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ffred
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4 021 critiques
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Critique de la série
5,0
Publiée le 29 mars 2022
Adapté de la série d’Ingmar Bergman Scènes de la vie conjugale, voilà une mini série en cinq épisodes de Hagai Levi, à l'origine de The Affair et Our boys. Scenes from a marriage est somptueux de bout en bout. La mise en scène est magnifique, les images sont splendides, l’interprétation du haute de volée. Jessica Chastain et Oscar Isaac sont aussi convaincants que charismatiques, le duo fonctionne parfaitement dans l’entente comme dans le conflit. Ils rendent leurs personnages terriblement attachants, malgré leurs défauts. C’est prenant de bout en bout, Intelligent, presque aussi passionnant que fascinant. Une belle découverte pour une réussite totale.
Belle dissection d'un couple qui s'attire et se déchire. Les comédiens sont parfaits et la durée permet d'atteindre des vérités, au dialogue et aux silences de s'installer., au risque parfois de l'ennui dans les premiers épisodes.
Remake de l'œuvre de Bergman, Scenes de la vie conjugale, mais avec des différences notables ( là c'est la femme qui rompt) si ce n'est au final l'impossibilité de mettre fin à une attirance et un amour réciproques. Chastaing et Isaac sont époustouflants de naturel. La fin façon Almodovar / Douleur et Gloire est surprenante.
Est-ce un mauvais pli ? dans ce que je perçois m'attire inévitablement ce qui manque. C'est de la série dont je veux parler. De ce discours interminable des protagonistes qui s'épuisent à analyser en les détaillant obsessionnellement (comme dit le mari) les sentiments et les actions ; pourquoi ? pourquoi ? Le discours où se mêlent l'intelligence, le désir de comprendre, de se mettre à la place de l'autre, de s'interroger sur ses propres motifs, de s'accuser et d'accuser etc. Tout ce discours des deux êtres dans son exaspération de tout comprendre ne vise finalement qu'à ne pas voir ce qui est véritablement en question ; c'est ce que dit ce film et c'est là que se situe sa richesse et sa subtilité. Mais quoi ? , A la Salpétrière à propos de tous les problèmes psychologiques de ses patientes qui n'en finissaient pas de générer des gloses chez ses collaborateurs, Charcot dit un jour "c'est la chose sexuelle, toujours". C'est la chose sexuelle et tous les propos les plus intelligents sur l'usure des sentiments et les problèmes existentiels et la question de l'avortement et que sais-je, ne font que détourner du centre. Cette femme a trouvé dans Poli enfin la jouissance, et elle est ainsi faite que cela prime sur tout. Elle ne cesse de gémir "je ne peux pas, je ne peux pas " (me passer de ça), son désir sexuel emplit son être. Elle le dit pourtant au détour d'une phrase sans pouvoir être entendu : "on n'est pas sorti de la chambre pendant deux jours". Mais ce qui me frappe dans tout cela c'est à quel point les critiques eux-mêmes n'y voient que du feu (ou plutôt ne voient rien du feu). Charcot ne fut réellement (peut être) entendu que par Freud, le jeune stagiaire qui n'en perdait pas une miette.
Toute comparaisons avec l'oeuvre de Bergman me semble oiseuse. Cette mini-série est mise en scène et jouée avec beaucoup de talent, de justesse et d'intelligence, tout simplement.
J'en reste sans voix, que dire si ce n'est que pour certains d'entre nous c'est l'ombre de la réalité que décrit cette mini série. Ce questionnement que l'on peut avoir sur l'idée du couple, nos attentes, nos angoisses, nos incertitudes et peut-être un besoin irrévocable d'exister départi de l'autre pour faire le point, pour comprendre réellement qui l’on est, ce que l’on veut. Le besoin involontaire de tout briser pour se reconstruire et retrouver le reflet de personne que l’on est vraiment dans le regard de l’autre. Cette quête pour se sentir à nouveau vivant, rompre et comprendre pourquoi on a pu s'enfermer dans un stéréotype de vie. Le chemin jusqu'à la paix intérieure est long, semé d'embûches, certaines viennent nous hanter depuis notre passer. La moralité m'échappe. Je pense que comme elle l'a justement dit au début de l'histoire, c'est une question d'équilibre et d’accord avec soi-même. Chaque personne est unique, donc leurs histoires le sont tout autant.
En tout cas magnifique, je crois que j'ai rarement vu des films/séries qui égal un tel degré de réalité, d'intimité, de réactions primaires, instinctives et réelles, tant dans ses névroses, que sa perversité. C'est poignant, touchant et c'est livré avec une telle sincérité que s'en est bluffant. Il ne faut pas oublier qu'il n'y aucune autre attraction dans cette mimi série que les deux protagonistes qui jouent divinement bien. Pour ma part c'est un chef-d'œuvre !
Une mini série magnifique . Un Oscar Isaac "impérial" surtout dans le dernier épisode . Cette série met en lumière une phase de la vie que le cinéma en général a du mal à imager ou présenter . Il s'agit du début de ce que certains appellent "le mur" . Ce "mur" correspond parfois à la quarantaine mais peut varier d'une femme à une autre. La fin est a la fois magistrale , bouleversante mais surtout inattendue . Je n'en dirai pas plus ;)
Je ne mettrai pas 5 étoiles car sinon c’est la perfection mais jessica chastain et osac isaac jouent quasiment à la perfection, cette série permet de voir la beauté mais aussi la laideur d’un couple qui s’usent. On arrive à s’attacher à leur défaut mais a la fois à détester chaque personnages. Cette série permet de mettre en lumière la réalité des couples des « temps modernes ».