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Votre avis sur Mrs. America ?

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Critique de la série
2,5
Publiée le 29 mai 2020
Cette série est évidemment passionnante sur le plan historique, indiscutablement.
Contrairement à la propagande des militants de l'organisation de Phylys Shlafly, il semble qu'elle soit plutôt juste sur la plan factuel. Rose Byrne, Sarah Paulson et les autres sont excellentes. La BO marque bien son époque.
Toutefois, il y a un gros hic : c'est Kate Blanchett. Il se trouve qu'elle et moi avons un gros différend quant à son talent de comédienne. Contrairement à elle, de façon évidente, je ne la prends pas pour une bonne comédienne. Et là, une fois de plus, elle passe totalement à côté du rôle. Regardez les images de la vraie Schlafly: beaucoup plus ouverte, souriante, avenante, chaleureuse. Bref, bien plus dangereuse que l'espère cette pimbêche coincée que nous fait, une nouvelle fois, Blanchett.
En fait, elle joue exactement comme dans Cendrillon (excellent film de Kenneth Branagh où elle campait une marâtre tout à fait acceptable). Là, elle reprend exactement les mêmes mimiques. Il y a même un moment spoiler: , dans le dernier épisode, où elle en reprend presque une robe
!
Et malheureusement, dénaturer l'une des héroïnes, fut-ce par militantisme, c'est nul, parce que ça oblitère la crédibilité de l'ensemble de la série.
Reste un cours d'histoire passionnant spoiler: mais déprimant
qui donne envie de (re)lire Betty Friedan et Gloria Steinem.
Critique de la série
5,0
Publiée le 17 mai 2020
Un passage de l'histoire des EU que je ne connaissais pas, superbement mis en lumière par cette série. Les actrices sont époustouflantes, le scénario souvent subtil (tout tient parfois dans ces petits rien qui mettent tellement en lumière les rapports humains). L'occasion, pour moi, de découvrir des femmes extraordinaires comme Gloria Steinem, pleines de force, de courage, d'ouverture d'esprit, de tolérance; des exemples ! Plus qu'une série, un hymne à l'humanisme.
Critique de la série
4,0
Publiée le 9 juin 2020
Comme toujours, Cate Blanchett s'empare avec brio du personnage réel de Phyllis Schlafly, une femme ultra conservatrice opposée aux droits des femmes, de l'avortement et des homosexuels, qui s'est battue dans les années 70 contre l'ERA en mobilisant des centaines de femmes au foyer dont elle s'est servie pour servir sa carrière. Entre Christine Boutin et Ludivine de la Rochère, cette femme odieuse a consacré sa vie contre le féminisme jusqu'en 2016 où elle est morte après avoir soutenu la candidature de Trump. Cate Blanchett est impressionnante dans ce personnage, sachant que ce rôle est à l'opposé de ce qu'elle est dans sa vie, ardente défenseur des femmes. Petit bémol,un peu longuette et verbeuse, la série aurait pu se passer d'un ou deux épisodes car la dramaturgie reste peu évolutive...
Critique de la série
4,0
Publiée le 20 juin 2020
Aborder l'ERA ou Equal Rights Amendment, par le point de vue d'une anti-féministe est très intéressant. On jongle entre les deux camps de ces femmes qui s'opposent sur cette proposition d'amendement pour l'égalité des sexes. On remarque que la ligne entre certains personnages s'amincit, que ces femmes complexes et opposées se retrouvent sur certains points. Il est très drôle de constater que Phyllis Schlafly, fervente opposante à l'ERA, se révèle finalement être féministe ; elle revendique ses opinions politiques, travaille et a du tempérament. Les côtés historique et biopic de la série apportent de la culture générale au spectateur, et montrent un pan peu connu de l'Histoire américaine: les luttes féministes des années 70-80. Il faut s’accrocher par moments car le réalisateur part du principe que le spectateur est déjà calé sur le contexte socio-politique de l'époque, or il arrive de se perdre entre les différents partis politiques, entre les différentes personnalités et de ne plus se souvenir qui est "pour" ou "contre" l'ERA. Mais pour l'intelligence des propos, l'importance du débat égalité hommes/femmes, la brillante interprétation de Cate Blanchett, cette série est définitivement à voir!
Cece

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Critique de la série
5,0
Publiée le 27 mai 2020
C'est une série superbe ! On a envie de se battre avec ces femmes qui revendiquent leurs droits ! Je trouve cette série très inspirante et intéressante.
Critique de la série
3,5
Publiée le 30 mai 2020
Mère de six enfants, épouse d'un notable de l'Illinois, Phyllis Schlafly a milité de tous temps dans les rangs des Républicains se présentant sans succès à trois reprises, en 1952, en 1960 et en 1970 aux élections à la Chambre. Spécialiste des questions de défense, anticommuniste chevronnée, c'est sur un tout autre terrain qu'elle deviendra célèbre dans les années soixante-dix : l'anti-féminisme. "Mrs. America" raconte le combat qu'elle mènera, face aux grandes figures féministes de l'époque, contre l'Equal Rights Amendment, un projet d'amendement constitutionnel reconnaissant l'égalité des sexes.

Diffusée depuis le 16 avril sur Canal plus, la mini-série "Mrs America" s'est achevée avant-hier avec son neuvième épisode. Une belle brochette de stars y raconte une page du féminisme américain mal connue de ce côté-ci de l'Atlantique : les années soixante-dix, coincées entre le libéralisme de la décennie précédente et le retour en force du conservatisme durant la décennie suivante. L'époque est marquée par une cause : la ratification de l'ERA votée par le Congrès en 1972 mais qui nécessite l'approbation des trois quarts des États fédérés américains pour entrer en vigueur.

Le combat se déroule entre deux camps que tout oppose. D'un côté, Phyllis Schlafly, impeccablement interprétée par la souveraine Cate Blanchett, sa mise en pli impeccable, ses tailleurs et ses lavallières collet-monté, et sa cohorte de petites mains gloussantes qui la secondent indéfectiblement dans son arrière-cuisine où elles confectionnent un bulletin qu'elles postent à tous ses supporters. De l'autre, les féministes new yorkaises et washingtoniennes, terriblement tendance (ah ! les lunettes Aviator de Rose Byrne !), que les combats des années soixante ont rodées aux manoeuvres politiciennes.

Les deux camps ne sont pourtant pas si monolithiques qu'il n'y paraît. Et l'avantage de cette série de près de neuf heures est le temps qu'elle prend à en décrire les dissensions internes.
Du côté de Phyllis Schlafly, le personnage joué par l'excellente Sarah Paulson incarne les contradictions de l'anti-féminisme : cette femme au foyer découvre dans l'engagement militant l'ivresse des responsabilités et d'une autonomie qu'elle refuse paradoxalement aux .
De l'autre côté, c'est la diversité, pas toujours facile à coaliser, qui prévaut avec "l'intersectionnalité" des luttes féministe, noire et lesbienne. D'ailleurs ce camp-là n'a pas, contrairement à l'autre, une seule figure de proue, mais plusieurs qui ont chacune leur épisode : Gloria Steinem (Rose Byrne), l'éditrice en chef de la revue féministe Ms., Shirley Chisholm (Uzo Aduba), afro-américaine candidate malheureuse à l'investiture républicaine en 1972, Betty Friedan (Tracey Ullman) , féministe vieillissante dont la célébrité acquise une décennie plus tôt avec la publication de son livre-manifeste "The Feminine Mystique" s'étiole, Bella Abzug (Margo Martindale), qui préside sous Carter la Convention nationale des femmes avant d'en être brutalement évincée.

L'Histoire ainsi racontée a une résonance particulière avec notre époque. Elle permet de mesurer les progrès accomplis depuis quarante ans pour la promotion des droits des femmes. Mais elle donne à réfléchir aussi sur leur fragilité.

La série a néanmoins un défaut structurel. Elle ne tient pas le plateau égal entre les deux camps. Comment d'ailleurs le pourrait-elle ? Notre cœur et notre raison penchent sans hésitation en faveur des féministes tant les thèses défendues par le camp de Phyllis Schlafly nous révulsent.

Sa conclusion dans son dernier épisode est un modèle d'ambiguïté. Ronald Reagan, après avoir emporté la primaire républicaine à la surprise générale, écrase Jimmy Carter, inaugurant une révolution conservatrice aux accents étonnamment trumpiens. Mais Phyllis Schlafly, jugée trop clivante, est écartée des responsabilités auxquelles elle aspirait (elle se voyait ambassadrice à l'ONU ou secrétaire à la Défense). Le dernier plan la surprend dans sa cuisine, seule, pelant des pommes pour le dîner familial sempiternellement servi à dix-huit heures. Glaçant.
Critique de la série
3,0
Publiée le 13 septembre 2024
La première chose qui frappe quand on regarde “Mrs. America”, c’est le budget. C’est une grosse production, avec une ribambelle d’acteurs connus, une équipe technique de première facture et des décors de qualité. Cate Blanchett est hypnotisante, elle pourrait raconter n’importe quoi que je resterais écouter avec attention. Le sujet est passionnant, mais on a voulu trop en faire et le scénario souffre clairement de longueurs inutiles ( spoiler: l’épisode 8, c’est juste n’importe quoi, on a voulu faire dans l’original et ça ne sert à rien sauf créer de la frustration
). À mon avis, la série aurait dû se boucler en 6 épisodes.
Critique de la série
3,0
Publiée le 17 juin 2024
Une saison (2020, soit 9 épisodes). Série terminée.
Le combat dans les années 1970 aux Etats-Unis pour l’adoption de l'Equal Rights Amendment, opposant féministes et conservateurs. Cette série brosse le portrait des figures emblématiques qui se sont battues pour ou contre l’inscription de l'égalité des droits entre les sexes dans la Constitution américaine. Dans un rôle à contre-emploi, Cate Blanchett interprète Phyllis Schlafly, une farouche opposante au mouvement de libération de la femme. Même si l’on est censé connaître le contexte culturel et politique de l’époque, quelques clés de lecture n’auraient pas été superflues pour une meilleure compréhension des événements. De même, le choix de se concentrer à chaque épisode sur l’une des protagonistes ne permet pas de s’attacher aux personnages. On passe ainsi du coq à l’âne avec une approche très superflue de la diversité des courants de pensée (lutte pour le droit à l’avortement, reconnaissance des lesbiennes, prise en compte des minorités afro-américaines, etc.). Bref, une série instructive mais insuffisamment poignante au regard du sujet évoqué.
Critique de la série
3,0
Publiée le 30 mars 2021
Une excellente bande son, ainsi que des costumes et des décors très soignés nous immergent totalement dans l'époque. De quoi pleinement profiter de cette série dense, un peu décousue parfois, mais le plus souvent riche en enseignements... Les actrices sont formidables.
Critique de la série
5,0
Publiée le 2 septembre 2020
Excellente mini série qui est basée sur l'histoire vraie des droits des femmes dans les années 70 et l'ERA. À voir absolument.
Critique de la série
3,0
Publiée le 1 janvier 2021
Série très intéressante qui montre bien le combat des deux côtés : féministes et conservatrices. Il y a du rythme. Le rôle des actrices est vraiment au top.
Critique de la série
4,5
Publiée le 28 septembre 2020
Mini-série en 9 épisodes sur le parcours de l’Equal Rights Amendment durant les années 1970, Mrs America est une série savoureuse.

Passage assez ou peu méconnu de l’Histoire américaine, le combat pour l'égalité des sexes s’avère passionnant. Tout d’abord grâce à ses personnages (majoritairement féminins), pugnaces, obstinées, malignes, souvent drôles, courageuses et authentiques. Si deux camps opposés s’affrontent durant la décennie, on est loin d’un simple crêpage de chignon entre femmes. Croyant chacune fermement aux principes pour lesquels elles se battent, on assiste à une course effrénée pour ratifier -ou empêcher, selon le camp- au plus vite la ratification d’un Amendement qui serait historique pour le pays.

Bâtons dans les roues, coups bas, rabaissements par médias interposés, appuis de grands noms politiques (des hommes) et débats enflammés, la mission n’est pas de tout repos. On plonge alors avec ces personnages dans un quotidien pressant fait de manigances et de stratégies. Même si on ne comprend pas tout à la politique, l’histoire est parfaitement compréhensible. Le premier gros point fort de la série étant son scénario. Le lapse de temps raconté (une décennie) dans la série est découpé en 9 épisodes qui racontent et résument parfaitement les péripéties de l’époque. Les dialogues sont excellents, pointus, précis et bien écrits, ils sont aussi souvent très drôles ; un régal.

Par ailleurs, les dialogues et les punchlines ne seraient pas aussi bons si le jeu et le timing du casting n’étaient pas aussi bien interprétés. Majoritairement féminins chez les personnages principaux, le casting est très bon. Si l’ensemble est très bien, Cate Blanchette en Phyllis Schlafly est super, on retiendra les performances de Tracy Ullman (Betty Friedan) ou de Margo Martindale (Bella Abzug) qui ne mâchent pas leurs mots. Cependant, l’interprétation de Rose Byrne, toute en justesse, en Gloria Steinem est superbe et vole la vedette au reste du casting.

De part leur quotidien fait de hauts et de bas, on suit des personnages qui ne sont pas tout blancs ou tout noirs. Chacune ayant des traumas et des déceptions. Seules, insultées, méprisées, jamais prises au sérieux, elles se battent coûte que coûte dans ce monde qui ne leur fait pas de cadeaux. On se demande d’ailleurs comment les conservatrices de Phyllis Schlafly (et elle-même) peuvent se battre autant contre un amendement qui pourrait leur donner des libertés ‘égales’ aux hommes. Car le combat mené par ces personnages semble plus personnel que politique. Pour faire plaisir ou attirer la sympathie des hommes (de leurs maris ?) et/ ou pour se faire remarquer. On s’aperçoit que pour certaines de ces femmes délaissées le besoin de reconnaissance est important. Malheureusement pour elles, ce n’est jamais assez.

Malgré leurs divergences d’opinion, on ne nous présente jamais un seul point de vue. Les auteurs divaguent entre chaque camps et chaque personnage, ce qui apporte de la profondeur au récit. On fait preuve de sympathie pour elles et leur cause qui mobilise tout un pays et l’opinion publique. Et on peine aussi avec elles. Finalement, le combat transcende leur rivalité politique et on remarque que chacune porte en elle une fêlure, si ce n’est un but.

La conclusion est amère et nous laisse croire que ce combat fut mené en vain. Une bonne analyse sur ce destin épuisant. Enfin, le plan final est une grande réussite ! Le faire durer durant quelques instants intensifie ce sentiment d’abandon et d’échec et un retour à la vie ‘normale’. Une bonne surprise.
Critique de la série
3,5
Publiée le 29 mai 2020
Cette série frappante oppose féministes et antiféministes dans la lutte sans merci qui déchira les États-Unis dans les années 1970 : adopter ou non l'ERA ? Le jeu des actrices est brillant, la reconstitution historique, plus que crédible, malgré quelques impasses dues aux nombreuses ellipses : Gloria Steinem regrette cette volonté de ne montrer qu'une seule facette du combat (femmes contre femmes) et on la comprend... Critique entière ici : https://pamolico.wordpress.com/2020/05/29/mrs-america-dahvi-waller/)
anonyme
Un visiteur
Critique de la saison 1
5,0
Publiée le 9 mai 2020
MRS AMERICA est un portrait à la fois complexe et fascinant mener par une Cate Blanchett sensationnelle dans son rôle de Phyllis Schiaffly, une mère au foyer catholique qui se bat pour la sauvegarde des valeurs traditionnelle. Son jeu est tout en nuance alignant sérieux, humour, malice et émotion : passant d'un état à un autre naturellement. Le reste de la distribution n'est pas en reste : John Slattery (Mad Men) arrogant au possible mais parfair, Rose Byrne qui n'as jamais était aussi poignante que quand elle joue Gloria Steinem et Paula Paulsson entre autres, plus discrète mais qui illuminé l'écran dès qu'on la voit. En dehors de cela : Hulu a mis le paquet pour recréé cette ambiance des sixties-hippies, que ce soit dans ses costumes ou décors. Le scénario est très fin et ne met ni Phyllis Schiaffly, ,ni Gloria Steinemn sur un pied d'estal : se volant tour à tour la vedette. On est très loin d'une caricature manichéenne comme on peut en voir à Hollywood. Et pour une fois, on ne peut qu'être ravie de voir une série qui met à l’honneur le travail des mères au foyer, sans cesse rabaisser. C'est étonnant de la part de nos amis américains. En conclusion : c'est une vraie surprise car on n'aurait jamais imaginé voir une telle série débarquer sur nos écrans et penser que Cate Blanchett dans ce genre de rôle. Donc chef d'oeuvre

PS : on regrettera un montage trop cru et trop brut qui manque de transition entre les différentes scénes.
Critique de la série
5,0
Publiée le 4 octobre 2020
Passionnante série... du rythme, des personnages charismatiques et un excellent jeu d'acteurs... j'ai juste adoré...