Avis Slow Horses

Excellente série d'espionnage Anglaise, bourrée d'humour, très bien écrite, portée par un Gary Oldman absolument impayable. Les intrigues sont de qualités, le suspens est au rendez vous. Le casting est épatant. Un délicieux bonbon Anglais, acidulé et énergisant.
Le fait que le final de la quatrième saison propose quelques images de la cinquième m'a particulièrement réjoui.

Quatrième saison au compteur pour la série "Slow Horses" sur Apple TV+ qui continue de séduire avec son mélange d'humour noir et d'intrigue d’espionnage captivante. Axée cette fois sur le passé du MI5 et le personnage de David Cartwright, les premiers épisodes de la saison tiennent en haleine, introduisant une chasse à l'homme palpitante sur le sol français. La suite de la série est réussie grâce à des épisodes rythmés de tensions, de courses-poursuites et de rebondissements surprenants. Gary Oldman brille toujours en Jackson Lamb, un personnage imprévisible qu’on aime et qu’on adore détester. En définitive, on ressort de cette saison avec l'envie d'en voir encore plus, c’est une quatrième salve excellente pour la série pour laquelle on n'est pas prêt de se lasser.
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16,5/20
Critique sur Slow Horse (saison 4)
Vue du 04.09 au 09.10.2024 sur Apple TV+

Slow horses saison 4 est encore et toujours une de mes séries préférées. Cette fois-ci, un style plus conventionnel d’enquête policière avec une trame narrative suivant une ligne plus claire et réaliste mais du coup aussi moins surprenant. Les enjeux sont plus tranchés et importants et les hommes de l'étable vont être mis sous pression dans une histoire les impliquant directement. Même si le coté bras cassés est moins mis en avant, cette équipe de second choix du MI5 reste la même équipe géniale faisant toujours preuve de beaucoup d'approximations et de maladresses. Bien sûr pour notre plus grand plaisir. Le niveau ne baisse pas de saison en saison. C’est fort bien écrit, mis en scène et interprété. Avec ce petit quelque chose de décalé propre aux anglais, c’est excellent.

Les « cigales » ou agents dormants à la solde des russes sont au centre de l'histoire. Lamb est plus actif que dans la première saison et ses veaux se démènent eux aussi beaucoup. C'est un peu moins caustique et un peu plus sombre que dans la saison 1.

Voilà un exemple de bonne série d'espionnage, moderne, efficace et distrayante. C'est ce qui est bien avec les anglais, c'est qu'ils savent distiller des petites touches d'humour de situation ou de réparties qui font sourire. Ce n'est pas une série d'espionnage caricaturale comme dans « The Recruit » ou bien « Kleo » où le comique forcé rend les événements improbables. Là, si le ton est irrévérencieux, les faits restent plausibles. Le romancier Mick Herron dans « La Maison des Tocards » autour de Jackson Lamb, se moque du MI5 tout en proposant des histoires crédibles. Simplement, comme on le voit dans la saison 1, la critique s'oriente dans plusieurs directions en rapport avec le Security Service. D'abord, sur certains agents qui sont loin d'être des flèches ou qui, parfois s'imaginent l'être. Ensuite sur les cadres supérieurs qui ne veulent surtout pas faire de vague quand l'opération ne se déroule pas comme prévu. Enfin, sur les forces d'intervention, les « dogues » qui ont la gâchette facile et sont prêts à maquiller toute bavure.

SI je reconnais bien la qualité du scénario et même de l'ambiance, poisseuse et décrépit, surtout dans les têtes, Gary Oldman notamment, en vieil espion déconfit, je dois aussi avouer ne pas bien avoir apprécié ces histoires d'agence d'espionnage qui se tirent la bourre et sont prêts - sans surprise - à tous les coups pourris pour reprendre la tête. Pour autant cette originalité est bienvenue mais je ne peux pas dire être client de celle-ci.

Vraiment pas mal et sympa à regarder même si les personnages sont caricaturaux.. saison 3 peut être un peu plus tirée par les cheveux. Mais bien mené.

Une série comme je les adore. Par certains aspects, elle me fait penser à « The black list » même si on est loin du sujet.

Casting au top, une série légère et captivante, Apple TV+ enchaine les séries de qualité.
Mention spéciale pour la prestation de Jack Lowden et Jonathan Pryce sur la saison 4.

Quel kiff de les retrouver, l’étable et ses pensionnaires ne se sont pas améliorés, mais ils nous traînent une fois de plus dans plusieurs histoires. La série est magistralement interprétée avec 3 acteurs ( Gary Oldman, Kristin Scott Thomas et Jonathan Pryce entourés par d’excellents comédiens qui donnent à leurs personnages une direction tout en humour , vulnérabilité et cynisme qui permet à la série de passer sans aucune fausse note et rythmée comme un film d’espionnage. Et dans cette série, des rebondissements tout familiaux qui pimentent encore plus l'histoire.

Waouh cette serie est une tuerie !!!! J'adore c'est purement et simplement une remarquable réussite les 4 saisons sont toutes géniales excellentes mais ne se ressemble pas c'est ça qui est super on ne s'ennuie pas une seconde ....On ne peut s'empêcher de s'attacher à la petite bande de bras cassés qui compose l'étable sans parler de l'exceptionnelle et atypique personage de jackson lamb interprété par gary oldman cet homme déchire tout à 200% il est incroyable par son jeu et son humanité si particulière bref à regarder tout de suite vous ne serez pas déçus !

C'est une première impression. J'ai rarement été scotché par une série dès les premières minutes du premier épisode. C'est nerveux et très bien réalisé. Le pitch et le casting sont excellents. La bande son est splendide. Les dialogues sont savoureux; l'humour british aussi. J'ai hâte de voir la suite. Que dire de plus ? Cette série est digne d'un Chapeau Melon et bottes de cuir. Le seul défaut de cette série est que je ne la connaissais pas encore après la quatrième saison :-)

Excellente série comme les britanniques savent faire, c’est intelligent et drôle et les acteurs sont magnifiques !

Après une saison 3 en demi-teinte, Jackson Lamb et ses Veaux (les rebus du MI-5) se retrouvent mêlés à une attaque terroriste au cœur de Londres dont ils chercheront à identifier les auteurs. Bien évidemment, le prestigieux service des renseignements anglais n’en sortira pas grandi tandis que Lamb et ses subordonnés s’emploieront à mettre en évidence leurs compétences sous-estimées pour rétablir l’ordre.

Ramassée en 6 épisodes plutôt court, la trame narrative ne s’embarrasse pas de digressions inutiles. On entre rapidement dans le vif du sujet et le récit ne comporte aucun temps mort, ce qui est le rend assez addictif. Bien mieux équilibré que lors de la précédente saison, il entremêle habilement menace terroriste et problématiques personnelles dans un tout d’une indéniable cohérence. Cela faisant, il participe à étoffer l’histoire individuelle de ses généreux protagonistes.

Si Jackson Lamb reste le rustre grossier mais diablement intelligent qu’on se plaît évidemment à retrouver, les « faux » pieds-nickelés dont il a la garde contribuent, par leur humanité, à rendre cette série véritablement attachante. River Cartwright a beau avoir été mis sur la touche par le MI-5, il n’en est pas moins terriblement efficace sur le terrain (sans heureusement atteindre les compétences de Jack Bauer, ce qui aurait grandement nui à la crédibilité du récit). Par son calme et son charisme, il jouit aux yeux du spectateur d’un fort capital sympathie. Quant au « couple » formé par Shirley et Marcus, leurs passes d’armes régulières ne font jamais ombrage à l’affection qu’ils se portent. Les scénaristes ont par ailleurs eu la bonne idée d’ajouter à cette attendrissante équipe un nouvel élément particulièrement énigmatique en la personne de JK Coe. Ce longiligne agent qui ne se départit jamais de ses sombres sweats à capuche sous laquelle il aime dissimuler son maigre visage ne sait que tapoter nerveusement tout ce qui lui passe sous la main sans jamais adresser la parole à qui que ce soit. Si ce personnage garde jusqu’au bout sa part de mystère, on devine qu’il finira lui aussi par entrer dans la danse. Reste à savoir quand, comment et pourquoi. Bien vu!

Il s’agit donc là d’une saison particulièrement réussie. Pourvue de « héros » qu’on a plaisir à retrouver, « Slow horses » montre qu’elle sait allier concision et efficacité pour tenir en haleine le spectateur. Vivement la suite.

Des vraies gueules. Un bon scénario, le flag britannique… Tout pour faire une bonne série.
Dommage qu’il ai une petite touche d’Hollywood sur la fin