Avis Battlestar Galactica

Malgré une saison 2 de très haute volée qui – en plus ! – a eu le malheur de créer une attente ENORME sur ce qui allait subvenir par la suite, cette saison 3 réussit malgré tout l’incroyable exploit – non seulement de se montrer à la hauteur des attentes – mais en plus de les surpasser en sachant enchaîner brillamment sur le postulat de base qui avait été posé. En effet, les premiers épisodes de cette saison sont tout bonnement anthologiques, aussi bien pour ce qui s’y passe que pour ce qu’ils promettent pour les épisodes à venir. Ces moments passés sur New Caprica permettent en plus d’ouvrir un nouvel angle d’approche sur la nature des Cylons, nuançant le propos et la démarche de la série, et la faisant clairement sortir de la seule peinture sociale pour la faire rentrer dans la peinture de la nature humaine… rien que cela… Autant le dire, cette densité et cette force font de cette saison la meilleure de la série, ce qui n’est pas un mince exploit quand on connaît la qualité des saisons antérieures et postérieures. Jamais une saison n’avait mieux justifié le fait qu’on continue le voyage pour la saison suivante… Du grand art télévisuel…

Je n'avais jamais prit le temps de noter cette série, un oublie absurde car c'est une des série culte de pour tout amateur de SF, et même une série culte tout court que tout sériephile doit voir absolument. BSG nous a régalé pendant 5 années avec ses complots politiques, ses guerres, la survie, ses histoires d'amour, ses trahisons, etc... le tout réalisé de main de maître, et interprété pas d'excellents acteurs.

Si vous n'avez jamais vu BSG sachez qu'il n'y a pas que la série à voir, mais également 3 téléfilm (pilot, razor et the plan) et des webisodes (Resistance et The Face of the Enemy), qui s'imbriquent entre les saisons. Une prequel a été faite aussi: Caprica, qui se passe une cinquantaine d'années avant BSG. Et aussi la série de 1978 dont elle est la suite/remake.

Mais surtout cette série a une vrai fin, elle vous embarquera dans une aventure que vous n'êtes pas prêt d'oublier même si elle n'est plus toute jeune, cette série reste un chef d'oeuvre intemporel.

Les séries de science-fiction souffrent trop souvent d’un manque de budget fort compréhensible et d’une difficulté à tenir sur le long terme, cela explique peut-être leur rareté. En cela, « Battlestar Galactica » séduit tout de suite, car il parvient à nous accrocher immédiatement grâce à une intrigue haletante, affreusement réaliste, et qui surtout parvient à s’émanciper du minimum de ridicule que charrient à chaque fois avec elles les séries de science-fiction. En cela rien à voir avec le "Galactica" original de 1978 dont la série se veut le remake. Elle en conserve l’intrigue de base mais s’émancipe des collants fluos, des peluches extraterrestres et des lasers qui font des bruits de jouets. Le nouveau "Battlestar" mise sur le réalisme et il touche au but. Car oui, la force de cette série est de faire de cette chasse à l’humain menée par la menace robotique cylonne une splendide introspection du fonctionnement d’une société moderne. Les allusions à l’actualité ou à l’Histoire sont fréquentes, et les positions prises par la série ont le mérite de faire se poser beaucoup de questions. Mais en plus, "Battlestar" n’en oublie pas l’aventure, le merveilleux, l’haletant. Donc au final on se rend compte qu’on est totalement comblé. Un monument, c’est bien ce qu’est cette série, un remarquable chef d’œuvre à inscrire au Panthéon des séries comme à celui des œuvres de science-fiction.

Incroyable ! Cette série est monumentale. Comment ais-je pus passer à coté d’un tel bijou jusqu'à présent ? Moi qui cherchais une bonne série S.F j’ai été servi royalement.
Franchement, je n'ai jamais vu une série (tout styles confondu) avec une telle profondeur. Les acteurs jouent à merveille, il y a des rebondissements à chaques épisodes, on découvre la personnalité des protagonistes au fur et à mesure des épisodes, et enfin, la cerise sur le gâteau, le tout est résolument tourné vers un publique adulte.

La meilleure série de Science-fiction depuis "Babylone 5"!! Une histoire profonde, des personnages incroyablement humains portés par des acteurs tout simplement parfaits dans leurs rôles, et des batailles de vaisseaux dans un espace troublant de silence! La série SF désormais Culte!!

Une fresque sublime du début à la fin (car oui, cette série connaît une vraie fin). La série nous emporte avec ces survivants et nous fait devenir un des leurs. On est nous aussi rongés par les doutes et les interrogations de ces héros. Bref, une série 5 étoiles.

Comment inciter quelqu'un qui n'aime pas la science fiction à se lancer dans l'aventure du Battlestar Galactica, comme je viens de le faire, en dévorant dans la foulée les 4 saisons et le stand alone Razor ?

En soulignant d'abord que la série brasse des sujets bien éloignés de la science-fiction habituelle. Ici très peu de combats spatiaux par exemple. Les rares vaisseaux de guerre que vous verrez sont plus souvent en condition d'exercice qu'en phase d'engagement. Rien à voir avec Star Trek et Star Wars, donc. Pas d'aliens non plus, ni de paradoxe temporel. Battlestar Galactica est autant une série de SF que Hamlet est une pièce sur le royaume du Danemark.

Un thème cher à la SF constitue tout de même une thématique de la série : celui des robots. L'histoire débute juste après la destruction presque totale de l'humanité par les Cylons, robots conçus par cette même humanité. Les Cylons (ceux qui nous intéressent) se distinguent des Centurions (métalliques et conformes à l'image traditionnelle du robot) par une caractéristique tout à fait extraordinaire : on ne peut quasiment pas les distinguer des êtres humains, et ils peuvent se répliquer à l'infini, atteignant ainsi une sorte d'immortalité.
Un des principaux intérêts de la série réside dans cette interrogation latente, qui soutient un mystère remarquable jusqu'au tout derniers épisodes de la dernière saison : parmi les héros de la série qui est vraiment humain ? qui est Cylon ?...la suite de la critique sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/chris666-246108-battlestar_galactica.htm

Très rarement, et même jamais, une série n'avait provoqué, à ce point, la sensation d'un déchirement, le sentiment et la crainte de devoir quitter des personnages que j'ai tant aimés, détestés et qui m'ont troublés. Il m'est difficile de concevoir que je ne verrais plus Adama père & fils, le doc Gaïus, le chef Tyroll, Boomer évidemment, Sam Anders, Caprica-6, Helo ou encore le Colonel Saul Tigh, et que, plus jamais, je ne marcherais à leurs côtés sur le vieux battlestar Galactica.

Tout est là, la force de cette série, c'est surtout l'immersion qu'elle propose, j'ai eu, durant quatre saisons, l'impression d'être aux côtés des personnages, au coeur de leur intimité et de partager la souffrance, le bonheur ou encore les interrogations des uns et des autres. L'aspect émotionnel se met doucement en place, elle prend le temps de bien construire les relations qu'auront les personnages, sachant à la fois surprendre et émouvoir, et pas forcément pour ceux que l'on pensait. Finalement, on retrouve dans BsG tout un côté humain et sur la vie, ce qu'elle vaut, la recherche du bonheur, comment on l'exploite et comment un rien peut influencer un, ou plusieurs, destin. Cet aspect-là surprend, difficile lorsqu'on prend le point de départ (à savoir l'humanité réduite à trouver une nouvelle planète tout en devant faire face à des ennemis puissants) de penser que cette série serait capable de jouer sur autant de tableaux et notamment celui-là.

Si cet aspect-là est très fort, surtout à partir de la troisième saison, BsG propose aussi action, aventure, suspense ou encore réflexion. Assez vite elle sort des sentiers battus, évite toute facilité et surtout écriture caricaturale, notamment vis-à-vis des personnages où les méchants ne sont pas toujours ceux que l'on croit et vice-versa. L'ambiguïté tient tout le long, sur de nombreux personnages et s'accentue au fur et à mesure des épisodes. On se demande qui est qui, est-ce qu'un Cylon représente forcément le mal et le traitement en est tout simplement remarquable, ne commettant aucun excès et sachant viser juste à chaque fois. Le potentiel, aussi immense que cette série est ambitieuse, est parfaitement bien exploité, aidé par une mise en scène sachant justement faire ressortir cette ambiguïté, mais aussi la tension, la puissance, l'émotion et diverses dimensions lors des moments propices, ainsi qu'un sens du rythme et du découpage frôlant (et pas que) la perfection.

Si à un moment vers la seconde saison, j'ai eu un peu peur vis-à-vis de l'aspect religieux, très vite mes doutes ont été dissipé et ça a toujours été bien exploité, important sans entrer dans l'excès mais sachant bien en faire ressortir la pertinence et en tirer diverses facettes. Si BsG relate bien, du moins durant une longue partie de la série, une traque entre Cylon et Humain, elle préfère surtout se concentrer sur la vie en communauté et comment l'Homme fait face et va chercher des solutions. Elle montre plusieurs côtés de la nature humaine, la façon de se réfugier dans la foi, le courage, la peur, la lâcheté ou encore l'entraide, comment ils vont trouver des solutions aux problèmes et s'entendre sur des divergences. Du coup, la série met aussi en avant un aspect plus politique, faisant souvent référence à notre propre histoire, où les luttes de pouvoir, l'ambition et les manipulations, souvent en coulisses, vont être présentes. Enfin, de toute façon elle aborde de nombreux thèmes qu'il serait bien trop long de tous les répertorier et détailler, ils sont toujours très bien amené, sachant se fondre dans la continuité de l'histoire et y apporter une richesse supplémentaire.

L'aspect technique est juste parfait, proposant une vraie immersion dans l'univers avec des trucages et effets spéciaux toujours justes et jamais excessifs. De nombreuses images, et trouvailles, de cet univers sont marquantes tandis qu'elle exploite à merveille la fascination que l'on peut avoir pour les étoiles et l'espace, sachant proposer un vrai voyage au coeur de cette fuite. Et puis, il fait bien évidemment mentionner les acteurs, tous formidables et sachant retranscrire toutes les particularités de leurs personnages, que ce soit le génial Edward James Olmos dans le rôle de Will Adama, James Callis dans celui de Baltar ou encore la magnifique Grace Park malgré la difficulté de son rôle. Chacun a su devenir attachant ou au contraire détestable, avec des sentiments qui peuvent évoluer au fur et à mesure que l'on avance dans la série, mais une chose est sûr, c'est qu'aucun ne laisse indifférent. Maintenant, il ne me reste plus qu'à visionner la version 1978 ainsi que la série dérivée Caprica, avant, et ça c'est sûr, de reprendre ce voyage à zéro et de remonter à bord du Battlestar.

Une fois le voyage commencé avec l'excellent pilote, je ne pensais pas que je deviendrais accro à ce point-là et que Battlestar Galactica me ferait cet effet, sachant jouer sur de nombreux tableaux et ce avec brio, proposant émotion, action, immersion, aventure et fascination pour l'univers. J

Dire que j'ai été pendant tout ce temps à bord du Galactica... en tout cas, ils vont bien me manquer...

Lent, incohérent, effets spéciaux pas terribles , lourdeurs ....mais qu’est ce que l’on peut trouver de bien à cette série. Je suis pourtant un fan de fiction mais là excusez moi mais je ne vois pas pourquoi tant d’avis positifs. C’est ennuyeux la plupart du temps - hormis quelques épisodes par ci par là qui relève un tant soit peu le niveau parfois.
Bref je n’adhère pas et suis déçu

Un Chef d'oeuvre de la televison !!

BSG s'est imposé pendant et depuis sa sortie comme LA serie de reference dans la Science Fiction. Cette série pousse sans arrets les limites et les questions que l'on peut se poser. Qui somme nous ? Qu'est ce qui nous rends humain ? et aborde des themes profonds comme les geurres civiles, les attentats, les coups d'etats , les geurres de religions etc...

Cette serie est actuellement etudiée dans diverses universitées Americaine comme etant un reflet de notre sociéte
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Nominée et récompensée à travers le monde, cette serie d'une complexité rare commence et surtout termine avec une fin a couper le souffle.

Concept attirant et style innovant de la mise en scène. Sans aucun doute la meilleure série de science fiction. Aucune ne lui arrive à la cheville (en tout cas ça va être dur de faire concurrence, ils ont tellement mis la barre en haut de la pyramide). Un space opéra doté d'un univers très caractéristique qu'on oublie pas, et de scénarios perspicaces et bien ficelés. Le fait d'avoir bien distinctement : d'un côté, les humains ; de l'autre, les robots – dits Cylon – crée par l'homme et étant désormais une menace pour la survie de l'humanité... Je trouve cette idée excellente et unique ; ça confère des enjeux et contextes politiques importants. Les acteurs « ont de la gueule », les effets spéciaux sont propres (on ne sent pas le trop-plein de numérique dégoulinant et dégueulasse, c'est une bonne chose), les décors sont magnifiques et les dialogues sont subtils (réflexions concernant l'homme, la science etc.).

L'idée initiale est bluffante, mais la série est lente, barbante, ennuyeuse et au final peu intéressante, non par le thème mais par les scénarios des différents épisodes, redondants et sans intérêt.

Après trois saisons qui ont su monter progressivement jusqu’au summum, l’exercice de conclusion que constitue cette saison 4 était d’autant plus scabreux : c’est qu’il fallait savoir être à la hauteur des attentes énormes que les précédentes saisons avaient su nourrir. Les avis divergeront sûrement sur la question, mais pour moi, Moore a pleinement su remplir sa mission, sachant faire de ses personnages des acteurs en pleines tourmentes dont les agissements ont des impacts énormes sur le cours des évènements, où les tragédies se multiplient, les retournements de situation aussi. La série parvient ainsi a offrir plus ou moins le dénouement attendu (ne décevant personne) tout en surprenant par la manière dont celui-ci survient (satisfaisant le désir d’originalité). Même si, comme à chaque fois, il y aura toujours des détracteurs sur la finalité de l’épopée du « Battlestar » (et c’est là une bonne chose et un bon signe concernant la qualité de la série), je pense néanmoins que tous, unanimement, salueront l’effervescence spectaculaire des deux derniers épisodes conclusifs, sachant au moins faire de ce final le feu d’artifice que l’on était en droit d’attendre de lui. Pour ma part donc, cette saison est aussi brillante que la série a su l’être, classant ainsi à mes yeux ce « Battlestar Galactica », d’une part au sommet des séries de science-fiction qui ont été jusque là produites, mais même sur le podium des plus grandes séries de tous les temps. Chapeau l’artiste et mille mercis…

Un chef d'oeuvre de la science fiction!
Des personnages à la psychologie complexe et très bien développés, un capitaine Adama charismatique au possible
Immanquable!!!

Faisons fi des préjugés.Non,"Battlestar Galactica"(2004-2007)n'est pas qu'une série pour geeks,ponctuée de dialogues techniques incompréhensibles,et d'une mytholgoie nébuleuse.Si l'on prend le temps de la connaître,elle recèle des trésors de subtilité et d'un salvateur message sur la nécessité de prendre soin de sa planète,et de ne pas tout miser sur la haute technologie.Plus prosaïquement,on suit avec un plaisir certain l'épopée du Galactica,seul vaisseau encore en état de marche,après l'attaque des Cylons,détruisant toute forme de vie humaine.Ce space-opéra se concentre sur les émotions de chacun,avec des personnages fouillés,en constant questionnement sur l'utilité et la cohérence de leur mission désespérée.On y suit entre autres une pilote de chasse garçon manqué,un commandant à l'air grave,une présidente de substitution,ou encore une cylon sexy et omnipotente.Si les effets spéciaux sont cheap,le développement de l'intrigue donne une tonalité adulte à cette série,qui surpasse aisément le tout venant du genre.Le message est clair:pour survivre,soyez soudés,malins et sur vos gardes.Une découverte inattendue.