Cette critique ne reflète qu'un avis personnel et uniquement personnel.
Je m'excuse de la structure de cette critique, je me répète sûrement des centaines de fois mais bon, je vous oblige pas a lire.
Cette série fraichement apportée par notre poule aux œufs d’or, Netflix, est pour moi un show trépidant du début à la fin.
Je conseille personnellement de la regarder d’une traite, s’offrant alors un film de 3h30 qui ne vous laissera pas sans émotions.
Pour commencer, parlons des personnages. Nous faisons face à deux jeunes adultes, ennuyés de leur vie. Le premier, James (joué par l’acteur de “Tais toi et danse”, épisode trois de la saison trois de Black Mirror – foncez si vous n’avez pas vu −)
, se dit psychopathe à cause de sa tendance à tuer des animaux et à aimer ça, tout cela à cause d’un traumatisme profond, une mère qui s’est suicidée.
Le second, Alyssa,
jeune fille au comportement nymphomane, ne connaît pas son père et se retrouve avec une mère sans volonté mariée à un beau père exécrable et refoulant. Ici ce construit donc une situation d’ennui profond pour les deux personnages.
Ces deux jeunes, aux comportements différents des autres, sont plus ou moins exclus et se rencontrent à cause d’une des pulsions de Alyssa.
C’est ici que commence une “aventure” qui est voué à mal tourner. Sauf que l’on ressent une compassion pour ces jeunes qui ne rentrent pas dans le moule de la société, aux parents inexistant et qui sont donc inexorablement seuls. Cette compassion sera le moteur de notre espoir qui n’arrête pas de se manifester pendant toute la saison. C’est simple, on veut qu’ils réussissent, et on le veut tellement fort qu’on va jusqu'à vouloir influer sur l’histoire. Mais nous ne sommes que spectateur dans cette histoire, assis devant un spectacle mouvant.
Ces deux jeunes décident de fuir leur vie chacun un objectif en tête. Il veut la tuer pour voir ce que ça fait de tuer un être humain, elle veut retrouver son père.
Cette série nous montre la vision de ces deux jeunes qui ne rentrent pas dans le moule de la société et qui décide d’agir pour casser leur ennui face à ce monde qui ne les comprend pas et qu’ils ne comprennent pas.
Deux des évènements les plus importants de la série : le meurtre et la destruction de l’image parfaite du père d’Alyssa. Lors de ces deux évènements, les deux personnages réalisent la même chose, bien que le premier à lieu vers le milieu de la série et le second à la fin. Ils réalisent que leur but était un idéal et qu’ils restent au final déçus de l’expérience, mais c’est aussi le point de chute où les personnages se rendent compte de l’amour qu’ils vouent a l’autre. Je m’explique.
James au début de la série, rêve de tuer un être humain, il tombe sur Alyssa et se dit « super, une cible parfaite ». Lorsqu’il tue, vers le milieu de la série, l’agresseur d’Alyssa, il se rend compte à la fois qu’il ne souhaitait pas vraiment tuer, qu’il n’est pas un psychopathe, qu’il était plongé dans ce profond ennui, cette exclusion et cette incompréhension du monde, mais surtout que Alyssa comble cet ennui est le fait vivre.
Pour Alyssa, elle se rend compte que son idéal de père parfait n’est pas réel lorsqu’elle voit son père abandonner son autre enfant, se noyant dans l’alcool et la drogue. Elle aussi, se retourne alors vers James, et découvre elle aussi n’a pas besoin d’un but et d’un idéal puisque James la rend heureuse.
La fin est horriblement frustrante et dramatique. Laissant le doute sur ce qui se passe, finissant sur un écran noir. Nous faisant supposer la mort de James, sans certitude
.
Cette série est la première série filmée que je regarde qui possède ce format d’épisode de 20-25 min. Je trouve que c’est un très bon point et que c’est très efficace car cela créé un rythme dantesque qui nous gardera en halène tous le long des 8 épisodes.
Encore une fois, regardez cette série d’une traite et profitez. FONCEZ !
Bise