La "série scolaire" a décidément le vent en poupe en ce moment (de "La Faute à Voltaire" à "Le Remplaçant"), comme cet autre classique, la "série médicale". Les deux genres ayant finalement la même tonalité, celle de la bien-pensance. Autre tendance, combinée avec la tendance principale : l'adaptation d'une série étrangère, là québécoise. Que dire de cette navrante "L'Ecole de la vie" (6 épisodes nullissimes) ? Toutes les cases du cahier des charges des télés de propagande "fictionnelle" (peu importe que TF1 soit à la manoeuvre, ou le service public, comme ici - c'est kif kif !....) sont cochées, de la "diversitude" de rigueur au discours "écologique", en passant par la promotion sournoise de la GPA, et frontale, des unions unisexes (on a même un dernier épisode consacré au dévoiement par de vilains "fachos" d'un gentil garçon, rejeton de gentils gauchistes), le tout lié au sucre le plus écoeurant (le "héros" perd sa femme en couches - ce qui permet à Emilie Dequenne de faire une panouille, en défunte-esprit familier). Le "héros", justement, est incarné par le sinistre Guillaume Labbé, ancien joueur de rugby, pendant au ballon ovale d'un Cantona-ballon rond côté reconversion réussie (hum....).
Sans le début du moindre intérêt, ce formatage minable - à "zapper", allégrement !