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Critique de la série
5,0
Publiée le 29 mars 2022
Adapté de la série d’Ingmar Bergman Scènes de la vie conjugale, voilà une mini série en cinq épisodes de Hagai Levi, à l'origine de The Affair et Our boys. Scenes from a marriage est somptueux de bout en bout. La mise en scène est magnifique, les images sont splendides, l’interprétation du haute de volée. Jessica Chastain et Oscar Isaac sont aussi convaincants que charismatiques, le duo fonctionne parfaitement dans l’entente comme dans le conflit. Ils rendent leurs personnages terriblement attachants, malgré leurs défauts. C’est prenant de bout en bout, Intelligent, presque aussi passionnant que fascinant. Une belle découverte pour une réussite totale.
Critique de la série
1,5
Publiée le 8 décembre 2021
L'intro pouvait laisser augurer une belle mini-série mais très rapidement ça coince. Tout paraît assez mécanique, artificiel, vain.
Critique de la série
4,0
Publiée le 1 mai 2022
Belle dissection d'un couple qui s'attire et se déchire. Les comédiens sont parfaits et la durée permet d'atteindre des vérités, au dialogue et aux silences de s'installer., au risque parfois de l'ennui dans les premiers épisodes.
Critique de la série
4,0
Publiée le 24 janvier 2022
Une très bonne série avec les acteurs américains Oscar Isaac et Jessica Chastain diffusé sur OCS le dimanche après-midi.
Critique de la série
4,0
Publiée le 12 octobre 2021
Remake de l'œuvre de Bergman, Scenes de la vie conjugale, mais avec des différences notables ( là c'est la femme qui rompt) si ce n'est au final l'impossibilité de mettre fin à une attirance et un amour réciproques. Chastaing et Isaac sont époustouflants de naturel. La fin façon Almodovar / Douleur et Gloire est surprenante.
Critique de la série
4,0
Publiée le 23 septembre 2022
Est-ce un mauvais pli ? dans ce que je perçois m'attire inévitablement ce qui manque.
C'est de la série dont je veux parler. De ce discours interminable des protagonistes qui s'épuisent à analyser en les détaillant obsessionnellement (comme dit le mari) les sentiments et les actions ; pourquoi ? pourquoi ? Le discours où se mêlent l'intelligence, le désir de comprendre, de se mettre à la place de l'autre, de s'interroger sur ses propres motifs, de s'accuser et d'accuser etc.
Tout ce discours des deux êtres dans son exaspération de tout comprendre ne vise finalement qu'à ne pas voir ce qui est véritablement en question ; c'est ce que dit ce film et c'est là que se situe sa richesse et sa subtilité.
Mais quoi ? , A la Salpétrière à propos de tous les problèmes psychologiques de ses patientes qui n'en finissaient pas de générer des gloses chez ses collaborateurs, Charcot dit un jour "c'est la chose sexuelle, toujours".
C'est la chose sexuelle et tous les propos les plus intelligents sur l'usure des sentiments et les problèmes existentiels et la question de l'avortement et que sais-je, ne font que détourner du centre.
Cette femme a trouvé dans Poli enfin la jouissance, et elle est ainsi faite que cela prime sur tout. Elle ne cesse de gémir "je ne peux pas, je ne peux pas " (me passer de ça), son désir sexuel emplit son être. Elle le dit pourtant au détour d'une phrase sans pouvoir être entendu : "on n'est pas sorti de la chambre pendant deux jours".
Mais ce qui me frappe dans tout cela c'est à quel point les critiques eux-mêmes n'y voient que du feu (ou plutôt ne voient rien du feu).
Charcot ne fut réellement (peut être) entendu que par Freud, le jeune stagiaire qui n'en perdait pas une miette.
Critique de la série
4,0
Publiée le 12 octobre 2021
Duo d'acteurs parfait, dialogues taillés à la serpe, cette dissection d'un couple à la fois défaillant et lumineux mérite le détour.
Critique de la série
4,5
Publiée le 12 octobre 2021
Toute comparaisons avec l'oeuvre de Bergman me semble oiseuse. Cette mini-série est mise en scène et jouée avec beaucoup de talent, de justesse et d'intelligence, tout simplement.
Critique de la série
4,0
Publiée le 2 février 2025
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...Et qui d’autre que Hagai Levi aurait pu avoir l’idée saugrenue de remettre au goût du jour une œuvre à priori plus adaptée au théâtre qu’à la télévision ? On connaît l'attrait du réalisateur israélien pour les huis clos psychologiques. C’est en effet lui qui, avec « Betipul », a réussi à rendre passionnants les entretiens d’un psychanalyste avec ses patients, tant et si bien que « In treatment » aux USA puis « En thérapie » en France allaient naître de ce concept. On espérait donc de ce passionné d’introspection et de psychologie humaine qu’il tire le meilleur des longs échanges verbaux qui constituent la base de « Scènes de la vie conjugale ». Alors, avant de commencer le visionnage, il était intriguant de savoir par quels bouts Levi allait tenter de relever cette gageure.

En premier lieu, il se devait d’être accompagné de deux excellents acteurs. Sur ce plan, la moindre défaillance aurait réduit à néant les aspirations de n’importe quel metteur en scène, aussi brillant soit-il. Or, en optant pour Oscar Isaac et Jessica Chastain, Levi ne s’est pas trompé. Très rapidement, Jonathan et Mira s’imposent à nous sans que Marianne et Johann viennent leur faire ombrage… Et ce alors même que le premier épisode s’avère être un copié/collé de celui de Bergman. L’interview, le dîner catastrophique entre amis… Et aussi surprenant que ça puisse être, il en sera ainsi jusqu’au bout, chaque scène de l’original retrouvant son pendant dans cette adaptation plus que fidèle. Levi adopte ainsi un parti pris certes louable mais également contrariant. Ce faisant, il montre à quel point il tient à ne pas dénaturer une œuvre pour laquelle il a une immense estime. Mais d’un autre côté, la portée créatrice de son récit s’en trouve forcément affectée. Certains dialogues sont même quasiment repris à l’identique. Et quand ce n’est pas le cas, quelques détails passés sous silence diminuent la profondeur du propos.

Mais alors, qu’est-ce qui fait que « Scenes from a marriage » se distingue de son homologue suédois ? La réponse est simple : sa réalisation. En effet, Bergman concentrait toute son attention sur ses acteurs et épiait leurs émotions à l’aide d’un cadrage souvent serré. Et si aucune expression de visage ne semblait pouvoir nous échapper, cette mise en scène figeait la narration dans un décor très théâtral et statufiait volontairement les personnages. A l’inverse, Levi choisit de les laisser circuler dans le décor de sorte que si chaque début d’épisode n’était pas là pour nous le rappeler, on en oublierait presque qu’il s’agit d’un huis clos. Il insère également des plages de respiration animés par les gestes banals du quotidien, sortes de soupirs musicaux intercalés entre deux séquences plus bavardes. Ainsi, l’ensemble s’avère à la fois plus vivant et moins étouffant que l’œuvre originelle. De surcroît, il en devient plus accessible pour le spectateur.2022 qui apprécie généralement le mouvement. C’est aussi pour cette raison que Levi fait l’impasse sur le deuxième épisode de la série de Bergman. D’ailleurs, ce dernier s’en était lui aussi affranchi lors du montage qui avait abouti à la sortie de son film dans les salles en 1974. Pourtant, non seulement cet épisode permet de mieux appréhender le désastre à venir, mais il comporte aussi une séquence terrifiante où une femme expose les raisons qui la pousse à demander le divorce après un vie passée auprès d’un mari qu’elle n’a jamais aimé. Toutefois, si pour ces raisons, il paraît dommage que Levi en ait totalement fait l’impasse, on peut comprendre que l’aspect statique des scènes qui le constituent l’ait dissuadé de le porter à l’écran.

La surprise et le coup de génie de Levi intervient lors de l’annonce de l’infidélité et du désir de départ en inversant les rôles préalablement attribués. Jonathan aurait dû tromper Mira… Et bien ce sera l’inverse ! Et cela change tout ! Tout d’abord, cela évite aux acteurs d’être comparés à leurs illustres prédécesseurs, ce qui, pour Jessica Chastain notamment, aurait été un poids assez lourd à porter. De plus, il paraît important de mentionner les paroles de Levi au festival Series Mania en 2021 : « Le problème, c'est que je déteste le mec dans la version originale. Je ne le supporte pas. » Il est « froid, misogyne, c'est un gros con ». Ni plus ni moins. De fait, sur l’ensemble du récit, difficile de lui donner tort. L’arrogance de Johann, la manière rabaissante avec laquelle il parle à Marianne, la violence physique dont il fait finalement usage, n’auraient pu être portées à l’écran aujourd’hui. A notre époque, le spectateur ne veut plus avoir affaire à ce type d’hommes sauf s’il s’agit de dénoncer une forme de domination masculine. De même, il ne peut plus accepter la soumission de Marianne devant de tels comportements. Rester fidèle au rapport homme/femme de « Scènes de la vie conjugale » aurait abouti à prendre définitivement parti pour la victime et jeter l’opprobre sur la virilité toxique de Johann. Or, sur le fond, ce n’est pas ce que souhaite Levi. Il tient à instaurer des rapports de force équilibrés entre ses personnages pour mettre l’accent sur les ressorts psychologiques de leurs prises de décision. Et en cela, sa pirouette narrative est d’une rare intelligence.

Ainsi, c’est la femme qui a une liaison extraconjugale et c’est l’homme qui en subit les conséquences. On s’éloigne des clichés qui voient ce dernier classiquement tromper sa femme avec une jeunette (même s’il s’agit là d’une situation qui est loin d’avoir disparu). Ici, c’est lui qui subit et c’est aussi lui qui aura à prendre en charge les enfants qui, de fait, deviennent un élément central du récit alors qu’en 1973, ils semblaient n’être qu’un élément décoratif de la problématique du couple. Cette différence n’est clairement pas anodine et démontre à quel point les enfants ont pris une place prépondérante dans l’équilibre familial moderne. Tout cela aboutit à deux portraits dépourvus de manichéisme : l’un de femme indépendante et déterminée, l’autre d’homme largement investi dans sa fonction paternelle. Et cela fait du bien. Pour autant, comme Levi nous confronte à deux adultes plutôt mesurés dans leurs propos, les situations ne nous procurent pas toujours les émotions que l’on serait susceptibles d’éprouver dans de telles circonstances. Car oui Johann était violent, mais sa détresse nous sautait aux yeux. Oui Marianne était soumise, mais sa douleur nous nouait le bide. Or, il manque parfois ici le ressenti intérieur de sentiments destructeurs nés d’une séparation amoureuse. Serait-il possible d’envisager qu’une telle mise à l’écran serait susceptible d’entraîner des polémiques devant le sort réservé à Mira et Jonathan et que cela pourrait réfréner n’importe quel réalisateur dans ses intentions ?

Vous l’aurez compris, malgré leurs similitudes narratives, les deux œuvres sont complémentaires et méritent d’être toutes deux regardées. Certes, celle de Bergman est plus intense physiquement et les propos y sont également plus profonds. Mais Levi ne démérite pas. Il réussit par un fameux tour de passe-passe à moderniser la forme pour la rendre plus attractive sans pour autant délaisser le fond. Et si la première citée semble plus éprouvante, le dernier épisode de chacune d’elles n’apportera pas du tout le dénouement auquel on aurait pu s’attendre…

Si vous voulez une comparaison entre les épilogues de ces 2 séries, c'est ici : https://seriephiledudimanche.jimdofree.com/2022/09/11/epilogues/

Cette chronique et bien d'autres sont disponibles ici https://seriephiledudimanche.jimdofree.com/
Critique de la série
5,0
Publiée le 1 août 2024
J'en reste sans voix, que dire si ce n'est que pour certains d'entre nous c'est l'ombre de la réalité que décrit cette mini série. Ce questionnement que l'on peut avoir sur l'idée du couple, nos attentes, nos angoisses, nos incertitudes et peut-être un besoin irrévocable d'exister départi de l'autre pour faire le point, pour comprendre réellement qui l’on est, ce que l’on veut. Le besoin involontaire de tout briser pour se reconstruire et retrouver le reflet de personne que l’on est vraiment dans le regard de l’autre. Cette quête pour se sentir à nouveau vivant, rompre et comprendre pourquoi on a pu s'enfermer dans un stéréotype de vie. Le chemin jusqu'à la paix intérieure est long, semé d'embûches, certaines viennent nous hanter depuis notre passer.
La moralité m'échappe. Je pense que comme elle l'a justement dit au début de l'histoire, c'est une question d'équilibre et d’accord avec soi-même. Chaque personne est unique, donc leurs histoires le sont tout autant.

En tout cas magnifique, je crois que j'ai rarement vu des films/séries qui égal un tel degré de réalité, d'intimité, de réactions primaires, instinctives et réelles, tant dans ses névroses, que sa perversité. C'est poignant, touchant et c'est livré avec une telle sincérité que s'en est bluffant. Il ne faut pas oublier qu'il n'y aucune autre attraction dans cette mimi série que les deux protagonistes qui jouent divinement bien. Pour ma part c'est un chef-d'œuvre !
Titan L

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Critique de la série
5,0
Publiée le 15 octobre 2021
Une mini série magnifique . Un Oscar Isaac "impérial" surtout dans le dernier épisode . Cette série met en lumière une phase de la vie que le cinéma en général a du mal à imager ou présenter . Il s'agit du début de ce que certains appellent "le mur" . Ce "mur" correspond parfois à la quarantaine mais peut varier d'une femme à une autre.
La fin est a la fois magistrale , bouleversante mais surtout inattendue .
Je n'en dirai pas plus ;)
Célia Coat

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Critique de la série
4,5
Publiée le 22 août 2022
Je ne mettrai pas 5 étoiles car sinon c’est la perfection mais jessica chastain et osac isaac jouent quasiment à la perfection, cette série permet de voir la beauté mais aussi la laideur d’un couple qui s’usent. On arrive à s’attacher à leur défaut mais a la fois à détester chaque personnages. Cette série permet de mettre en lumière la réalité des couples des « temps modernes ».