramiques en hélicoptère sont lassants. Autre problème et de taille, Tiller Russell se refuse à errer dans la vie et l'esprit dissolus de Ramirez dans sa dernière partie. Le documentaire trébuche en empruntant une voie douteuse qui dépersonnalise l'individu au profit d'une personnification du mal absolu. Moralement, c'est un choix pour le moins problématique puisque ce type de documentaire a normalement pour intérêt de se délester du couplet théologique puis aller sur le terrain du psychologique ou proposer un examen sociologique permettant la réflexion au delà du fait divers. Rien de tout ça ici, et c'est bien le plus gros problème. Malgré un aspect factuel indéniable, The Night Stalker reste malheureusement en surface.
Encore un documentaire mi-figue, mi-raisin. Et c'est bien dommage car le sujet est intéressant, quoique trop connu à mon goût. Après, peut-être que tout le monde ne connait pas ce personnage mais bon. Au final, même schéma que d'habitude avec 4 épisodes et plusieurs intervenants, quelques images d'archives et une chronologie plutôt bien faite. Le problème vient de là car en fait, on à l'impression de voir souvent la même chose, seuls les sujets principaux changent. Il faudrait un peu de renouveau, du neuf, plus de profondeur et surtout moins de paillettes car les intervenants sont toujours présentés (et se présentent) comme des "héros" et au bout d'un moment ça devient chiant. Il faudrait à la limite traiter d'une affaire qui n'a pas été du tout résolue ou quelque chose de surprenant. Après, ce n'est pas mauvais non plus mais bon, peut mieux faire. 11/20.
L'histoire de la traque d'un monstre, celle du traqueur de la nuit (Night Stalker) Richard Ramirez. Le documentaire retrace les atrocités commises en 1985 par ce psychopathe. Il a le mérite d'humaniser les pauvres victimes et leur rend en quelque sorte hommage en parlant d'elles, de leur vie, de leur personnalité, des personnes remarquables qu'elles étaient aux yeux de leurs proches. Le suspens est de tous les instants, terrifiant. Il est irrespirable et exacerbé par la façon de dresser le portrait de Ramirez sans jamais ne le montrer durant les trois premiers épisodes. On s'identifie fortement aux protagonistes car on a l'impression de vivre l'histoire en temps réel. La gorge est nouée, la peur nous prend littéralement aux tripes. On imagine la panique qu'ont du vivre à l'époque les habitants de L.A. Les deux enquêteurs (Frank Salerno et Gil Carrillo) sont hyper attachants. Leur vie privée est même abordée et c'est extrêmement émouvant (cf Carrillo et sa femme). Tout est évoqué : la guerre des polices (SFPD vs LAPD) et les mauvaises décisions de la part des chefs, la maire de San Francisco qui révèle des détails confidentiels de l'enquête, les autres fuites qui suivront dans la presse. Tout ceci a abouti à plusieurs morts ou agressions évitables (14) et démontre le rôle néfaste de la presse engagée dans une couse aux scoop et des politiques engagés dans une course aux voix.
beaucoup trop délayé, l'enquête, remplies d'erreurs fatales, n'est vraiment pas passionnante, ça méritait 1h30, malheureusement, le plus intéressant, cad la personnalité du tueur est survolé à la fin.
Ayant apprécié les documentaires sur Bundy , Gacy et autres personnages adorables du genre , j'ai également aimé cette mini série sur le Night Stalker. On suit donc l'enquête auprès de policiers , victimes ou encore journalistes impliqués dans ces événements qui ont plongé Los Angeles dans la peur et la paranoïa. L'atmosphère de l'époque est bien retranscrite , mais on peut regretter que la personnalité de Richard Ramirez ne soit pas plus mise en avant afin de comprendre un minimum ses motivations.
Documentaire très prenant et bien raconté, on s'immerge malgré nous complètement dans le récit des tristes exploits de ce célèbre tueur en récit. Déconseillé aux âmes sensibles.