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    The Good Lord Bird
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    elriad
    elriad

    391 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 19 décembre 2020
    Si tout le monde connait Abraham Lincoln, il y a eu avant lui une figure beaucoup plus controversée, et qui a préfiguré par son action radicale la guerre de sécession. Il s'agit de John Brown, un homme très pieux, convaincu d'être investi par Dieu pour abolir l'esclavage et rendre aux noirs la liberté et la réalité que tout Homme est égal.
    Porté par un Ethan Hawke totalement investi par son personnage et qui tient là l'un de ses meilleurs rôles, la mini série en sept épisodes peut déstabiliser de par le choix de son traitement, tantôt hystérique, tantôt boulevardier. Mais l'homme lui-même qui a sacrifié sa vie et celle de ses enfants était hors-normes, borderline, considéré par certains comme un saint, par d'autres comme un illuminé, voire un terroriste. Victor Hugo a lui-même envoyé un courrier pour demander qu'il soit gracié, mais la lettre est arrivée après la pendaison de John Brown. Une excellente bande-son accompagne le récit, où l'on retrouve bien sûr la merveilleuse Nina Simone.
    Stef P.
    Stef P.

    24 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Un biopic vraiment très bien tourné, un peu à la sauce tarantino.

    La bande son est juste excellent.

    Pour les amateurs du genre je vous conseille cette série en 7 épisodes qui raconte l histoire d un homme qui s est battu pour les droits des hommes et la liberté.
    orl
    orl

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Je n'ai pas pu aller au bout du premier épisode, ce qui
    est franchement rare.
    Le personnage principale Ethan Hawke est complètement barré.
    Cela m'a paru surdoué.
    Bref, je n'ai pris aucun plaisir.
    gunbuster
    gunbuster

    364 abonnés 1 609 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Rien qu’en regardant l’hallucinante bande-annonce de ce show, avec un Ethan Hawke halluciné flingues aux poings et récitant dans un déluge de feu la Bible, on ne pouvait que donner sa chance à cette fiction/reconstitution des évènements ayant entraîné la guerre de Sécession, chapitre méconnu de l’histoire moderne américaine, qui façonne avec une rare et funeste vérité ce qui constitue encore aujourd’hui les fondations de l’Amérique moderne.
    Et si la série évoque tant l'actualité, avec le mouvement Black lives Matters et la mort de George Floyd, à l’image du dystopique Watchmen (2019) et son rappel du massasse de Tulsa de 2021, la série nous montre cet angle mort de l’Histoire américaine ayant provoqué la guerre civile sur fond du thème de l’esclavage des Noirs.
    La série se permets de nous plonger dans le grand bain sans introduction, avec le personnage central d’Oignon, jeune esclave qui se retrouve pris dans ces évènements par hasard, il assiste, avec le téléspectateur aux derniers mois de John Brown, militant abolitionniste, des combats dans la campagne du Kansas, jusqu’à sa fin en Virginie Occidentale.
    Si la série dispose de quelques séquences d’action assez bien orchestrée, elle reste avant tout construite autour de ses nombreux protagonistes, leurs discussion, leurs espoirs fous, doutes.
    La série n’omet aucune horreur, aussi bien dans les morts glaçantes de noirs par les chemises rouges, que les morts horribles de l’équipe de John Brown. Elle oppose de manière assez intelligente le racisme ordinaire et institutionnalisé du Sud et le fanatisme religieux, mysticisme et visions prophétiques de John Brown.
    La série trouve sa première qualité dans l’incroyable reconstitution, ses décors, souvent champêtre, ses bâtiments anciens, ses nombreux costumes, accessoires., qui marquent la volonté de véracité historique de ces auteurs, dont le show est réalisé par le scénariste de Hell On Wheels (2012-2014), il maîtrise son sujet, le réalisateur!
    L’autre point marquant est le casting choral, qui malgré des dizaines de noms, réussit à donner quelques instants à des acteurs secondaires plus ou moins connus : on découvre la sublime Natasha Marc, on retrouve Maya Hawke, propre fille d’Ethan Hawke, alias la rafraîchissante Robin de Stranger Things, un rôle de composition pour le grand Daveed Diggs repéré cette année dans l’excellent Snowpiercer.
    D’autres acteurs plutôt connus ont quelques rôles support, comme le génial chef de train Orlando Jones, la chemise rouge Steve Zahn (vu dans Hors d’Atteinte – 1998), le légendaire Michael Gaston en maire d’Harper’s Ferry, l’intimidant David Morse en propriétaire d’esclaves ou même le sympathique lieutenant de cavalerie joué par le méconnu Wyatt Russell.
    En 7 épisodes seulement, Mark Richard et Ethan Hawke nous rappelle le caractère si actuel de la lutte pour les droits des noirs et la dualité de cette Amérique, qui a structuré ce pays depuis sa naissance jusqu’à ce jour.
    Peut-être pas la meilleure série du monde, mais une bonne leçon d’histoire atypique, pleine de contradictions, d’anecdotes incroyables et de personnages investis dans leur quête folle, violente mais visionnaire.
    Stéphane R
    Stéphane R

    19 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 26 février 2021
    Parfois quelques longueurs, tendues vers l'épisode 7, sans doute le plus militant. Cette militance est sans doute utile, notamment dans une amérique qui était encore trumpienne, c'est ici assez subtil, et sans pesanteur, avec un côté barré assumé et une bande son qui emporte. Peut-être un peu de surdose de séries à messages dans l'air du temps, à l'instar de watchmen. Mais quand le message est nécessaire et que c'est fait avec talent, just enjoy !
    Jean Louis L.
    Jean Louis L.

    29 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 26 février 2021
    une histoire vraie avec des personnages fous , la narration est géniale. ethan Hawks donne de la folie â son personnage , qu'elle peut nous deranger
    Pierricdrai
    Pierricdrai

    6 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 12 avril 2021
    Qui était John Brown ? Dans l’histoire des États-Unis, même avec du recul, le cas n’a pas été tranché. En 1857, quand on le découvre à l’écran, celui-ci a déjà bien vécu. A l’âge de 12 ans, le traitement réservé à un esclave noir par son propriétaire le choque profondément. Et quand le directeur d’un journal abolitionniste se fait assassiner, il décide d’éradiquer l’esclavage et se voit investi d’une mission quasi divine. Une croisade qui aboutira à sa pendaison 2 ans plus tard. Alors, que penser de John Brown ? Quelle que soit la réponse, le côté ambivalent du personnage décrit durant ces 7 épisodes est clairement l’aspect le plus passionnant de cette série.

    En effet, il n’est pas simple de juger un homme qui est prêt à mourir pour ses idées même si elles nous paraissent nobles aujourd’hui. Car la plupart des personnes qu’il va entraîner dans sa chute n’avaient pas forcément signé pour cela. Ainsi, Henri Shackelford sera la voix off de cette histoire. Cet adolescent noir vit sous le toit d’un esclavagiste de mauvaise réputation. Mais si John Brown n’était pas apparu dans le salon de barbier de son père et mit le bazar, aurait-il un jour connu la violence et le froid de la vie au grand air, le tout habillé en jeune fille ? Rien n’est moins sûr. En cela, John Brown est bien un fanatique prêt à entraîner dans sa chute ses compagnons au nom de la cause qu’il défend. Car comme le dit Onion (alias Henri), faut-il mieux être libre en étant pourchassé ou vivre en esclave dans une paix relative ?

    A ce titre, la série montre de manière subtile l’état d’esprit de la population noire juste avant la guerre de Sécession. Car tandis que John Brown sévissait violemment au cœur du Kansas, beaucoup n’étaient pas prêts à la révolte armée. Certains, malgré leur condition, profitaient du peu de confort qu’ils avaient et essayaient de s’en satisfaire. D’autres tentaient de tirer leur épingle du jeu quitte à trahir leur propre camp pour monter en grade. Mais même pour des personnalités comme Frederick Douglass qui usaient de leurs talents d’orateurs pour défendre la cause de son peuple, il leur aurait été bien imprudent de prendre les armes alors qu’ils jouissaient d’un statut privilégié au sein de leur communauté. Bref, même dans le malheur, les Noirs n’étaient à cette époque pas tous disposés à se faire tuer pour une hypothétique liberté. John Brown était donc bien un précurseur des luttes à venir.

    Dans ce contexte, le mode d’action violent de ce dernier n’était pas la norme et intégrer son groupe consistait à mener une vie de reclus. D’ailleurs sur notre écran, lui et ses acolytes ressemblent plus à des bandits de grands chemins qu’à une armée bien préparée pour la lutte. Il est en cela le Don Quichotte de la cause qu’il défend. D’ailleurs, il n’hésite pas à foncer tête baissée en direction de l’ennemi alors qu’une poignée de soldats venait de se faire éparpiller façon puzzle quelques minutes auparavant. Alors pourquoi accepter d’être les Sancho Pancha d’un tel énergumène ? Le fait est que John Brown est un guide spirituel. Celui-ci passe le plus clair de son temps à vociférer une parole biblique qu’il utilise pour justifier ses actes. Ses compagnons savent bien que cette foi l’aveugle et qu’il est empli d’un déni qui le pousse à travestir la réalité pour y voir des signes approbateurs du destin. Ils redoutent d’ailleurs ses décisions suicidaires mais ils trouvent en lui une bonne raison de mourir. Quant à ses fils qui lui sont fidèles, ils aiment ce père qui leur a transmis l’ensemble de ses valeurs. Même s’il est fou. En cela, les auteurs ont mis en scène un personnage tout à fait intrigant et stimulant.

    Pour incarner ce looser magnifique, il fallait un acteur à la hauteur et c’est un euphémisme de dire qu’Ethan Hawke est épatant. Lors des premières scènes, quand on le voit hurler et cracher dans sa barbe, on a un peu peur qu’il cabotine et que sa prestation se prenne trop au sérieux. Mais quand ses fils commencent à lui couper la parole car ils trouvent eux-mêmes son « enthousiasme » fatiguant, on commence à se détendre. Dès lors, l’humour qu’Hawke insuffle dans l’attitude et les mimiques de ce prédicateur dangereux pour les autres mais tellement ubuesque devient plus évident. La narration se permet même de verser dans le vaudeville lors d’un épisode où John essaie de convaincre Frederick Douglass de lui fournir des fonds pour financer sa révolte. Jeu de cache-cache et manipulations pimenteront un épisode à la forme légère… dont les conséquences se révéleront au final catastrophiques.

    Mais après la farce viendra le drame. Car le fiasco annoncé aura bien lieu et cette fois, il ne sera plus question de rire. Porté par une performance d’acteurs assez exceptionnelle, le dénouement de cette d’épopée est magnifique. Les fantasmes de gloire entrent soudainement en conflit avec la réalité désespérée de la situation. Le désarroi et l’incompréhension se lisent alors de manière bouleversante sur un visage qui voit son rêve s’effondrer. Même lors du calme qui apparaît parfois au milieu de la tempête, les émotions qui traversent l’ensemble des condamnés, en paix avec eux-mêmes, sont parfaitement mises en scène.

    Malheureusement, la dernière demi-heure en forme d’épilogue rajoute des éléments narratifs qui font retomber le soufflet d’une tension qui nous avait transportés. Le face à face final est constitué de dialogues assez convenus et tend à répondre de manière explicite à des questions que le spectateur était en capacité de traiter tout seul. Bref, c’est trop long et disons-le, un peu raté.

    Alors John Brown ? Un fanatique, un visionnaire ou juste un fou ? Sans doute un peu de tout cela. Mais « The good lord bird » en fait un portrait intelligent et se paie le luxe d’incorporer à l’Histoire des personnages fictifs tels qu’Onion, qui, en plus de questionner la personnalité de son héros, ajoutent une plus-value indéniable à l’ensemble. Et quant à savoir si John Brown était un humaniste, comme il le dit lui-même, s’il avait défendu la cause d’hommes blancs, il aurait fait figure de héros. Mais au bout du compte, sa dernière vision délirante aura été exaucée et il ne serait pas idiot de penser qu’il a peut-être allumé la première mèche.

    Une critique série tous les dimanches. Retrouvez l'ensemble de mes chroniques sur le site https://seriephiledudimanche.jimdofree.com/
    N'hésitez pas à aller y faire un tour et à déposer vos commentaires.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    9 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    Cette série ébouriffante adopte avant l'heure les codes du western. Sorte de biopic s'attardant sur un personnage historique méconnu et pour le moins controversée, la réalisation entraîne le spectateur dans l'Amérique d'avant la Guerre de Sécession, entre champs et fusillades, amours adolescents et récit d'apprentissage. Une étonnante réussite ! (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/20/the-good-lord-bird-mark-richard-et-ethan-hawke/)
    akuseyo
    akuseyo

    6 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2021
    Je viens de finir de regarder le 7ème et dernier épisode de cette excellente série, relatant un pan de l'histoire américaine juste avant la guerre de sécession, que personnellement je ne connaissais pas. Tirée d'une partie de la vie de l'abolitioniste John Brown. Personnage sulfureux, un peu (beaucoup) fou, qui voulait libérer les noirs de l'esclavage, à l'aide de son "armée", composée de ses nombreux fils, et de quelques courageux blancs et noirs. Tout ça vu par l'œil de "Petite Echalotte" dans la version française (Onion dans la version originale), un jeune garçon qui va se déguiser en fille pour éviter les ennuis.
    J'ai trouvé ça excellent et passionnant. Ethan Hawke y fait une interprétation remarquable (en tout cas, c'est mon avis), et le jeune Joshua Johnson-Lionel est également très bon. Je recommande cette courte et intense série.
    Chris R.
    Chris R.

    6 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2021
    parfois exagéré mais tellement vibrant ce témoignage porté par éthan hawk m'a ému... les personnages sont charismatiques et leurs doutes les rend très attachants.
    galthi74
    galthi74

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 17 avril 2023
    À ne rater sous aucun prétexte. La liberté et la justice n'ont pas de prix. L'injustice et la cruauté doivent être combattues en tout temps et tout circonstance. Il n'y aura jamais de raison valable à se taire ou fermer les yeux
    Samir k.
    Samir k.

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 5 juin 2021
    Une très belle série portée par un Ethan Hawke magnifique. Une histoire puissante qui n'oublie pas de nous distraire par des digressions inspirées À voir absolument.
    Ponsbruno2
    Ponsbruno2

    4 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Une série mettant en avant le prémisse de la guerre de sécession, histoire mal connue.
    Et un étonnant Ethan Hawke.
    Tres bonne série.
    Bastien Quéreillahc
    Bastien Quéreillahc

    3 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Ethan Hawke surprenant et à contremploi total dans cette série inspirée d'une page de l'Histoire US mal connue : juste avant la guerre de sécession.
    Erick E.
    Erick E.

    2 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 11 janvier 2021
    bonne série...au son de la soul, cette histoire est plaisante.
    Une belle interpretation de Ethan Hawk
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