Critiques spectateurs
Critiques presse
Votre avis sur It's a Sin ?
Critique de la série
5,0
Publiée le 10 mars 2021
Attention, voici une petite pépite à ne manquer sous aucun prétexte, d'une justesse absolue.
Témoignage bouleversant d'une époque pour ceux qui l'ont traversée, " It's a Sin" (" .
c'est un péché" en anglais) , vient du titre d'une chanson des " Pet Shop Boys", un groupe musical emblématique des années 80.
En 5 épisodes magnifiquement construits, le spectateur suit un groupe de jeunes gays provinciaux montés à Londres pour vivre librement leur vie comme leurs rêves, au moment où le monde commence à entendre parler du SIDA, une maladie mortelle qui sévit aux USA avant de s'étendre au monde entier. Explorant avec subtilité les différentes phases de réaction, déni, peur, militantisme, perte d'êtres chers, courage, lâcheté, autant chez les parents que les enfants, la série portée par des acteurs parfaits dans leurs personnages, est une montagne russe d'émotions.
Au milieu de tout cela, un personnage féminin solaire, joué par l'excellente Lydia West (vue dans " Years and Years"), emporte l'adhésion et laisse son empreinte sur cette série que l'on est pas près d'oublier.
Merci monsieur Stephen Russell Davies !
Critique de la série
4,5
Publiée le 13 mars 2021
Un petit air de déjà vu, entre les séries et LGBT films anglais de ces dernières années, mais une grande réussite. Un thème très fort, les premières années SIDA en Angleterre, et les ravages dans la communauté gay, c’est souvent très drôle mais surtout tragique. Parfaitement écrit, mis en scène et interprété It’s a sin va marquer durablement. Une émotion qui monte crescendo jusqu’à un dernier épisode où j’ai pleuré de la première à la dernière minute. Très réaliste mais aussi infiniment triste. Une des meilleures séries anglaises dramatiques de ces dernières années.
Critique de la série
4,0
Publiée le 30 janvier 2021
Une plongée dans le milieu gay des années 80 au Royaume-Uni. La série traite des ravages au début de la vague sida : l'incroyable silence médiatique, la totale méconnaissance scientifique, et le traitement inhumain des malades, ce qui amène la série sur un terrain plus sérieux et dramatique (tout en restant digne et pudique). Mais c'est surtout une grande histoire d'amitié, celle d'un groupe bigarré dont les histoires familiales et parcours de vie individuels composent un tableau assez profond et le témoignage édifiant d'une époque. Comme toujours, création britannique rime avec grandes qualité et originalité, avec ce mélange typique d'humour et de tristesse, de gravité et de légèreté.
Critique de la série
4,0
Publiée le 24 mars 2021
Magnifique évocation de ces années Sida que j'ai vécues aussi quoiqu'un peu plus tard que les protagonistes. L'ambiance de l'époque y est parfaitement retranscrite, avec la peur et les comportements irrationnels suscités par la maladie. Une maladie qui frappait au hasard, comme on le voit dans la série, pas nécessairement ceux qui prenaient le plus de risques. Mais tout cela ne plombe pas du tout la série qui reste joyeuse et solaire, à l'image des personnages et particulièrement de Jill, l'humaniste de la bande. A voir, vraiment !
Critique de la série
5,0
Publiée le 29 mars 2021
Une vraie claque .... sur une bande son magique des 80's .... tout est parfait , mise en scène , jeux d'acteurs, dialogues réalité .... un "triste" retour en arrière d'il y a 37 ans .....
Critique de la série
5,0
Publiée le 29 mars 2021
une magnifique série, très attachante et bouleversante.
le manque d'humanité envers les malades, la peur et l'homophobie ordinaire y sont dépeints de manière très sensible. le seul défaut de la série pour moi et qu'elle est trop courte
Critique de la série
5,0
Publiée le 26 janvier 2021
C'est rythmé, enjoué, bien joué, délicieusement réaliste et rafraichissant. Encore une pépite de Davis qui décidément ne cesse de s'améliorer. Du pur bonheur ! Et la bande son...
Critique de la série
5,0
Publiée le 29 mars 2021
C est bien écrit
C est bien joué
C est anglais
Ça pique
C est intense
C est arrivé
C était il y a longtemps
Critique de la saison 1
5,0
Publiée le 24 mars 2021
Cette série m a touchée au plus haut point. Plus poignant à mon avis que "mille battements par minute", ce qui n est par rien.
Ces jeunes de tous milieux, de tous horizons, deviennent amis et découvrent pour certains la liberté de vivre leur homosexualité. De là en découle beaucoup de malheurs. Voir mourir des jeunes de vingt ans environ parce qu ils ne savaient pas ce qu était cette saleté de maladie. 5 épisodes poignants, de part leurs réactions, mais également par la réaction des parents qui pour certains se comportent comme des monstres à la perte de leur proche. Un enfer pour ces gosses qui veulent juste vivre et se retrouvent au bord du précipice. À regarder absolument. Attention par contre pour les jeunes car il y a beaucoup de scènes très osées. La musique accompagnant la série nous plonge également bien dans la période des années 80 londoniennes. Superbe série !
Critique de la série
5,0
Publiée le 29 mars 2021
4.1 seulement ? A part des homophobes qui mettent 0 à cette magnifique série je vois pas. Je suis hetero et pourtant j'ai été touché par le destin de ce groupe d amis homosexuels frappés en pleine fleur de l age par la maladie. J'ai appris aussi beaucoup de choses concernant le début du sida que l'on considérait comme un cancer qui touchait que les gays. Une série émouvante portés par des acteurs tous très talentueux et une bande son incroyable. Mon coup de cœur 2021 !
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
5,0
Publiée le 7 février 2021
Magnifique série où on retrouve une des actrices de Years and Years.
Vient à point nommé pour faire prendre conscience aux jeunes générations de l'horreur qu'a représenté l'arrivée du sida dans les années 80.
Ils comprendront l'esprit d'entraide de la communauté homosexuelle, pourquoi beaucoup de jeunes gays ont dû s'émanciper d'une famille intolérante pour se créer eux-mêmes leur propre cocon familial. (petit côté Pose)
Et puis l'importance de s'affirmer, de s'engager, y compris dans l'exubérance d'une gay pride.
Critique de la série
4,5
Publiée le 1 mai 2021
Russell T Davies n'en avait peut-être pas la prétention, mais il vient de placer son It's A Sin dans les meilleures séries sur l'homosexualité (faisant au passage de l'ombre aux productions de Ryan Murphy, qui a trouvé ici un concurrent sérieux), qui tire à balles réelles droit dans le cœur. Cinq petits épisodes de 45 minutes pour boucler cette mini-série, et l'on n'a pas pu ciller une seule fois, on n'a pas regardé notre montre, trop occupé qu'on était à adorer les rôles et à pester contre les "germaphobes de l'extrême". Le mélange d'émotions est sincère, oscillant entre joie de prendre part à la fête de ce groupe de jeunes homosexuels qui vivent leur sexualité avec fierté et courage, peur de voir l'un d'eux attraper le sida (qui pullule dans les années 80 sans que personne n'en connaisse rien), colère de constater le manque de tolérance (intelligence tout court) de la part de nombreux hétérosexuels qui les fuit comme la peste ou envoient la police les matraquer sans pitié (on n'a pas pu s'empêcher d'utiliser notre dictionnaire d'insultes devant le téléviseur lors des séquences-chocs), et évidemment tristesse profonde lorsqu'on assiste à la lente agonie des malades du VIH. On a été vraiment conquis par les choix faits du casting qui placent en personnage principal (Ritchie) le jeune acteur Olly Alexander, qui est un musicien militant pour l'égalité et le respect de l'homosexualité (et LGBT+) ayant lui-même vécu une jeunesse faite de harcèlement homophobe. Sa composition s'appuie sur son expérience, et rend son rôle plus crédible, bien entouré par la bande adorable d'acteurs qui forment cette belle troupe d'amis. Côté guest-stars, on reconnaîtra Neil Patrick Harris dans un rôle qui lui va si bien (on est toujours ravi de revoir notre Barney hilarant, surtout s'il s'agit de personnages dramatiques comme ce charmant confectionneur de costumes cachant son homosexualité), et Stephen Fry qui s'amuse à jouer les peaux-de-vaches. Et comment oublier les meilleurs invités de cette série : les Daleks. Le temps d'un petit "caméo", on sautera de notre fauteuil en voyant débarquer nos aliens robotiques préférés, qui rendent évidemment hommage à la série Doctor Who dont Russell T Davies est le "papa" du revival (pour les fans : étant dans les années 80, on voit une scène de la première version de la série, arrêtée en 1995, et non pas celle de Davies qui débutera en 2005, d'où le design des Daleks "à l'ancienne"). On accroche aussi à la BO faite de très bons tubes des années 80, allant de l'entraînant Sweet Dreams au si beau Who Wants To Live Forever (Queen, dont la chanson reprend tout son sens en accompagnant un personnage dans la mort imminente). On ressent bien la peur de toute une génération face à un virus qu'elle ne comprend pas (tiens ? cela ne nous rappelle pas une actualité ?), sans jamais tomber dans l'abus de violons tire-larmes, une petite prouesse en soit. It's A Sin parvient donc à nous faire plonger dans son époque pour le meilleur et surtout le pire, et nous invite à sa fête en nous promettant une larme entre deux sourires. Ça serait péché de ne pas y succomber.
Critique de la série
4,5
Publiée le 21 mars 2024
Moi qui avait 22 ans en 1981 lorsque cette épidémie en était à ses débuts en Californie, j'ai vraiment eu l'impression, en regardant cette mini-série, de revivre ces années de cauchemars.
Tout y était :
Le déni des débuts : spoiler: "C'est une maladie bidon inventée par les labos pharmaceutiques". "C'est une maladie qui ne touche que les californiens, les hémophiles et les haïtiens". "Comment voulez-vous qu'un virus puisse provoquer un cancer ! C'est n'importe quoi"...

La haine homophobe (et religieuse) : spoiler: "C'est bien fait pour eux, c'est une punition de Dieu..."

Les dérives des administrations hospitalières et policières spoiler: ; "enfermement des malades" (surtout en Afrique, mais hélas, en Angleterre et en France aussi)

Les traitements bidons : spoiler: "boire son urine, les nombreux remèdes de grand-mère..."

Les tâtonnements de la médecine pendant 15 longues années : spoiler: AZT, vitamines...

Le déni des familles spoiler: (elles-mêmes homophobes) : "Mon fils n'est pas gay", c'est la faute "des autres qui l'ont perverti"

La peur des parents face au "qu'en dira-t-on" des voisins, collègues, famille et amis.
spoiler: L'horreur de se savoir condamné à mort à brève échéance, alors qu'on est si jeune.

L'attente terrible des résultats d'un test de séropositivité. spoiler: La façon dont les médecins arrivaient à annoncer avec tact et bienveillance la terrible nouvelle.

Les différents "visages" de la maladie spoiler: : atteinte cérébrale, cancer de la peau; lymphome...

La "loterie" du SIDA : spoiler: certains ont eu des centaines de partenaires sexuels et sont passés à travers, d'autres en sont morts alors qu'ils n'ont eu qu'un seul partenaire sexuel dans toute leur vie.

Le dévouement du personnel hospitalier et celui des aidants, magnifiques qui ont accompagné les malades jusqu'au bout.
Mais dans cette série, on rit aussi ! Il y a le sexe débridé, l'amitié, l'humour, la politique, les vieux pervers qui n'assument pas leur inclination sexuelle....
Tout est là, tout est exceptionnel. Tout est magistral.
Le flegme et l'humour british en plus.
Bravo.
Vianney ROGER

1 critique

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Critique de la série
5,0
Publiée le 24 mars 2021
Retour sur un épisode tragique d'une épidémie qui a vu nombre de malades mourir dans d'affreuse douleurs avec la culpabilisation d'une société intolérante et accusatrice.
Ce ne fut pas un simple épisode mais un immense océan de douleurs que seuls ceux qui l'ont vécu peuvent comprendre ! Et la douleur n'était pas que physique elle était surtout la conséquence du rejet et de l'intolérance.
Cette série est à ce titre un vibrant témoignage !
Critique de la série
5,0
Publiée le 23 mars 2024
Bon, j'ai mis la note de 5, ce qui veut dire que je trouve que c'est un chef d'oeuvre.
J'aurais voulu mettre 4,5, pour excellent (seulement excellent ?), mais, surtout, je n'ai vu aucune raison de mettre ce petit 0,5 en moins. C'est en effet, à mon avis, une sorte de chef d'oeuvre.

C'est avant tout une série qui devrait faire comprendre à ceux qui sont nés après, ou ceux qui n'étaient pas en Europe de l'ouest à cette époque, voire ceux qui vivaient dans une bulle, ce que le SIDA a représenté dans les années 1980, et aussi rappeler à ceux qui ont vécu cette période (c'est mon cas, bien que je ne sois pas homo) ce que ça a été, au risque de l'avoir oublié. C'est aussi une série qui montre avec pudeur et condescendance l'homophobie. Cela aurait pu être accentué, peut être encore plus violent, mais la démonstration est implacable. Très bien vu.

C'est une série qui parle aussi très bien, des rapports entre parents et enfants, certes entre parents un peu homophobes et enfants homos, mais tant de situations sont à transposer, comme les choix de carrière, les difficultés à se dire tout ou la facilité à se mentir. C'est une série qui parle aussi de la réaction de chacun vis à vis des maladies incurables d'un proche. Et aiussi une belle démonstration du déni, de la culpabilité, de la bienveillance, une démonstration de ce qu'est l'amour.

C'est incroyablement triste par moment, à tirer les larmes de tous, même les non sensibles. et c'est aussi une série à faire exploser de rire par autres moments. Comme le cinéma anglais a su le faire mieux que tous les autres. C'est, à mon sens, superbement interprété. La bande son est TOP. Les décors bien vus. Que dire de plus ?

Donc, en conclusion, j'ai commencé cette série avec un peu de réticence, pensant que c'était un remake de Philadelphia, version bord de la Tamise. Mais du tout. J'ai dévoré, j'ai adoré. J'ai été boulversé avec de la force et de la joie à la fois.
Je ne peux rien faire d'autres que recommander de regarder cette série au plus vite.